Le droit d’auteur à l’ère du remix et du copier/coller

▲ Image: CC-BY-SA Rasmus Olsen

Copier/coller, «remixer» des informations et des opinions provenant de sources diverses, citées ou anonymes, c’est le travail (complexe s’il est bien fait) auquel se livrent journalistes, professeurs, juristes et autres communicateurs depuis des siècles. La copie et la réutilisation de contenus sont inhérents au fait même de communiquer. Ce sont, à mon avis, des droits d’auteur fondamentaux. Encore faut-il les exercer adéquatement. Inspiration :


La directrice exécutive de l’école de journalisme de Sciences-Po a été suspendue après voir été accusée de copier-coller des extraits d’articles sans citer ses sources. On peut estimer qu’il s’agit de plagiat. Pas si simple. - par Xavier de La Porte | Rue 89
Face aux saintes-nitouches du plagiat, défendons le copier-coller – Rue89

Le « copyright » est effectivement, à mes yeux, une déviance, un asservissement de la pensée engendré par le système capitaliste et l’industrialisation de la culture. Il existe aujourd’hui des licences de « copyleft » permettant heureusement de libérer la plupart des contenus tout en en documentant les sources — emprunts d’images, de mots et d’idées — et d’encadrer ainsi leur libre circulation de façon fluide et respectueuse. Les licences Creative Commons en font partie.

Tous les contenus que je produis depuis des lustres (textes, photos, vidéos), pour moi-même et mes clients, à de rares exceptions près (vie privée, demandes spéciales), sont placés sous ces licences. Cela ne m’empêche ni d’en être (humblement) fier, ni d’en tirer mes (modestes mais dignes) moyens de subsistance.

Est-ce que ce concept s’applique aussi aux œuvres littéraires et artistiques plus achevées?

  • Non, dans une logique capitaliste et industrielle héritée du XXième siècle.
  • Oui, dans une logique contemporaine renouant avec les siècles et les millénaires antérieurs.

Ma conviction, c’est que le copyright est à la pensée humaine ce que le pétrole est à l’atmosphère: un puissant moteur économique et industriel, certes, mais à terme une aberration létale mais (espérons-le!) passagère.

The ‘Ron + Andrea = WordPress’ Story

This is a welcome gift for Ron and Andrea « dot com » Rennick. They traveled from New Brunswick thus summer again to speak and meet friends at the Wordcamp Montreal 2011. We are glad and lucky to have them. Woohoo !

July 7 2011 – This is a welcome gift for Ron and Andrea « dot com » Rennick. They traveled from New Brunswick thus summer again to speak and meet friends at the Wordcamp Montreal 2011. We are glad and lucky to have them. Woohoo !

Last year Ron and Andrea shared with me a casual interview that I kept secret in my king’s treasure for a while. Just like fine wines cool video portraits only get better with time 🙂

🙂 This one was recorded on July 11, 2010 at #wcmtl 2010.
🙂 Licence: Creative Commons BY
🙂 Still shots by Elida Arrizza.


	

Entrevue-éclair avec l'humoriste Bruno Coppens

Muriel Ide m’a invité à découvrir l’humour verbo-moteur de Bruno Coppens à la Maison de la Culture Maisonneuve, ce mardi 20 octobre. En écoutant quelques extraits de ses sketches, j’ai immédiatement pensé à Sol, le personnage clownesque incarné par Marc Favreau qui, comme lui télescopait les images et les mots dans un délire verbal saturé de « jouit-sens » poétique. Une affinité que l’humoriste belge ne conteste pas, bien au contraire.

Car le hasard voulait qu’il déjeunât tout près de chez moi, au Laïka, en ce dimanche midi. J’en profitais pour réaliser cette entrevue-éclair, l’interrogeant notamment sur sa relation avec notre clown national…

Et les nominés du tirage au sort d'une WEB VIDÉO GRATUITE sont…

Le premier «twit» de 13h50Quelle aventure ! Pour mémoire, j’ai lancé un appel à tous sur Twitter et Facebook vers 13h50, hier, implorant l’aide de mes contacts afin d’atteindre les 100 « fans » nécessaires à l’octroi d’une URL personnalisée pour ma page « commerciale » Facebook. Je venais tout juste de la sortir de mes boîtes — ah, la folie du déménagement de juillet ! 😉

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Michael Jackson, le performer posthume Dolby stéréo et multi-angle HD

Installez Flash Player!

Dans ce podcast vidéo tout à fait expérimental, je parle des Évangiles, de Gregory Marshall, d’Alain Baschung et du prochain CD/DVD/Blu-Ray de devinez qui ? Eh bien oui : Michael Jackson.

Agacé par l’hypermédiatisation grotesque du décès de ce dernier, je m’étais livré, la semaine dernière, à quelques tweets faciles qui ont peut-être blessé les âmes généreuses et sensibles, ai-je pensé après coup. Puis j’ai eu la révélation du leg ultime laissé par le « Roi de la Pop » à l’humanité : une performance scénographique complète posthume filmée en HD multi-angle / Dolby FX stéréo.

Mea culpa. Grâce à l’impénétrabilité des voies du Show Business, nous assisterons peut-être, cet automne, à la première Résurrection numérique du troisième millénaire. Malgré ses fameuses lunettes noires, je reconnais que le grand petit Michael avait de la vision.

PKP et la synergie convergente totale de toute !

Hier soir, caméra en main, j’ai eu le plaisir d’assister au premier gala des Grands Prix du journalisme indépendant organisé par l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ). Le programme de la soirée alternait périodes de cocktail/réseautage et remises de prix. L’AJIQ avait confiée l’animation de la soirée à Christian Vanasse, humoriste et membre du fameux groupe des Zapartistes.

Les médias imprimés de masse étant actuellement en pleine crise existentielle, il n’est pas abusif de dire que ce sont les journalistes pigistes qui sont les premiers à (ne pas) en faire le(ur)s frais. Flairant la déprime, le comédien s’est donc livré à une savoureuse imitation de Citizen Karl, alias Pierre-Karl Péladeau, grand patron du Groupe Québécor et adepte de la convergence des médias (à ne pas confondre avec l’autre Citizen Karl, alias Lagerfeld celui-là).

Prise 2 pour le vidéoblogue de José Navas/Compagnie Flak

Après une rapide tournée en Allemagne avec la Compagnie Flak, José Navas, danseur et chorégraphe québécois d’origine vénézuélienne, était de retour cette semaine à Montréal. En compagnie de Laurence Wegscheider, responsable du marketing et des communications, nous avons fait le point sur le travail restant à faire avant de mettre à l’eau le prochain véhicule du chorégraphe sur Flak.org.

Après une rapide tournée en Allemagne avec la Compagnie Flak, José Navas, danseur  et chorégraphe québécois d’origine vénézuélienne, était de retour cette semaine à Montréal.

En compagnie de Laurence Wegscheider, responsable du marketing et des communications, nous avons fait le point sur le travail restant à faire avant de mettre à l’eau le prochain véhicule du chorégraphe sur Flak.org.  Comme je le mentionnais récemment, fini le Flash ! Il s’agira d’un vidéoblogue relax à saveur intimiste, artistique, conviviale et didactique.

Voici donc la seconde capsule vidéo qui traite cette fois de méditation en mouvement. La danse offre en effet une expérience à la fois physique et sensible proche du Tai chi chuan , du Qi Gong, du shintaïdo et de plusieurs autres pratiques spirituelles orientales. C’est donc à un mariage du corps et de l’esprit que José nous convie dans ses trois dernières pièces, Portable Dances, Anatomies et « S », tout simplement.

Le chorégraphe José Navas se lance dans la communication Web Vidéo

Je suis extrêmement heureux de vous présenter, ce soir, la première capsule vidéo que j’ai réalisée pour la troupe de danse contemporaine montréalaise José Navas/Compagnie Flak. Elle a été tournée il y a quelques jours au Studio Flak, approuvée ce matin et mise en ligne ce soir, sur Facebook et Youtube, alors que José et les quatre excellents danseurs qui l’accompagnent sur scène s’envolaient pour l’Allemagne où ils vont présenter une nouvelle version de la pièce Anatomies.

Cette entrevue en anglais s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de communication Internet ambitieuse qui ne fait que commencer et qui risque de faire autant de musique que de bruit. Je brûle de vous en dire plus, mais en bon professionnel, je devrais rester discret pendant une dizaine de jours encore, jusqu’à ce que j’ai livré le nouveau site Web de la Compagnie.

Malheureusement, j’en suis incapable. Voici donc trois petits indices qui m’aideront à patienter :

  1. Comme il se doit quand l’on a autant de talent, de fans à choyer et d’images à offrir, il s’agira d’un vidéoblogue.
  2. Lequel sera propulsé par WordPress, le CMS léger le plus performant qui soit.
  3. De la technologie Flash qui rend le site actuel opaque aux moteurs de recherche, il ne restera qu’un lecteur vidéo.

Démystifier les adresses et la gouvernance d’Internet

En collaboration avec le chapitre québécois de la Internet Society (ISOC-Québec), l’ICANN organise une journée de conférence, le 23 novembre, à Montréal et à Québec. Les internautes soucieux de comprendre comment fonctionne Internet et comment ils peuvent participer, aussi modestement soit-il, à sa gouvernance assisteront avec grand intérêt à cette série de présentations.

Combien d’internautes savent-ils que l’adresse « www.google.com » n’est en fait qu’un alias commode pour désigner la « ferme de serveurs » résidant à l’adresse 72.14.205.99 du réseau Internet ? Probablement pas la majorité. Et combien ont entendu parler de l’ICANN, la Internet Corporation for Assigned Names and Numbers ? Encore moins. C’est pourtant cet organisme qui gère les noms de domaine et dont dépend en partie l’avenir d’Internet. *Notre* réseau.

En collaboration avec le chapitre québécois de la Internet Society (ISOC-Québec) et grâce aux infrastructures de la Téluq, l’ICANN organise une journée de conférence, le 23 novembre, simultanément à Montréal et à Québec. Les internautes québécois soucieux de comprendre comment fonctionne Internet et comment ils peuvent participer, aussi modestement soit-il, à sa gouvernance assisteront avec grand intérêt à cette série de présentations.

Pourquoi ? Parce que le réseau Internet, on le sait, a été construit pierre par pierre par ses propres usagers. Aujourd’hui, cependant, il est de plus en plus aux mains de grandes entreprises de télécommunications régionales, nationales et internationales qui l’exploitent afin — et c’est bien légitime — d’en tirer profit au nom de leurs actionnaires.

Si l’on ne s’en occupe pas, si l’on n’y prend pas garde, si la logique commerciale n’est pas modérée par la logique associative, scientifique et citoyenne qui a créé ce fantastique outil de communication, nous risquerions de ne plus pouvoir dire, un jour, que ce réseau est le nôtre. Les péages à l’entrée s’y multiplieraient au profit des plus riches et des plus influents. Voilà pourquoi il est de notre responsabilité de nous intéresser à ces questions.

Les internautes qui ne pourront pas se libérer le 23 novembre peuvent néanmoins mettre le site d’ISOC-Québec dans leurs favoris et même en devenir membre tout à fait gratuitement. Il est probable que les conférences seront disponibles en vidéo sur demande quelques semaines après l’événement.