Censure délibérée ou erreur humaine au « Journal d’Outremont »?

Voici ma réponse intégrale à l’article publié hier par Le Journal d’Outremont au sujet de la suspension sans solde de Jean-Marc Corbeil.

Jean-Marc Corbeil suspendu (capture d'écran)

Le 29 mars, j’ai déposé un commentaire critique, sur le site du Journal d’Outremont, sous un article assez consternant (voir capture d’écran ci-dessus), pour qui connaît les affaires publiques de cet arrondissement de Montréal. Cinq jours plus tard, ce commentaire n’était toujours pas publié, alors que, le même jour, j’en avais soumis deux autres qui, eux, ont bien été publiés.

Une première relance sur Facebook, le 29 mars, étant restée lettre morte, j’ai voulu en avoir le cœur net et m’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un geste de censure délibéré. Le 3 avril, donc, j’ai recommencé en prenant cette fois la précaution d’enregistrer cette capture vidéo de ma soumission:

J’espère que, cette fois-ci, que ma consternation passera au travers des mailles du couperet. Un couperet qui n’est pas toujours systématique mais que l’on n’apprécie jamais de la part d’un média, ajouterais-je, pour paraphraser M. Joanny-Fortin. 😉

5 avril 2021 – Mise à jour – Suite à la publication de ce billet suivi d’une seconde interpellation de l’équipe du Journal sur sa page Facebook, le commentaire a ENFIN été publié! Attendons la suite…

Car certes, si j’émets bien un commentaire critique à l’égard du travail de ce rédacteur, le fait de mettre en doute son professionnalisme dans le contexte de ce qui m’apparaît moins une « nouvelle » qu’un commentaire partisan n’est ni insultant (à moins de refuser toute imputabilité inhérente au métier de journaliste) ni manquant de civilité. J’attends simplement des explications avant de m’avouer satisfait ou bien d’aller au fond des choses. Car, rappelons-le, même quand elle répond à des intérêts commerciaux, la presse se doit avant tout de servir l’intérêt du public en publiant des informations fiables et de qualité.

Pour mémoire, ce métier est soumis à un certain nombre de règles d’éthique. Je peux comprendre que les ennemis jurés de l’administration municipale actuelle puissent s’en moquer en censurant allégrement, dans leurs médias sociaux, toute tentative de débat contradictoire honnête. Cela me paraîtrait cependant totalement inacceptable de la part d’un média professionnel, surtout à six mois d’une élection!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.