La licence GPL serait-elle trop stricte?

Selon le développeur hongrois Àrpàd Gereöffy, « la licence GPL ne nous protège pas des voleurs de codes tout en éloignant de nous les commanditaires et les entreprises. » Voici un sujet qui ne manquera pas de faire jaser les partenaires du Réseau d’expertise en standards ouverts et logiciels libres et ouverts (RESOLL)…

Adios!Nombreux sont les adeptes de Linux qui utilisent le logiciel libre MPlayer pour visionner leurs programmes vidéos favoris. Ils seront peut-être étonnés d’apprendre que le lead developer de ce petit chef d’oeuvre de technologie librement partagée quitte aujourd’hui le navire qu’il a lui-même mis à flot en l’an 2000, et ce… pour cause de désaccord avec la licence publique générale (GPL) qui régit la propriété intellectuelle de la plupart des logiciels libres.

Ce développeur hongrois surnommé A’rpi, alias Àrpàd Gereöffy, dirigeait le développement de Mplayer depuis l’an 2000. Il jette aujourd’hui l’éponge car il se trouve en désaccord avec la licence GPL qui, dit-il, « ne nous protège pas des voleurs de codes (…), tout en éloignant de nous les commanditaires et les entreprises. » Cette prise de position ne date pourtant pas d’hier puisqu’il en parlait déjà dans une entrevue remontant à novembre 2001.

Le fond de l’histoire, c’est qu’A’rpi aurait souhaité pouvoir intégrer quelques API développées pour Mplayer G2 dans certaines applications commerciales. Il préconisait donc le recours à une licence mixte (dual licensing), mais « la licence GPL, dit-il, est trop stricte pour cela et toutes les licences alternatives ont immédiatement été rejetées par tous les autres développeurs. »

Voici un sujet qui ne manquera pas de faire jaser les partenaires du Réseau d’expertise en standards ouverts et logiciels libres et ouverts (RESOLL), et notamment les représentants en son sein du Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal qui lui apporteront leur expertise juridique.

<plogue>Signalons en passant que le RESOLL commentera justement, ce lundi 29 mars, l’étude qu’il vient de réaliser sur l’offre en matière de logiciel libre au Québec, une étude dont le rapport est déjà disponible sur son tout nouveau site Web auquel j’ai le très grand plaisir de collaborer 🙂 </plogue>

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