Présentation des modules de la paie Québéc/Canada pour Odoo

Pierre Lamarche et David Dufresne présenteront les nouveaux modules de paie d’Odoo localisés pour le Québec et le Canada.

Odoo Québec MeetupLe 29 avril, lors du Meetup Odoo Québec, Pierre Lamarche et David Dufresne présenteront pour la première fois en public les nouveaux modules de paie d’Odoo localisés pour le Québec et le Canada. Disponibles pour la version 7.0 de la plate-forme ERP open-source, cette ensemble de modules spécialisés permettent désormais à toute petite ou moyenne entreprise du Québec de gérer la paie de ses employés de A à Z, du calcul à l’émission des fiches de paie en passant par les écritures comptables associées.

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Un projet de stage bien encadré

Pierre Lamarche« Odoo comprenait déjà des modules standards pour faire la gestion de la paie, explique Pierre Lamarche, consultant fonctionnel chez Savoir-faire Linux, mais ils n’étaient pas du tout adaptés à la réalité québécoise. On se les faisait souvent demander et c’était un réel problème. Alors, on a profité de l’embauche de David, un stagiaire au profil très particulier, pour les développer. »
David Dufresne

Employé à notre bureau de Québec depuis septembre dernier, David Dufresne détient en effet un baccalauréat en administration des affaires, avec une spécialisation en comptabilité, et il prépare un second baccalauréat en informatique. Il avait donc le profil idéal pour s’attaquer à ces modules sous la supervision de nos experts techniques Odoo et de nos consultants fonctionnels.

« Ça a été un projet de stage vraiment passionnant, dit-il. Les seules spécifications du Québec et du Canada prennent quelque 30 000 lignes, incluant les gabarits et la traduction. Au total, j’ai travaillé sur ce projet un bon millier d’heures, car outre l’écriture du code et de la documentation, nous avons réalisé une centaine de tests unitaires afin d’assurer la stabilité du code. »

David a également appris le fonctionnement d’une communauté internationale de logiciel libre, puisque les nouveaux modules ont été contribués par l’entremise de la Odoo Community Association, dont notre directeur Qualité, Environnement et Sécurité et chef de pratique Odoo, Maxime Chambreuil, est l’actuel vice-président.

Un système de gestion de la paie autorisé par Revenu Québec

Grâce à cette contribution, Odoo est le seul logiciel libre de gestion ayant reçu une autorisation officielle de Revenu Québec pour l’émission des fiches de paie. « Les fonctionnaires du ministère ont mis du temps à nous donner accès aux spécifications de la paie, se rappelle Pierre, car ils ne comprenaient pas que l’on fasse tout ce travail sans vendre le logiciel. C’était nouveau pour eux. Nous leur avons expliqué le modèle d’affaires de l’open-source, qui nous permet de gagner notre vie en offrant simplement des services à valeur ajoutée d’installation, de configuration, d’intégration et de support, bien que le logiciel lui-même et l’accès à son code soient gratuits. »

Lors de la présentation du 29 avril (de 17h30 à 19h), Pierre et David présenteront les modules, de leur installation à leur fonctionnement détaillé, tant au niveau de la configuration des employés, des contrats, des taux horaires, etc., qu’au niveau de l’utilisation finale. Lors de la discussion, ils présenteront la feuille de route pour la suite des choses, qui comprend notamment une future mise à jour pour la version 8 d’Odoo/OpenERP.

Programme de la démo

  • Installation des nouveaux modules de la paie (en cours de révision).
  • Définition des règles précises pour chaque employé ou catégorie d’employés: création du contrat contenant un ou plusieurs « emplois », des taux horaires, des cotisations sociales ou professionnelles, un salaire annuel, etc.
  • Ajout de feuille(s) de temps selon les tâches prévues au contrat
  • Calcul et création automatique d’une fiche de paie: on définit la période, on appuie sur un bouton et le logiciel se charge du reste en fonction des paramètres enregistrés, incluant les bons prélèvements.
  • Présentation du traitement par lot (batch) des fiches de paie.

Il ne reste plus qu’à les vérifier en y intégrant au besoin des corrections manuelles, puis à les valider et à les imprimer. En arrière, toutes les écritures comptables sont créées et sauvegardées automatiquement.

Le Web à Québec, du développement à la communication Web… et plus loin encore!

«S’il est essentiel que les développeurs comprennent les enjeux de leurs clients, il est également important que ceux-ci se familiarisent avec les enjeux techniques du Web.» Mélissa Langlais et Anick Tardif.

Emilien Edmond

La semaine dernière, j’ai eu la chance de passer une journée au Web à Québec, alias #WAQ15, en compagnie de 800 « passionnés du numérique ». Le matin, j’ai filmé la conférence présentée par Émilien Edmond sur l’état des logiciels libres pour le design. Puis, le midi, j’ai croisé plusieurs collègues et amis, développeurs et communicateurs Web, de Québec et de Montréal, pour une fois tous réunis au même moment et au même endroit.

L’après-midi, j’ai pris quelques photos dans la salle Savoir-faire Linux où avait lieu la piste dite « technique » du WAQ. Je ne sais pas si c’est la qualité du programme concocté par les organisateurs, la déco soigneusement orchestrée par Mlle Marianne, les « ubergeek goodies » tirés au sort en fin de journée ou tout cela à la fois qui a enflammé la #salleSFLX, mais ce qui est sûr, c’est que celle-ci était bondée et ses présentations très appréciées.

WAQ15

Spécialiste des médias sociaux, Mélissa s’implique comme bénévole

Avant de partir, j’ai enregistré cette conversation entre Mélissa Langlais, spécialiste web et médias sociaux chez notre client et partenaire GESTEV, et Anick Tardif, directrice du Bureau de Québec et des Solutions Web chez Savoir-faire Linux.

La discussion porte sur la nature de l’expérience que Mélissa est en train de vivre. Elle aurait pu assister au WAQ en simple participante, mais elle a choisi de s’y investir comme bénévole. De plus, elle a assisté à une conférence technique dont les principaux concepts, au-delà de certains aspects qui la dépassaient, lui ont permis de mieux appréhender la problématique technologique.

S’il est essentiel que les développeurs comprennent les enjeux de leurs clients, il est également important que ceux-ci se familiarisent avec les enjeux techniques du Web.

Cette empathie réciproque explique peut-être en partie la longévité de notre relation de travail avec GESTEV qui non seulement perdure mais s’enrichit depuis des années.

Il me semble aussi que la communauté numérique de Québec forme une grande famille, du développement à la communication et au marketing Web. La pluridisciplinarité constituant un atout important pour le succès des projets numériques, Québec dispose là d’un avantage sur Montréal où la communauté, aussi talentueuse mais beaucoup plus importante, a tendance à se fragmenter en silos autour d’un métier, d’une technologie ou d’un champ d’intérêt particulier.

Ajoutez à cela l’environnement naturel, l’absence de clivage linguistique et l’osmose entre les secteurs public et privés, et vous avez des conditions gagnantes pour faire de la région de Québec un pôle important de l’économie numérique canadienne.

Tout sur le Salon des logiciels libres du Québec, le grand événement technologique de la rentrée

Logo S2LQLa deuxième édition du Salon du Logiciel Libre et des technologies ouvertes du Québec (www.s2lq.com) a lieu le 17 septembre 2014 à l’Espace Dalhousie de Québec. Ce sera une occasion unique d’échanger entre gestionnaires et professionnels des technologies numériques s’intéressant, de près ou de loin, à ce « carburant de l’économie du XXIème siècle » qu’est aujourd’hui le logiciel libre.

Pour votre information, Savoir-faire Linux sera présent à titre de commanditaire Platine, mais aussi d’exposant sur trois kiosques que nous co-animerons avec nos partenaires :

BlueMindAlfrescoRed Hat

Nous contribuerons directement au programme à deux reprises :

Par ailleurs, nous serons très heureux d’écouter deux de nos clients présenter, dans la salle Savoir-faire Linux, leurs approches des logiciels libres et des technologies ouvertes au cours de ces retours d’expérience :

Six vidéos de l’APELL

Au cours du dernier mois, nous avons collaboré avec l’Association des professionnels en logiciels libres (APELL) afin de produire et diffuser cette série de six vidéos qui éclairent les enjeux du salon sous différents angles :

Le Salon des logiciels libres du Québec 2014

Montréal, 31 juillet 2014 – Laurent Bounin présente la Salon des logiciels libres et des technologies ouvertes du Québec (S2LQ 2014), qui aura lieu à l’Espace Dalhousie du Vieux-Port de Québec le 17 septembre prochain. Cette année, le Centre d’expertise en logiciel libre du gouvernement du Québec est très impliqué dans l’organisation de ce salon qui bénéficie également de la participation d’importants éditeurs comme Red Hat, Suze et Microsoft, et de fournisseurs de services en logiciels libres présents au Québec depuis de nombreuses années, tels que Savoir-faire Linux, Gestion-ressources et Doculibre.

Informations complémentaires
⦿ Salon des logiciels libres et des technologies ouvertes du Québec

L’industrie du logiciel libre au S2LQ 2014

Montréal, 8 août 2014 – Éric Bégin, président de inLibro, une entreprise de Montréal spécialisée en systèmes intégrés de gestion de bibliothèque sous licence libre, explique l’intérêt d’assister au salon du logiciel libre du Québec (S2LQ), le 17 octobre prochain, afin de connaître l’écosystème du libre au Québec et de pouvoir ainsi faire profiter nos institutions de services informatiques hautement professionnels et personnalisés.

Informations complémentaires
⦿ Koha et DSpace : La gestion de l’information propulsée le libre
⦿ InLibro
⦿ Koha
⦿ Dspace

Why Is Microsoft a sponsor of S2LQ?

La vidéo est sous-titrée en français ➚  cc  ➚ English subtitles available

Cyberespace, 27 août 2014 – Keith Loo est meneur de stratégie pour les plateformes ouvertes de Microsoft. Dans cette courte entrevue, il explique pourquoi Microsoft a décidé de commanditer cette année le Salon des logiciels libres du Québec.

Informations complémentaires
⦿ Microsoft Open technologies

Apprenez à bien dormir au S2LQ 2014

Montréal, 19 août 2014 – Dominique Derrier, responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) chez Linkbynet, explique l’intérêt du Salon des logiciels libres du Québec, qui réunira tous les acteurs québécois de l’open source professionnel à Québec le 17 septembre, et comment il compte nous y apprendre à bien dormir une fois que nous avons fait le choix d’implanter une infrastructure en logiciels libres.

Informations complémentaires
⦿ J’ai basculé en Open Source… et je dors bien (S2LQ)

Vers le futur avec LibreOffice

Montréal, 20 août 2014 – Philippe Kalab, CEO de Collabora, sera présent au S2LQ pour y présenter une version professionnelle de LibreOffice aux entreprises de services en logiciel libre qui y seront présente ainsi qu’aux représentants des gouvernements et de l’industrie.
Informations complémentaires
⦿ LibreOffice – la suite bureautique du futur (S2LQ)

Découvrez l’expertise québécoise en logiciel libre

https://www.youtube.com/watch?SEN-D5SKXEM

Montréal, 4 septembre 2014 – Une autre version de notre entrevue avec Christophe Villemer, qui développe le contexte particulier du Salon des logiciels libres du Québec ainsi que la richesse et la diversité des expertises qui y seront présentées.

Vitrine technologique OpenStack à Québec avec iWeb, Red Hat et Savoir-faire Linux

Savoir-faire Linux présente à Québec, le 3 juin, avec Red Hat et l’hébergeur iWeb, une vitrine technologique intitulée OpenStack – la solution infonuagique libre incontournable: stratégie et déploiements.

Deux mois après notre séminaire OpenStack de Montréal, Savoir-faire Linux présente à Québec, le 3 juin, en partenariat avec Red Hat et l’hébergeur iWeb, une nouvelle vitrine technologique intitulée OpenStack – la solution infonuagique libre incontournable: stratégie et déploiements.

Il y a deux semaines, le sommet OpenStack d’Atlanta réunissait plus de 4 500 personnes venues du monde entier. Avec des centaines de milliers de serveurs pilotés dans le monde et plus de 9000 contributeurs, force est de constater qu’OpenStack est réellement devenue la plate-forme de référence en matière de solution infonuagique, indépendamment du caractère open source ou propriétaire des produits proposés.

Outre la présentation supplémentaire de Red Hat, qui couvre de son expertise l’ensemble du périmètre lié au déploiement d’une infrastructure-service OpenStack, les deux présentations originales ont donc été bonifiées à la lumière des récents développements.

À l’issue de cette matinée bien remplie, nous souhaitons que les participants soient en mesure d’évaluer clairement les principaux enjeux liés à OpenStack, ce que cette technologie peut apporter à leur organisation et qu’ils disposent de pistes de solutions concrètes permettant de la mettre en œuvre. Cette activité est ouverte à tous sur inscription préalable à partir du site de la Vitrine technologique du Centre de services partagés du Québec.

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Velirium.com remporte un Prix Coup d’Éclat 2013!

Hourra! La semaine dernière, le site VELIRIUM de GESTEV remportait le Prix Coup d’Éclat 2013 dans la catégorie Site Web et stratégie. Comme le soulignait Sylvain Bouchard le mois dernier, nous avons quelque raison d’être fiers de ce succès puisque notre équipe Web de Québec a signé le design et la plate-forme du site.

Remise des Prix Éclat 2013

Hourra! La semaine dernière, le site VELIRIUM de GESTEV remportait le Prix Coup d’Éclat 2013 dans la catégorie Site Web et stratégie. Comme le soulignait Sylvain Bouchard le mois dernier, nous avons quelque raison d’être fiers de ce succès puisque notre équipe Web de Québec a signé le design et la plate-forme du site.

Or, en reprise dans info-culture.biz, voici ce qu’en disait la vidéo projetée pendant la remise du prix, que vous pouvez visionner plus bas:

« La décision de créer un nouveau site Web « responsive design » a été un choix judicieux pour cet événement. Avec cette technologie, le public a pu suivre la programmation, les résultats et les dernières nouvelles en temps réel. Grâce à son esthétisme et son ergonomie remarquable, le site Web de Vélirium offre une expérience de qualité aux internautes. »

http://www.youtube.com/watch?v=Q2ehSLVH6cg

Entrevue-minute avec Mélissa Langlais (GESTEV)

Mélissa Langlais est spécialiste web et médias sociaux chez GESTEV et responsable du projet VÉLIRIUM. C’est principalement avec elle que notre équipe a collaboré lors de la conception et du développement du site. Nous avons recueilli, cette semaine, ses commentaires que voici.

SAVOIR-FAIRE LINUX – Mélissa, as-tu des choses à ajouter sur le choix du jury, à propos de ce qui a retenu son attention et qui vous a permis de vous démarquer des autres finalistes dans cette catégorie ?

Je crois que ce qui a fait toute la différence, c’est que notre site web était responsive, adaptatif. On est rendu là. Ceux qui ne sont pas encore sur ce type de plate-forme et qui travaillent encore avec un site mobile dédoublent le travail. Nous, on a compris avant d’autres l’importance que prennent les appareils mobiles et les tablettes — surtout dans le cadre d’un événement extérieur, puisque la majorité de nos visiteurs naviguent sur le site en temps réel, à partir de leur mobile.

Quels sont les autres aspects qui vous ont permis d’atteindre vos objectifs d’affaires auprès du public, des, médias, des commanditaires et autres partenaires de l’événement?

Logo du Vélirium 2013On ne peut pas ignorer l’ergonomie du site Web. À ce chapitre, on a pris soin de mettre de l’avant l’action de l’événement au maximum — autant les compétitions que les « partys » et les nouveautés — et à y laisser aussi de la place pour nos partenaires. C’est tout un défi! Enfin, le Vélirium est un événement qui revient à chaque année depuis longtemps. Il nous apparaît donc nécessaire de travailler avec des gens comme vous afin de réinventer la présentation de ce contenu récurrent.

Un beau défi pour nous aussi! Justement, pour conclure, as-tu quelque chose à ajouter sur ce qui rend la collaboration entre GESTEV et Savoir-faire Linux | L3i efficace, fructueuse et, j’ose le croire, agréable?

Le premier point que je voudrais souligner, c’est que sans SFL/L3i, on aurait probablement connu l’existence du responsive trop tard… ou pas assez en avance! Certes, on commence à en entendre parler de plus en plus, mais nous, cela fait déjà un an qu’on évalue la technologie et que l’on travaille dans ce sens.

De plus, je crois que nous avons une belle chimie. Nous sommes tous des passionnés, ce qui nous mène à toujours pousser plus loin le produit afin d’offrir une expérience agréable en tous points à nos visiteurs.

Important discours du ministre Stéphane Bédard sur le logiciel libre chez Savoir-faire Linux à Québec

Jeudi dernier, Savoir-faire Linux inaugurait officiellement ses nouveaux locaux sur la rue de la Couronne, à Québec. Deux semaines après l’adoption unanime par l’Assemblée nationale du Québec d’une motion historique sur le logiciel libre, le président du Conseil du Trésor et ministre de l’Administration gouvernementale, M. Stéphane Bédard, saisissait l’occasion pour préciser publiquement sa pensée sur cette question…

Inauguration Bureau Québec

Benjamin Jébrak dans Direction informatique : Présence ministérielle à l’inauguration des locaux de SFL à Québec

Jeudi dernier, Savoir-faire Linux inaugurait officiellement ses nouveaux locaux sur la rue de la Couronne, à Québec. Deux semaines après l’adoption unanime par l’Assemblée nationale du Québec d’une motion historique sur le logiciel libre, le président du Conseil du Trésor et ministre de l’Administration gouvernementale, M. Stéphane Bédard, saisissait l’occasion pour préciser publiquement sa pensée sur cette question, en présence de ses collègues du Parti Libéral et de la CAQ ainsi que d’une quarantaine d’invités et 20 employés de l’entreprise.

Jean-Nicolas Blanchet dans Le Journal de Québec :
Linux dans Saint-Roch: Le logiciel libre prend du galon

Avant de céder la parole au ministre (voir la vidéo plus bas), Cyrille Béraud, président de Savoir-faire Linux, rappelait son appréciation de la méthode collaborative employée pour faire avancer le dossier au plus haut niveau des instances gouvernementales. Au cours de l’année écoulée, le ministre Bédard a en effet mis en place et pris activement part à une table de concertation entre le gouvernement, la fonction publique et des représentants de l’industrie québécoise du logiciel libre. Puis a suivi la création du Centre d’expertise en logiciel libre (CELL), la mise en place de projets phares et de centres spécialisés en région, puis cette motion — symbolique, certes, mais ô combien importante afin de faire passer le message au sein de la fonction publique et de la population.

Yves Therrien dans Le Soleil : Nouveaux locaux, nouvelle accréditation et nouveau contrat pour Savoir-Faire Linux

Saluant le récent succès international de l’entreprise, le ministre abandonnait ses notes pour livrer un discours spontané dans lequel il rappelait notamment qu’« il faut donner une place plus grande au logiciel libre. (…) Le Québec en tire un avantage collectivement et les finances publiques aussi. (…) Dans le domaine informatique, il y a un problème de concurrence. On a intérêt à maximiser cette concurrence, à s’ouvrir. »

Comme M. Béraud le rappelait à M. Bédard, celle-ci est loin d’être terminée: « Le logiciel libre, c’est un peu un vélo, a-t-il lancé. Si vous arrêtez de pédaler, on va tomber tout de suite! » Ce sur quoi le ministre a tenu à le rassurer ainsi: « Au niveau des contrats publics, (…) nous avons avancé mais notre objectif est d’arriver rapidement là-dessus d’ici la fin du mois de décembre. (…) On va continuer à travailler en collaboration, de façon à être toujours en avant de la parade. »


Visionnez l’intégralité des discours prononcés par MM. Béraud et Bédard sur Youtube.

En primeur : 9 photos de nos nouveaux bureaux de Québec

Quelques précisions sur l’avancement des travaux à notre nouveau local de Québec, en attendant un article plus détaillé sur le sujet. Code source et photos incluses!

Je vous partage ce petit courriel que notre designer UX, Émilien Edmond, m’a envoyé ce matin. Il contient quelques informations sur l’avancement des travaux à nos nouveaux bureaux de Québec. En attendant un article plus détaillé sur le sujet, voici donc le code source et les photos.

« De retour de chez l’ébéniste, je te joins de nouvelles photos pour notre article. Les bureaux sont en cours de fabrication. Les travaux à l’étage sont presque terminés. Il reste le câblage réseau à finir, deux 2 murs de bois à habiller et les logos de Savoir-faire Linux à poser. On doit emménager le 23 août et… on a hâte! :-) ↬ Émilien »

SFLXQCPLAN

Les SFLiens à la cabane à sucre

https://www.youtube.com/watch?v=0NuQLmv-3BI

Plusieurs fois par année, le Club social de « SFL », qui est géré par des représentants des employés, organise des sorties collectives en famille et autres activités sociales — ski alpin, méchoui, soirée « gaming« , etc. Le 20 avril dernier, c’était le Temps des sucres, ce moment particulier de l’année où les températures jouent le yoyo autour du point de congélation.

Depuis des siècles, au Québec, c’est le moment de l’année où les propriétaires de boisés feuillus « entaillent » les érables afin d’en recueillir une eau, ou sève brute, qui est ensuite raffinée en sirop d’érable par évaporation. Il était alors de tradition de se réunir dans les érablières afin de déguster les plats hautement caloriques du terroir (tourtières, fèves au lards, ragoût de boulettes, omelettes, saucisses, etc.), abondamment arrosés de sirop d’érable, au son entraînant du violon.

Aujourd’hui, un exploitant d’érablière exerce le métier d’acériculteur. L’industrie québécoise de l’acériculture a produit l’an dernier près de 100 millions de livres de sirop d’érable, soit 90% de la production canadienne ou les trois quarts de la production du Canada et des USA réunis (source: Portrait 2012 de l’industrie acéricole, MAPAQ (PDF, 170,63 ko).

Le temps passe, la technologie progresse, mais les traditions restent, se développent et se propagent de génération en génération et de québécois « pure laine » en nouvel immigrant. Parmi les « SFLiens » et leurs familles qui étaient là, plusieurs découvraient d’ailleurs la cabane à sucre pour la toute première fois!

Les SFLiens à la cabane à sucre

L’effet #WAQ et ce qu’il a changé pour l’industrie du Web à Québec

Jonathan Parent, directeur général du Web à Québec et stratège Web indépendant, explique ce que le « WAQ » a changé à Québec en compagnie d’Anick Tardif, directrice du bureau de Québec de Savoir-faire Linux…

Au terme de la troisième édition du Web à Québec, cette conférence communautaire annuelle qui rassemble l’ensemble de l’industrie Web de la région de Québec depuis 2011, Jonathan Parent, directeur général de l’évènement et stratège Web indépendant, explique ce que le « WAQ » a changé à Québec en compagnie d’Anick Tardif, directrice du bureau de Québec de Savoir-faire Linux et chargé de projets de notre studio Web, Savoir-faire Linux | L3i.

La vidéo est sous-titrée en français (Canada) ➚  cc 

« Ce qui a changé avec les années, explique Jonathan, c’est qu’un véritable esprit de « coopétition » s’est installé. Les gens ont compris qu’il y a, à Québec, un gros marché pour faire du Web et que tout le monde y a sa part. Si on se met ensemble pour faire grandir la tarte plutôt que de se chamailler pour les pointes, tout le monde y gagne. »

Côté entreprises, Anick Tardif témoigne de l’intérêt que cet événement représente : « En tant que « supporteur », donc partenaire qui vient chercher un peu de visibilité, on veut être présent, on veut partager, on tient à démontrer qu’on est en accord avec ces valeurs-là. » Au-delà de la promotion, c’est la faisabilité-même de l’évènement qu’il convient de soutenir, explique-t-elle, car « tout le monde a soif de savoir ce qui se passe ailleurs, de se mettre à jour, d’aller approfondir des compétences et en acquérir de nouvelles. »

Pistes

Sylvain Bouchard et l’équipe des Verts remportent le Iron Web 2013!

Vidéo: les leaders des « Rouges » et des « Verts », les 2 équipes de hackers du Iron Web 2013, expliquent leur vision de cette expérience à laquelle ils participaient tous les deux pour la seconde fois.

Chez Savoir-faire Linux, nous pensons que ce n’est pas un hasard si nous sommes associés, pour la deuxième année consécutive, à l’équipe gagnante du Iron Web. L’objectif de cette compétition de 3 jours qui se tient chaque année en parallèle avec la conférence Le Web à Québec (1), c’est bien sûr le développement en 72 heures chrono d’une application Web à partir des données ouvertes de la Ville de Québec. Cependant, tous les participants finissent par décrocher la vraie récompense : une expérience hautement stimulante qui met sous pression des imaginations et des talents diversifiés, en même temps qu’un défi personnel. Un plaisir que nos équipes connaissent bien, même si les horaires de travail sont habituellement beaucoup plus raisonnables! 🙂

Dans la vidéo présentée ci-dessus, les leaders des « Rouges » et des « Verts » expliquent leur vision de cette expérience à laquelle ils participaient tous les deux pour la seconde fois. L’an dernier, ils étaient tous deux dans l’équipe des « Rouges » qui n’avaient pas gagné. En 2013, ils se retrouvaient face à face et savaient donc que la victoire de l’un allait, cette fois, entraîner la défaite de l’autre. Mais au fond, peu importe.

Pour Gregory Sanderson, le défi personnel que représente ce marathon créatif est rehaussé par la satisfaction d’utiliser le plein potentiel des logiciels libres afin de réaliser un projet qui bénéficie à l’ensemble de la communauté sociale. Même s’il n’a pas remporté la victoire, il est vrai que le travail de son équipe n’est pas perdu puisque son code est accessible et peut être librement réutilisé, tout comme celui du site auquel la victoire a été accordé et dont tous les citoyens de la Ville de Québec pourront immédiatement bénéficier.

Sylvain Bouchard, leader de l'équipe des Verts qui a remporté le Iron Web 2013Quant à Sylvain Bouchard, développeur et chargé de projets chez Savoir-faire Linux, il pense avoir contribué à donner à son métier ses lettres de noblesse en participant à ce concours. « Quand je me regarde dans le miroir, dit-il, je ne vois pas un programmeur. Je vois quelqu’un qui aime rendre service aux gens, se rendre utile et faire en sorte que les gens soient heureux autour de lui. La programmation, ce n’est qu’un des moyens qui me permet d’arriver à cette fin-là. C’est juste qu’il s’avère que c’est celui pour lequel je suis payé. »

Ce métier, en effet, ce n’est pas qu’un gagne-pain. C’est avant tout une pratique intellectuelle qui se fonde sur des valeurs et qui vise des objectifs supérieurs aux intérêts d’un seul individu. Merci aux dix programmeurs qui ont participé à cette troisième édition du IronWeb afin de nous le rappeler.

Pistes complémentaires

Savoir-Faire Linux vs. Régie des rentes du Québec

La question n’est pas de savoir si telle technologie est meilleure que telle autre. La question, c’est de savoir si le processus d’appel d’offres mis en place par le Gouvernement du Québec a été ou non correctement appliqué dans l’octroi d’un important contrat de mise à jour des postes de travail informatiques de la Régie des rentes du Québec.

La question n’est pas de savoir si telle technologie est meilleure que telle autre. La question, c’est de savoir si le processus d’appel d’offres mis en place par le Gouvernement du Québec a été ou non correctement appliqué dans l’octroi d’un important contrat de mise à jour des postes de travail informatiques de la Régie des rentes du Québec.

Tel est, en substance, ce que m’a expliqué Benoit Grégoire, directeur général de Savoir-Faire Linux, qui témoignait la semaine dernière au procès opposant son employeur à ce puissant ministère. L’entrevue a eu lieu à la toute fin du Confoo Report, alors que nous venions de discuter d’une tout autre question, soit la diversité méconnue des systèmes de bases de données. Seul point commun : la diversité méconnue 😉

En ce qui me concerne, mon opinion est faite, mais j’espère que ce témoignage public ― Savoir-Faire Linux cultive cette élégance très XXIe siècle de pratiquer la transparence ― à la fois honnête et prudent vous aidera à faire la vôtre. Sinon, demandez à Google ce qu’il en pense ou tapez-vous des vidéos plus divertissantes sur la RRQ 😉

Ah oui ! J’oubliais… Le Gouvernement du Québec persiste dans l’opacité et son Centre de services partagés (CSPQ) se montre décidément très mauvais joueur. À mon humble avis de communicateur d’images et de journaliste citoyen, il devrait plutôt flairer l’incendie qui couve et régler le problème en bon père de famille avant que l’Opposition officielle ne s’en empare et réclame une autre commission d’enquête sur ses chantiers de construction informatique. Surtout que SFL, voyez-vous, le domaine de la construction, elle en connait un bout 😉

Divulgation et appendices

  • Ce billet a été rédigé dans Google Chrome 4.0 turbinant sous Windows 7 dans un ordinateur portable de marque Lenovo made in China.
  • La capsule vidéo n’a (hélas!;) reçu aucun soutien financier de Savoir-Faire Linux, ni d’aucun gouvernement, ni d’aucune multinationale basée dans le Nord-Ouest des États-Unis. En revanche, elle a été co-produite par moi-même Confoo.CA, Kindo Communications et INBOX International, que je félicite pour leur foi dans la communication durable.
  • N’hésitez pas à vous en emparer car, ayant été payée, cette vidéo peut circuler librement (BY-SA), et profitez aussi des versions téléchargeables de la colonne de droite.
  • Pour connaitre les suites de cette affaire, suivez @sflrrq, abonnez-vous au flux de Cyrille Béraud et lisez de bons journaux (pas ceux-là, malheureusement).

Entrevue-éclair avec l'humoriste Bruno Coppens

Muriel Ide m’a invité à découvrir l’humour verbo-moteur de Bruno Coppens à la Maison de la Culture Maisonneuve, ce mardi 20 octobre. En écoutant quelques extraits de ses sketches, j’ai immédiatement pensé à Sol, le personnage clownesque incarné par Marc Favreau qui, comme lui télescopait les images et les mots dans un délire verbal saturé de « jouit-sens » poétique. Une affinité que l’humoriste belge ne conteste pas, bien au contraire.

Car le hasard voulait qu’il déjeunât tout près de chez moi, au Laïka, en ce dimanche midi. J’en profitais pour réaliser cette entrevue-éclair, l’interrogeant notamment sur sa relation avec notre clown national…