Le souverainisme gagne du terrain… en Europe!

Plus l’Europe bâtit sa fédération, s’inspirant parfois en cela du « modèle » canadien, et plus elle se trouve confrontée à la tendance centrifuge que l’on connait bien chez nous. À tel point que l’euroscepticisme (chouette! un nouveau mot dans le dictionnaire) est de plus en plus couramment taxé de « souverainisme ». À quand le prochain référendum?

Alors? Toujours eurosceptique?Plus l’Europe bâtit sa fédération, s’inspirant parfois en cela du « modèle » canadien, et plus elle se trouve confrontée à la tendance centrifuge que l’on connait bien chez nous. À tel point que l’euroscepticisme (chouette! un nouveau mot dans le dictionnaire) est de plus en plus couramment taxé de « souverainisme ».

Je me demande quelle version je préfère : l’originale, publiée hier soir dans Le Monde, ou bien l’édition canadienne, à peine sous-titrée, reprise ce matin par Le Devoir. Évidemment, ceux qui n’ont pas acheté le journal ou qui n’y sont pas abonnés préfèreront la première. Faut dire qu’elle est agrémentée de statistiques précises, à la fin, qui mettent en exergue le très fort taux d’abstention sévissant au sein de l’électorat européen — ce qui n’est jamais un signe de grande santé démocratique.

Si vous voulez mon avis (et je n’en doute nullement:-), Paul Martin devrait libérer Charles Guité et Alfonso Gagliano de toutes les charges pesant contre eux et les envoyer immédiatement à la rescousse de l’Europe en péril. En organisant ce débarquement libéral sur les plages normandes, il étendrait son influence internationale, se débarrasserait de collègues encombrants (et agressifs, en plus!) et permettraient enfin aux agences de pub proches de son parti de se remplir les poches du Golfe de Gascogne à la Mer Caspienne sans que les électeurs canadiens n’aient rien à leur reprocher.

Tant qu’à y être, Sheila Copps devrait peut-être aussi se lancer dans l’aventure. L’étoilé européen a fière allure, nonchalamment accroché au balcon d’un hôtel particulier du 17ème siècle ou encore planté sur le « hood » d’une Mercedes. C’est que la pauvre Sheila doit s’emmerder ferme, en ce moment, sur la banquette arrière du Parlement.

Bref, il y a pas mal de fric et des beaux films de peur à se faire sur le front de l’anti-souverainisme européen. Amenez-en des love-in fédéralistes à Venise! Et vivement le prochain référendum à Vingt-Cinq!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.