D’après des scientifiques britanniques qui ont analysé les bulles d’air emprisonnées dans les glaces de l’Antarctique, la teneur en méthane et en dioxyde de carbone de l’atmosphère dépasse aujourd’hui tout ce que la Terre a connu depuis 800 000 ans. Le CO2, qui s’est toujours maintenu entre 180 et 300 particules par millions, atteint maintenant 380 ppm. Quant au méthane, sa pointe protohistorique de 750 particules par milliards n’est rien comparée aux 1 780 particules par milliards actuelles. Le pire, c’est qu’au cours des 17 dernières années, le taux d’accroissement de la teneur en CO2 équivaut à ce que la nature avait déjà réalisé… en mille ans !
C’est le quotidien The Independent de Londres qui tire une fois de plus la sonnette d’alarme avec cette nouvelle, ce matin. Le plus angoissant, c’est que les scientifiques n’ont aucun repère qui leur permette de prédire avec précision ce qui va arriver. Les lecteurs du Huffington Post, le site où j’ai glâné l’information, en tirent la seule conclusion qui s’impose : la Terre finira bien par s’en remettre, mais les humains ne seront probablement plus là pour s’en réjouir.
Notre chère planète est une dure à cuire. Pas nous.