Démystifier les adresses et la gouvernance d’Internet

En collaboration avec le chapitre québécois de la Internet Society (ISOC-Québec), l’ICANN organise une journée de conférence, le 23 novembre, à Montréal et à Québec. Les internautes soucieux de comprendre comment fonctionne Internet et comment ils peuvent participer, aussi modestement soit-il, à sa gouvernance assisteront avec grand intérêt à cette série de présentations.

Combien d’internautes savent-ils que l’adresse « www.google.com » n’est en fait qu’un alias commode pour désigner la « ferme de serveurs » résidant à l’adresse 72.14.205.99 du réseau Internet ? Probablement pas la majorité. Et combien ont entendu parler de l’ICANN, la Internet Corporation for Assigned Names and Numbers ? Encore moins. C’est pourtant cet organisme qui gère les noms de domaine et dont dépend en partie l’avenir d’Internet. *Notre* réseau.

En collaboration avec le chapitre québécois de la Internet Society (ISOC-Québec) et grâce aux infrastructures de la Téluq, l’ICANN organise une journée de conférence, le 23 novembre, simultanément à Montréal et à Québec. Les internautes québécois soucieux de comprendre comment fonctionne Internet et comment ils peuvent participer, aussi modestement soit-il, à sa gouvernance assisteront avec grand intérêt à cette série de présentations.

Pourquoi ? Parce que le réseau Internet, on le sait, a été construit pierre par pierre par ses propres usagers. Aujourd’hui, cependant, il est de plus en plus aux mains de grandes entreprises de télécommunications régionales, nationales et internationales qui l’exploitent afin — et c’est bien légitime — d’en tirer profit au nom de leurs actionnaires.

Si l’on ne s’en occupe pas, si l’on n’y prend pas garde, si la logique commerciale n’est pas modérée par la logique associative, scientifique et citoyenne qui a créé ce fantastique outil de communication, nous risquerions de ne plus pouvoir dire, un jour, que ce réseau est le nôtre. Les péages à l’entrée s’y multiplieraient au profit des plus riches et des plus influents. Voilà pourquoi il est de notre responsabilité de nous intéresser à ces questions.

Les internautes qui ne pourront pas se libérer le 23 novembre peuvent néanmoins mettre le site d’ISOC-Québec dans leurs favoris et même en devenir membre tout à fait gratuitement. Il est probable que les conférences seront disponibles en vidéo sur demande quelques semaines après l’événement.

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