Une vision citoyenne des lieux de culte à Outremont

Voici un extrait de la consultation publique du 1er décembre 2015 sur le projet de règlement municipal interdisant les lieux de cultes sur les artères commerciales de l’arrondissement d’Outremont. Rappelons que la création de nouveaux lieux de culte y est déjà interdite partout ailleurs.

Dans cet extrait vidéo, M. Guy Archambault, résident d’Outremont, ancien diplomate du Service extérieur canadien et ancien membre du Comité consultatif sur les relations intercommunautaires de l’arrondissement, exprime une approche réaliste mais respectueuse des droits fondamentaux, de la diversité culturelle et des intérêts de tous les Outremontais (car je pense qu’ils y gagneraient tous) face à cette question. C’est celle que la communauté hassidique et Les Amis de la rue Hutchison demandent aux citoyens de promouvoir et de défendre, au Conseil d’arrondissement comme dans cette pétition.

Une vision sectaire des lieux de culte à Outremont

Voici un extrait de la consultation publique du 1er décembre 2015 sur le projet de règlement municipal interdisant les lieux de cultes sur les artères commerciales de l’arrondissement d’Outremont. Rappelons que la création de nouveaux lieux de culte y est déjà interdite partout ailleurs.

M. Jean Larin, résident de l’arrondissement, ancien journaliste et directeur exécutif de Radio-Canada International, exprime un point de vue littéralement « sectaire » envers la minorité hassidique. Ce faisant, il révèle l’enjeu sous-jacent d’un projet de règlement qui, sans le dire ouvertement, vise à stopper l’expansion de cette communauté dans le quartier. Madame la Mairesse Marie Cinq-Mars doit s’y reprendre à deux fois pour l’arrêter, s’évertuant à balayer sous le tapis ce message tout en exprimant son admiration pour le messager.

J’aurais bien aimé qu’elle me gratifie de son admiration, moi aussi, en 2014… 😉

Projet Ring : décryptage d’un système de communication décentralisé et sécurisé

Comment Ring est-il né? Quelles sont ses caractéristiques fondamentales? Peut-on réellement parler de totale confidentialité? Quels sera sa feuille de route? Les réponses de Guillaume Roguez, directeur du projet Ring.

Join The Ring!Imaginez un logiciel libre de communication multimédia tellement ergonomique et immédiat qu’il ne requiert ni configuration spéciale, ni compte en ligne, ni mot de passe. Imaginez qu’il soit construit à partir des dernières technologies pair à pair (P2P), sécurisé avec les meilleurs standards de chiffrement, et que vous puissiez l’utiliser gratuitement, sans frais de licence, pour échanger de la voix et de la vidéo avec un ou plusieurs correspondants. Ce logiciel vient de naître. Il s’appelle Ring et en est à sa toute première version alpha.

Voici quelques précisions techniques recueillies auprès de Guillaume Roguez, consultant senior en logiciel libre chez Savoir-faire Linux et directeur du projet.

Comment Ring est-il né et quelles sont ses caractéristiques fondamentales?

Guillaume RoguezRing est l’évolution d’un ancien projet, SFLPhone, qui a mûri au cours des dix dernières années et qui reposait sur l’ancien concept des données centralisées. Le changement des technologies et du monde en général a été le cadre directeur de ce logiciel : nous avons complètement réécrit les couches profondes et décidé de le doter de caractéristiques si nouvelles et révolutionnaires que nous devions en changer le nom.

Le concept essentiel est la décentralisation. Ring implémente le DHT : une technologie permettant d’identifier et d’obtenir l’adresse IP de clients connectés à un système réparti en réseau. Du coup, il n’est plus nécessaire de passer par un serveur centralisé sous protocole SIP ou AIX2 pour localiser et appeler un correspondant — même si nous avons conservé ces options de protocole dans le logiciel pour ceux que cela intéresse.

En mode DHT, chaque compte Ring est identifié sur le réseau par une empreinte numérique personnelle communément appelée « hash », un code unique de 40 lettres et chiffres, lié à un certificat d’identification et à une paire de clés asymétriques pour le chiffrement de ses communications. Il s’enregistre lui-même en distribuant son identité non pas à un mais à des « serveurs » équivalents, chaque machine agissant en effet comme serveur d’identité pour les autres. Ces machines peuvent apparaître, disparaître et être remplacées par d’autres à tout moment. La table des hashs contenant l’ensemble des identités des utilisateurs connectés et leurs adresses IP à un instant donné est répartie entre toutes leurs machines.

Pour recourir à une analogie simple, disons que cela se passe un peu comme dans une rue d’un quartier résidentiel. On connaît ses voisins, mais pas les voisins des voisins de ses voisins. Pourtant, il sera facile de les trouver en interrogeant un premier voisin qui en interrogera un autre, et ainsi de suite. Différence notable : les réseaux numériques sont beaucoup plus rapides et efficaces que le bouche à oreilles. (rires)

Peut-on réellement parler de totale confidentialité?

Oui, dans la mesure où cette question est ramenée là où elle résidait auparavant, soit au niveau humain. Quand vous communiquez avec quelqu’un, vous le faites avec confiance envers cette personne. Ring fait en sorte que cette confiance soit conservée et fiable.

Technologiquement, le chiffrement est basé sur le système bien connu des clés asymétriques, avec clé publique et clé privée. Ring utilise cette dernière pour chiffrer les communications sortantes. La clé privée n’est stockée que sur votre machine et n’en sort jamais : vous seul en posséder la copie. Même si une entité quelconque interceptait les paquets de données que vous échangez, vous pouvez être certain qu’elles ne pourra pas en tirer profit.

Un autre aspect très important de la sécurité, c’est le fait que Ring est un logiciel libre sous licence GPLv3. Son code source réside sur les serveurs publics de Savoir-faire Linux. Celui de ses dépendances logicielles est disponible sur les serveurs publics de leurs communautés respectives. Bref, tout est libre, tout est accessible, tout est transparent!

L’utilisateur avancé peut d’ailleurs nous aider à corriger les problèmes : nous acceptons volontiers les contributions. On s’attend à ce que les gens nous fassent part de ce qui ne va pas afin qu’on le corrige, mais ils peuvent aussi le corriger eux-mêmes et nous soumettre leurs correctifs. C’est ce que l’on faisait déjà avec SFLPhone et cela fonctionne très bien.

Quels systèmes d’exploitation Ring supporte-t-il et quelle est sa feuille de route?

Fin avril, nous avons ouvert au public une version alpha, encore très embryonnaire, pour les systèmes 64 bits basée sur Linux (Ubuntu 14.04/14.10 et Fedora 20/21) et Mac OSX. Nous l’avons bien entendu déjà testée à l’interne et avec quelques geeks ici et là, mais nous devons vérifier si tout se passe bien sur un grand réseau distribué. On s’attend à recevoir beaucoup de commentaires et à devoir corriger quelques problèmes. C’est précisément le but de cette première version.

Par la suite, nous aborderons la phase bêta en y ajoutant des fonctionnalités plus avancées et avec deux objectifs principaux :

  • Premièrement, la fréquence. Nous voulons en effet être très proches des retours et des besoins de la communauté. Nous offrirons donc des mises à jour fréquentes.
  • Deuxièmement, l’interopérabilité. Nous allons travailler sur les plate-formes mobiles comme Android et, parallèlement, sur un portage Windows qui est déjà bien avancé.

Il est en effet dans la logique et les valeurs du logiciel libre de rendre nos outils accessibles au plus grand nombre de personnes possible. Nous avons donc développé Ring en gardant constamment à l’esprit le fait qu’il devait être portable sur un maximum d’architectures. On pense bien entendu aux ordinateurs de bureau et aux plate-formes mobiles, mais aussi (et peut-être même surtout) aux systèmes embarqués qui vont devenir, avec l’Internet des objets, des plate-formes très sensibles dans les années à venir.

» Propos recueillis par ring:6a8da1380eb39e06d76634944384022ca92da937

Vidéo: Un schéma vaut mille mots (Étienne Juliot, Obéo)

Étienne Juliot présente sa société, Obeo, dont il annonce l’implantation au Canada…

22 août 2014 – Étienne Juliot, fondateur et vice-président d’Obéo, présente cette société de logiciels open-source française, important contributeur de la Fondation Eclipse, qui propose des solutions de modélisation sur-mesure, ouvertes et adaptables. Il annonce également l’implantation d’Obeo au Canada, qui y est maintenant représentée par Marc Paganelli, en partenariat avec Savoir-faire Linux qui lui apporte son expertise et son soutien.

Le Web à Québec, du développement à la communication Web… et plus loin encore!

«S’il est essentiel que les développeurs comprennent les enjeux de leurs clients, il est également important que ceux-ci se familiarisent avec les enjeux techniques du Web.» Mélissa Langlais et Anick Tardif.

Emilien Edmond

La semaine dernière, j’ai eu la chance de passer une journée au Web à Québec, alias #WAQ15, en compagnie de 800 « passionnés du numérique ». Le matin, j’ai filmé la conférence présentée par Émilien Edmond sur l’état des logiciels libres pour le design. Puis, le midi, j’ai croisé plusieurs collègues et amis, développeurs et communicateurs Web, de Québec et de Montréal, pour une fois tous réunis au même moment et au même endroit.

L’après-midi, j’ai pris quelques photos dans la salle Savoir-faire Linux où avait lieu la piste dite « technique » du WAQ. Je ne sais pas si c’est la qualité du programme concocté par les organisateurs, la déco soigneusement orchestrée par Mlle Marianne, les « ubergeek goodies » tirés au sort en fin de journée ou tout cela à la fois qui a enflammé la #salleSFLX, mais ce qui est sûr, c’est que celle-ci était bondée et ses présentations très appréciées.

WAQ15

Spécialiste des médias sociaux, Mélissa s’implique comme bénévole

Avant de partir, j’ai enregistré cette conversation entre Mélissa Langlais, spécialiste web et médias sociaux chez notre client et partenaire GESTEV, et Anick Tardif, directrice du Bureau de Québec et des Solutions Web chez Savoir-faire Linux.

La discussion porte sur la nature de l’expérience que Mélissa est en train de vivre. Elle aurait pu assister au WAQ en simple participante, mais elle a choisi de s’y investir comme bénévole. De plus, elle a assisté à une conférence technique dont les principaux concepts, au-delà de certains aspects qui la dépassaient, lui ont permis de mieux appréhender la problématique technologique.

S’il est essentiel que les développeurs comprennent les enjeux de leurs clients, il est également important que ceux-ci se familiarisent avec les enjeux techniques du Web.

Cette empathie réciproque explique peut-être en partie la longévité de notre relation de travail avec GESTEV qui non seulement perdure mais s’enrichit depuis des années.

Il me semble aussi que la communauté numérique de Québec forme une grande famille, du développement à la communication et au marketing Web. La pluridisciplinarité constituant un atout important pour le succès des projets numériques, Québec dispose là d’un avantage sur Montréal où la communauté, aussi talentueuse mais beaucoup plus importante, a tendance à se fragmenter en silos autour d’un métier, d’une technologie ou d’un champ d’intérêt particulier.

Ajoutez à cela l’environnement naturel, l’absence de clivage linguistique et l’osmose entre les secteurs public et privés, et vous avez des conditions gagnantes pour faire de la région de Québec un pôle important de l’économie numérique canadienne.

DevOps au quotidien : d’OpenStack à l’intégration continue !

Avec DevOps, on n՚a pas encore atteint la grande fusion collective, mais on dispose d՚une sorte de catalogue d՚infrastructures qui permet, mine de rien, de gagner beaucoup de temps.

Voici donc la vidéo de la présentation du 8 décembre dans laquelle Jonathan Le Lous présentait le concept de DevOps en relation avec les technologies d’Infrastructure-Service (IaaS) comme OpenStack, et de Plateforme-Service (PaaS) comme OpenShift. Il décrivait ainsi l’évolution des processus de collaboration entre les administrateurs systèmes et les développeurs telles que nous la vivons, au quotidien, chez Savoir-faire Linux.

En transcrivant la vidéo, il m’est apparu que ce texte était fort intéressant, mais qu’il se lirait mieux sous forme d’entrevue. L’innovation, chez nous, ne connaissant pas de limites, je l’ai adapté selon les termes de la licence Creative Commons. Voici donc cette passionnante « non-entrevue ». 😉

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4 vidéos pour comprendre DevOps, OpenStack et OpenShift

Voici les vidéos des quatre présentations de notre séminaire de découverte d՚OpenStack et OpenShift du mois dernier. Une mine d՚information pour les pros des infrastructures TI et du développement!

Le mois dernier, nous vous proposions de découvrir OpenStack et OpenShift lors d’une conférence privée d’une demi-journée co-organisée avec nos amis et partenaires de chez iWeb, eNovance et Red Hat. Nous avons filmé les quatre présentations de Montréal. Les vidéos sont maintenant en ligne sur notre chaîne Youtube. Elles contiennent beaucoup d’informations fort utiles pour les professionnels des infrastructures et du développement, tant au niveau des concepts généraux que du partage de connaissances techniques.

(1) DevOps(2) OpenStack(3) OpenStack(4) OpenShift

DevOps: de l’IaaS à l’intégration continue

Jonathan Le Lous, directeur du département Infrastructures et meneur de pratique Infonuagique chez Savoir-faire Linux, expose la réalité actuelle du DevOps, cette boucle vertueuse reliant aujourd’hui les développeurs et les administrateurs de systèmes grâce à la mise en place d’outils d’intégration adéquats, à la flexibilité des plateformes infonuagiques et, surtout, à la communication et la collaboration, deux valeurs fondamentales de l’open-source pas toujours évidentes à mettre en oeuvre. 😉


Cloud public Openstack en production

Boris Deschenes, architecte Cloud chez iWeb, présente un retour d’expérience concret et détaillé du déploiement d’infrastructure de nuages OpenStack dans un centre de données régional.


OpenStack en action: défis et solutions

Émilien Macchi, ingénieur logiciel chez eNovance (acquise par Red Hat cette année), présente l’état d’OpenStack, de son architecture à ses principaux cas d’utilisation, des défis posés par son déploiement à des solutions concrètes permettant de les surmonter.


Introduction à OpenShift #PaaS

Martin Sauvé, architecte de solutions Middleware chez Red Hat, présente OpenShift, la technologie de plateforme-service (PaaS) open-source de Red Hat qui permet d’automatiser le déploiement d’applications sur une infrastructure-service (IaaS) OpenStack.

Pour toute information complémentaire concernant DevOps et ce que Savoir-faire Linux peut faire pour vous autour d’OpenStack et OpenShift, n’hésitez pas à contacter Jonathan. Vous trouverez d’autres liens utiles vers les sites Web et les comptes de médias sociaux de nos partenaires. Bons visionnements!

Sébastien Landry en tournage chez Savoir-faire Linux : communautés, grands espaces et plafonds hauts…

Pour les besoins d’une scène de son film, Sébastien Landry cherchait un bureau avec une belle atmosphère, un espace ouvert et des bureaux vitrés. Il a trouvé tout cela chez Savoir-faire Linux.

À l’été 2012, le réalisateur Sébastien Landry réalisait son premier long métrage, Un parallèle plus tard, qui est sorti en salle cet automne et dont l’action principale se déroule à Havre-Saint-Pierre, sur la Côte-Nord du Québec. L’une des premières scènes se passe dans une entreprise de sécurité informatique montréalaise. Le jeune cinéaste cherchait donc un bureau moderne, chaleureux, avec une belle lumière, un grand espace ouvert et des bureaux largement vitrés.

La vidéo est sous-titrée en français cc 

Le partage et l’entraide sont des valeurs communes à la culture de l’open-source et des jeunes créateurs qui, comme Sébastien, ont recours au pouvoir des communautés afin de réaliser leurs rêves. Malgré le dérangement que cela pouvait susciter en pleine semaine, nous avons donc accueilli l’équipe du film à bras « ouverts ».

À la fin de la journée de tournage, j’ai demandé à Sébastien de me parler de son expérience de socio-financement et des raisons pour lesquelles il avait choisi notre bureau comme décor naturel.

Un MeetUp Python pour les codeurs de VFX, d’animations 3D et de jeux vidéo

Meetup Python. Ce nouvel événement vise à réunir les développeurs de l’industrie dans une communauté de pratique Python spécifique à leurs problématiques.

Montréal est l’une des grandes capitales de l’industrie du divertissement numérique et les principaux cadriciels de développement de cette industrie reposent, aujourd’hui, sur le langage Python. C’est à partir de ce constat que l’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD), en partenariat avec Savoir-faire Linux, a conçu Meetup Python. Ce nouvel événement vise à réunir les développeurs de l’industrie dans une communauté de pratique Python spécifique à leurs problématiques.

Vendredi dernier, quelques heures avant que les rues de Montréal ne soient livrées aux sorcières, vampires et morts-vivants, j’ai rencontré Christian Beauchesne, directeur du service aux entreprises et des projets spéciaux du NAD, qui m’en a présenté les grandes lignes, résumées cette vidéo :

Lors du premier Meetup qui aura lieu le 17 novembre 2014 à partir de 18h, dans les locaux de l’école, Éric Thivierge (Hybride Technologies) et Dave Lajoie (Digital District) présenteront leurs techniques et méthodes de travail dans ces domaines, tandis que Jordì Rìera (Savoir-faire Linux) donnera un aperçu des dernières nouveautés en matière d’utilisation de Python dans l’industrie du divertissement numérique.

Inscrivez-vous!

La véritable histoire de PyCon 2014-2015 à Montréal

La venue de « PyCon US » à Montréal, c’est une idée folle qui se concrétise cette semaine après quatre ans de rêve éveillé, de réflexion, de travail acharné et de collaboration. Entrevue…

La venue de « PyCon US » à Montréal, c’est une idée folle qui se concrétise cette semaine, après quatre ans de rêve éveillé, de réflexion lucide, de travail acharné et, surtout, de collaboration.

Il y a quelques semaines, j’ai voulu connaître la genèse et les principaux enjeux de cette histoire. À l’issue d’une réunion de travail chez Savoir-faire Linux, j’ai demandé à Mathieu Leduc-Hamel et Davin Baragiotta de me la raconter, ouvrant grand mes yeux et mes oreilles numériques afin de vous la partager. Voici donc toute l’histoire, en 4 vidéos d’une durée totale de 15 mn.

Il était une fois… PyCon Montréal CC BY-SA

Mathieu Leduc-Hamel, président de Montréal Python, et Davin Baragiotta (membre de l’équipe d’organisation de Montréal Python et développeur chez Savoir-faire Linux) passent en revue le programme de la conférence nord-américaine PyCon 2014 et des différentes activités qui se succèdent, du 9 au 17 avril, au Palais des Congrès de Montréal et ailleurs…

Yannick-Gingras-par-Simon-Law-cc-by-saDavin et Mathieu ouvrent leur boîte à souvenirs et nous replongent en 2010. La paternité de l’idée revient à Yannick Gingras, qui était alors président de Montréal Python et un participant assidu de PyCon, dont il fut co-président de 2011 à 2012. Le projet évolue ensuite grâce à un premier contact institutionnel du côté de Montréal International et prend véritablement forme lorsque Tourisme Montréal embarque dedans à pieds joints.

En 2011, à Atlanta, la Free Software Foundation est impressionnée par l’implication de la communauté et l’état d’avancement du projet. C’est gagné! L’année suivante, Diana Clark et David Wolever organisent le premier PyCon Canada, ce qui renforce l’expertise canadienne quant à ce genre d’événement. C’est ainsi que Diana Clarke a accepté d’assumer la présidence de PyCon, cette année, aux côtés de Mathieu…

Cyril Robert (photo: Simon Law, CC BY-SA)Rien ne serait donc arrivé si le groupe Montréal Python n’avait pas tout d’abord incarné, dynamisé et développé le dynamisme et la créativité de la communauté montréalaise. La Python Software Foundation, qui est « une machine bien rôdée », y a eu recours en tant qu’organisme facilitateur, carnet de contacts et réserve de chargés de projets bénévoles.

À l’instar de Savoir-faire Linux, plusieurs entreprises locales, appuient Montréal Python dans ses activités régulières. Logiquement, plusieurs d’entre elles l’ont également suivi en investissant dans un partenariat de commandite avec PyCon 2014…

Sur les 2 500 participants attendus à PyCon 2014, au moins 1 500 arrivent de partout aux États-Unis. Ces déplacements vont générer des retombées économiques immédiates, mais également à plus long terme : rehaussement de l’image touristique, de la renommée technologique et des liens économiques de la ville.

À PyCon, les entreprises montréalaises se positionnent aux côtés des chefs de file de l’industrie numérique nord-américaine. Elles ont l’opportunité de rencontrer un grand nombre de développeurs hautement qualifiés et d’en attirer certains vers les rives du Saint-Laurent. Au final, cette visibilité dynamisera nos entreprises et, selon Mathieu Leduc-Hamel, pourrait les amener à offrir de meilleurs salaires aux membres de la communauté.

La boucle est bouclée! 🙂

Entrevue à code ouvert avec Karen Sandler lors du Montreal Gnome Summit 2013

Le 12 octobre 2013, nous avions le privilège de recevoir le Gnome Summit annuel à Montréal et, en soirée, d’organiser une rencontre avec la communauté dans nos bureaux. C’est ainsi que les principaux développeurs de Gnome et les hackers locaux fraternisèrent autour d’un buffet et de quelques verres. Ils y prirent manifestement pas mal de plaisir puisque l’événement, qui devait se terminer vers 21h, s’est finalement étiré bien au-delà des 23h. 🙂

Au cours de la soirée, Karen Sandler, directrice générale de la Gnome Foundation, a aimablement accepté de répondre à quelques questions sur ce sommet Gnome, mais aussi sur la situation de l’open-source dans le monde. Elle nous explique notamment pourquoi le « Boston » Summit a désormais lieu à Montréal une année sur deux et présente les principaux sujets techniques à l’agenda de ce « hackfest » Gnome, notamment la question de l’accessibilité du poste de travail. Également, elle nous donne son opinion sur l’acceptation de l’Open Source dans le monde et sur le travail qui reste à faire afin que nous puissions réellement vivre dans un monde numérique meilleur.

Le Montréal Gnome Summit 2013 était commandité par la FQCIL (Fédération québécoise des communautés et industries du Libre) et Savoir-faire Linux. Plus de détails dans le billet précédent.

Important discours du ministre Stéphane Bédard sur le logiciel libre chez Savoir-faire Linux à Québec

Jeudi dernier, Savoir-faire Linux inaugurait officiellement ses nouveaux locaux sur la rue de la Couronne, à Québec. Deux semaines après l’adoption unanime par l’Assemblée nationale du Québec d’une motion historique sur le logiciel libre, le président du Conseil du Trésor et ministre de l’Administration gouvernementale, M. Stéphane Bédard, saisissait l’occasion pour préciser publiquement sa pensée sur cette question…

Inauguration Bureau Québec

Benjamin Jébrak dans Direction informatique : Présence ministérielle à l’inauguration des locaux de SFL à Québec

Jeudi dernier, Savoir-faire Linux inaugurait officiellement ses nouveaux locaux sur la rue de la Couronne, à Québec. Deux semaines après l’adoption unanime par l’Assemblée nationale du Québec d’une motion historique sur le logiciel libre, le président du Conseil du Trésor et ministre de l’Administration gouvernementale, M. Stéphane Bédard, saisissait l’occasion pour préciser publiquement sa pensée sur cette question, en présence de ses collègues du Parti Libéral et de la CAQ ainsi que d’une quarantaine d’invités et 20 employés de l’entreprise.

Jean-Nicolas Blanchet dans Le Journal de Québec :
Linux dans Saint-Roch: Le logiciel libre prend du galon

Avant de céder la parole au ministre (voir la vidéo plus bas), Cyrille Béraud, président de Savoir-faire Linux, rappelait son appréciation de la méthode collaborative employée pour faire avancer le dossier au plus haut niveau des instances gouvernementales. Au cours de l’année écoulée, le ministre Bédard a en effet mis en place et pris activement part à une table de concertation entre le gouvernement, la fonction publique et des représentants de l’industrie québécoise du logiciel libre. Puis a suivi la création du Centre d’expertise en logiciel libre (CELL), la mise en place de projets phares et de centres spécialisés en région, puis cette motion — symbolique, certes, mais ô combien importante afin de faire passer le message au sein de la fonction publique et de la population.

Yves Therrien dans Le Soleil : Nouveaux locaux, nouvelle accréditation et nouveau contrat pour Savoir-Faire Linux

Saluant le récent succès international de l’entreprise, le ministre abandonnait ses notes pour livrer un discours spontané dans lequel il rappelait notamment qu’« il faut donner une place plus grande au logiciel libre. (…) Le Québec en tire un avantage collectivement et les finances publiques aussi. (…) Dans le domaine informatique, il y a un problème de concurrence. On a intérêt à maximiser cette concurrence, à s’ouvrir. »

Comme M. Béraud le rappelait à M. Bédard, celle-ci est loin d’être terminée: « Le logiciel libre, c’est un peu un vélo, a-t-il lancé. Si vous arrêtez de pédaler, on va tomber tout de suite! » Ce sur quoi le ministre a tenu à le rassurer ainsi: « Au niveau des contrats publics, (…) nous avons avancé mais notre objectif est d’arriver rapidement là-dessus d’ici la fin du mois de décembre. (…) On va continuer à travailler en collaboration, de façon à être toujours en avant de la parade. »


Visionnez l’intégralité des discours prononcés par MM. Béraud et Bédard sur Youtube.