Cancer, pollution, même combat !

Le Devoir du weekend sonne la victoire prochaine de la médecine contre le cancer. Une citation de l’ancien ministre Sam Hamad, survivant d’une tricholeucémie, mérite même d’être méditée dans une perspective plus large : « Le cancer ne signifie pas nécessairement la mort. Le cancer veut dire : problème de santé, bataille et espoir.»

Illustration - Pensée planétaireDans un article de première page (hélas! verrouillé), Le Devoir du weekend sonne la victoire prochaine de la médecine contre le cancer. Plusieurs occurences de cette peste moderne sont déjà largement vaincues. Une citation de l’ancien ministre Sam Hamad, lui-même survivant d’une tricholeucémie, mérite même d’être méditée dans une perspective planétaire : « Le cancer ne signifie pas nécessairement la mort. Le cancer veut dire : problème de santé, bataille et espoir. »

Au-delà des nouvelles encourageantes exposées dans un second article, cette phrase de fer pourrait s’appliquer à n’importe quel fléau. J’imagine fort bien Gandalf le Gris, par exemple, sortir de son large chapeau, du haut des Monts Brumeux, un aphorisme du genre : « Le Mordor ne signifie pas nécessairement la mort. Le Mordor veut dire : problème militaire, bataille et espoir. »

La lecture de cette série d’articles fait du bien. Il est encourageant d’apprendre que la science — notre science ! — peut faire de tels miracles en quelques décennies. Cela m’a tout de suite rappelé cette autre excellente nouvelle, publiée il y a quelques jours : le piégeage du carbone, première solution technologique contre les gaz à effet de serre! Le réchauffement climatique catastrophique qui nous guette peut, lui aussi, être jugulé en quelques décennies par la science et, surtout, par la volonté humaine. Il suffit que nous nous y mettions tous; que nous joignions les gestes concrets aux pieuses paroles; que nous acceptions de serrer les dents et de payer le prix élevé de la thérapie planétaire dès maintenant, avec courage et détermination.

Les gestes à poser sont simples :

  • Consommer le moins d’énergie inutile — nous sommes actuellement de féroces gaspilleurs;
  • Appuyer, partout où c’est possible, les innovations vertes et les politiques industrielles respectueuses de l’environnement;
  • Opter autant que faire se peut pour les modes de déplacement durable, comme nos deux jambes, nos bicyclettes, les transports en commun et le covoiturage;
  • Ne pas hésiter à payer plus cher nos cercueils à quatre roues, quitte à ce que la différence de prix se rembourse d’elle-même, en quelques années, sous l’effet des économies de carburant.
  • Mettre dans ce dossier autant d’empressement et d’énergie que l’on mettrait, individuellement, à lutter contre un cancer.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Depuis 150 ans, nous inoculons à notre vaisseau spatial un terrible cancer qui est en voie de le terrasser. Les technologies énergétiques qui nous ont libérés de la misère nous entraînent maintenant dangereusement vers l’horreur.

Que faire? Réagir ou nous foutre en l’air? Sombrer dans l’insouciance criminelle ou lutter ? Réponse évidente : « L’effet de serre ne signifie pas nécessairement la mort de la Terre. L’effet de serre veut dire : problème scientifique, innovation, bataille et espoir. »

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