Les pirates informatiques utilisent la vidéo en ligne pour appâter les internautes

Le succès phénoménal de la vidéo en ligne n’attire pas que les communicateurs d’entreprises, des médias et du divertissement. Depuis quelques temps, les actes de piraterie informatique dissimulés derrière le téléchargement d’un inoffensif clip vidéo se multiplient. Ceci dit, il n’y a là rien de nouveau et cela ne fait que confirmer deux évidences : la vidéo en ligne, c’est attirant et la sécurité informatique, c’est important.

Le succès phénoménal de la vidéo en ligne n’attire pas que les communicateurs d’entreprises, des médias et du divertissement. Depuis quelques temps, les actes de piraterie informatique dissimulés derrière le téléchargement d’un inoffensif clip vidéo se multiplient. Ceci dit, il n’y a là rien de nouveau et cela ne fait que confirmer deux évidences : la vidéo en ligne, c’est attirant et la sécurité informatique, c’est important.

De nos jours, en effet, les pirates informatiques n’ont plus grand chose à voir avec une bande de joyeux drilles s’amusant à contourner les dispositifs de sécurité des systèmes d’exploitation populaires par défi technico-sportif. La plupart du temps, il s’agit de gangs mafieux arraisonnant des millions d’ordinateurs à l’aide de vers et de chevaux de Troie afin de les utiliser à leurs fins criminelles : vol d’identité, pollupostage, attaques par force brute sur des sites sensibles, etc.

Pour arriver à leurs fins, les pirates exploitent toutes les failles disponibles : celles du populaire système d’exploitation Windows, bien sûr (et, à l’occasion, de son concurrent Mac OS), celles des principaux logiciels du marché, des plateformes mobiles, etc., mais surtout et avant tout, l’insouciance d’internautes avides d’information instantanée et de plaisirs faciles.

Ainsi, les courriels proposant de télécharger gratuitement une vidéo classée XXX sont tellement en vogue qu’on pourra bientôt les qualifier de maladies « cyber-vénériennes ». L’actualité constitue également un déguisement de choix. Ces jours-ci, par exemple, le programme malicieux Storm Worm se propage au moyen d’un courriel vous invitant à visionner une vidéo d’un tremblement de terre ayant frappé la Chine en endommageant les infrastructures olympiques !

En réalité, les vidéos elles-mêmes sont et restent totalement inoffensives. Ce qui l’est moins, par contre, c’est le code exécutable intégré dans les pages Web où sont présentées ces vidéos, ou encore l’enveloppe exécutable (reconnaissables aux extensions .exe ou .zip des noms de fichiers) censée favoriser un téléchargement plus rapide. Certains pirates poussent la roublardise jusqu’à demander à l’internaute la permission d’installer un nouveau codec vidéo sur son ordinateur, sans quoi il lui sera impossible d’accéder aux images convoitées.

Même si tout ceci ne date pas d’hier (on en parlait déjà en l’an 2000 !), il n’est pas inutile de rappeler à vos proches ces quelques points fondamentaux :

  • Pour peu que vous disposiez déjà des lecteurs Adobe Flash, Apple Quicktime et Windows Media (ou de logiciels libres équivalents), vous ne devriez jamais avoir à installer délibérément quoi que ce soit sur votre ordinateur pour lire une vidéo en ligne.
  • Il est totalement déconseillé d’ouvrir sans précaution un fichier exécutable de provenance inconnue ou douteuse, même si c’est un ami qui vous l’envoie.
  • Un bon logiciel antivirus et par un pare-feu efficace sont des pré-requis pour tous les internautes, y compris et surtout ceux qui ne s’intéressent pas au fonctionnement de leur ordinateur.

Internet n’est pas un réseau familial. C’est un écosystème informatique ouvert aussi merveilleux mais, parfois, aussi dangereux que peut l’être « la vraie vie ». Dans le monde réel comme dans le monde virtuel, prudence, réflexion et gros bon sens sont de mise.

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