Le webcom (presque) live prolonge le plaisir d’une journée

Vraiment dommage que le webcom live n’ait pas fonctionné, mercredi. Plus de 550 connexions ont été enregistrées sur Ustream, mais malgré des heures d’efforts et d’extraction capilaire, le réseau de l’OACI, contrairement aux éditions précédentes, n’a pas livré les 500 kilobits par seconde, stables et non filtrés, dont nous avions besoin pour en réaliser la webdiffusion. Il a donc fallu se rabattre sur le plan B et ne diffuser que les meilleurs moments, soit une heure et demi d’entrevues captées sur bande vidéo.


< Claude Thibault, responsable du développement des affaires de webcom Montréal >

Le menu de la journée était pourtant alléchant. Nous devions avoir plusieurs liaisons en duplex depuis New York (Laurent Maisonnave et Manuel Angelini), les îles mexicaines (René Wathelet), Paris (Vincent Berthelot) et Montréal (Marc Beaudet et Yves Williams). Pour conduire les conversations sur place, je bénéficiais cette fois de la collaboration de Charles Prémont (le Lien multimédia), Sandrine Prom Tep et Vallier Lapierre. Le programme de la conférence était riche et les échanges avec les internautes se renvoyant le mot sur Twitter et Ustream promettaient d’être denses. Malheureusement, les caprices du réseau en décidèrent autrement.

Reste toutefois cette douzaine de conversations diffusées ce matin en différé et archivées sur Ustream, en attendant d’être nettoyées et republiées en haute qualité. Toutes sont intéressantes, mais j’ai un faible pour les interventions de trois invités étrangers hauts en couleurs, Marc Canter, Gabe McIntyre et Cyrille de Lasteyrie alias Vinvin, dont les propos sont magnifiquement servis par la présence vidéo. Et vous, lesquelles préférez-vous ?

Car la scène locale est également bien présente avec François Gaumond, Martin Lessard, Claude Thibault, Carl Charest, Caroline Allard, Patricia Tessier, Dominique Sébastien Forest et Jean-François Renaud. J’ai aussi beaucoup aimé ma première rencontre avec Charles Nouyrit, CEO de MyID.is, une plateforme de certification d’identité en phase beta et, accessoirement, « parrain de blogue » du copain Philippe Martin.

Merci à tous de votre compréhension, à bientôt pour les mises en ligne finales et bon webcom… #paslivepantoute 😉

Portrait de blogueur: Martin Lessard

Martin Lessard est l’un des meilleurs analystes actuels des tendances du Web qu’il dissèque régulièrement sur son blogue, ZERO SECONDE. Contrairement à bien d’autres blogueurs, il écrit souvent de longs billets où il développe ses idées en intégrant beaucoup de liens vers des pages de références et des sources auxquelles il a puisé. Philippe Martin l’a rencontré avant-hier, sous l’oeil un peu embué par le soleil de ma petite caméra. Plus de détails sur nayezpaspeur.ca, le blogue de Philippe.

Vous remarquerez donc que le soleil m’a joué des tours. Ses rayons capricieux sont venus modifier les conditions de lumière et, parfois, saturer le visage de Martin. J’ai aussi laissé au montage des zooms un peu rudes, mais je ne pense pas que cela pose problème. Le propos n’en est pas moins passionnant; il s’agit d’un plan séquence et d’une seul prise; il serait donc malhonnête de maquiller cette réalité, d’autant que c’est la rentrée… Faut bien que ça paraisse, pas vrai?

Dans cette entrevue, Martin expose brièvement sa théorie des six cultures qui ont façonné Internet. Il l’a en partie empruntée à d’autres auteurs et prolongé, de façon originale, jusqu’au fameux Web 2.0. Cette théorie me semble parfaitement juste. Elle explique énormément de choses que la plupart d’entre nous ne perçoivent que fortuitement. En ce sens, Martin est pour moi un véritable artiste, car il nous donne à voir des choses qui étaient là, sous nos yeux, mais que l’on ne voyait pas.

Ce « portrait de blogueur » est le neuvième de la série et le le huitième que je réalise avec mon collègue et ami Philippe Martin, fabricant de blogues chez Paradigma (publication originale).


Ce billet a été publiée le 13 septembre 2006 sur economielogique.com et transféré ici le 15 mars 2009, en prévision de la fermeture prochaine de mon ancien site corporatif.