Hydro-Québec: transition énergétique et communication responsable

Contrairement à ce que certains peuvent penser, la « Baie James du XXIème siècle » ne consiste pas à développer de nouveaux mégaprojets hydroélectriques mais plutôt à ce qu’Hydro-Québec s’engage totalement dans la transition énergétique. Celle-ci passe pas un important changement de culture qui a peut-être déjà commencé. Son PDG prônait en effet récemment une communication plus responsable.

Continuer la lecture de « Hydro-Québec: transition énergétique et communication responsable »

Projet Ring : décryptage d’un système de communication décentralisé et sécurisé

Comment Ring est-il né? Quelles sont ses caractéristiques fondamentales? Peut-on réellement parler de totale confidentialité? Quels sera sa feuille de route? Les réponses de Guillaume Roguez, directeur du projet Ring.

Join The Ring!Imaginez un logiciel libre de communication multimédia tellement ergonomique et immédiat qu’il ne requiert ni configuration spéciale, ni compte en ligne, ni mot de passe. Imaginez qu’il soit construit à partir des dernières technologies pair à pair (P2P), sécurisé avec les meilleurs standards de chiffrement, et que vous puissiez l’utiliser gratuitement, sans frais de licence, pour échanger de la voix et de la vidéo avec un ou plusieurs correspondants. Ce logiciel vient de naître. Il s’appelle Ring et en est à sa toute première version alpha.

Voici quelques précisions techniques recueillies auprès de Guillaume Roguez, consultant senior en logiciel libre chez Savoir-faire Linux et directeur du projet.

Comment Ring est-il né et quelles sont ses caractéristiques fondamentales?

Guillaume RoguezRing est l’évolution d’un ancien projet, SFLPhone, qui a mûri au cours des dix dernières années et qui reposait sur l’ancien concept des données centralisées. Le changement des technologies et du monde en général a été le cadre directeur de ce logiciel : nous avons complètement réécrit les couches profondes et décidé de le doter de caractéristiques si nouvelles et révolutionnaires que nous devions en changer le nom.

Le concept essentiel est la décentralisation. Ring implémente le DHT : une technologie permettant d’identifier et d’obtenir l’adresse IP de clients connectés à un système réparti en réseau. Du coup, il n’est plus nécessaire de passer par un serveur centralisé sous protocole SIP ou AIX2 pour localiser et appeler un correspondant — même si nous avons conservé ces options de protocole dans le logiciel pour ceux que cela intéresse.

En mode DHT, chaque compte Ring est identifié sur le réseau par une empreinte numérique personnelle communément appelée « hash », un code unique de 40 lettres et chiffres, lié à un certificat d’identification et à une paire de clés asymétriques pour le chiffrement de ses communications. Il s’enregistre lui-même en distribuant son identité non pas à un mais à des « serveurs » équivalents, chaque machine agissant en effet comme serveur d’identité pour les autres. Ces machines peuvent apparaître, disparaître et être remplacées par d’autres à tout moment. La table des hashs contenant l’ensemble des identités des utilisateurs connectés et leurs adresses IP à un instant donné est répartie entre toutes leurs machines.

Pour recourir à une analogie simple, disons que cela se passe un peu comme dans une rue d’un quartier résidentiel. On connaît ses voisins, mais pas les voisins des voisins de ses voisins. Pourtant, il sera facile de les trouver en interrogeant un premier voisin qui en interrogera un autre, et ainsi de suite. Différence notable : les réseaux numériques sont beaucoup plus rapides et efficaces que le bouche à oreilles. (rires)

Peut-on réellement parler de totale confidentialité?

Oui, dans la mesure où cette question est ramenée là où elle résidait auparavant, soit au niveau humain. Quand vous communiquez avec quelqu’un, vous le faites avec confiance envers cette personne. Ring fait en sorte que cette confiance soit conservée et fiable.

Technologiquement, le chiffrement est basé sur le système bien connu des clés asymétriques, avec clé publique et clé privée. Ring utilise cette dernière pour chiffrer les communications sortantes. La clé privée n’est stockée que sur votre machine et n’en sort jamais : vous seul en posséder la copie. Même si une entité quelconque interceptait les paquets de données que vous échangez, vous pouvez être certain qu’elles ne pourra pas en tirer profit.

Un autre aspect très important de la sécurité, c’est le fait que Ring est un logiciel libre sous licence GPLv3. Son code source réside sur les serveurs publics de Savoir-faire Linux. Celui de ses dépendances logicielles est disponible sur les serveurs publics de leurs communautés respectives. Bref, tout est libre, tout est accessible, tout est transparent!

L’utilisateur avancé peut d’ailleurs nous aider à corriger les problèmes : nous acceptons volontiers les contributions. On s’attend à ce que les gens nous fassent part de ce qui ne va pas afin qu’on le corrige, mais ils peuvent aussi le corriger eux-mêmes et nous soumettre leurs correctifs. C’est ce que l’on faisait déjà avec SFLPhone et cela fonctionne très bien.

Quels systèmes d’exploitation Ring supporte-t-il et quelle est sa feuille de route?

Fin avril, nous avons ouvert au public une version alpha, encore très embryonnaire, pour les systèmes 64 bits basée sur Linux (Ubuntu 14.04/14.10 et Fedora 20/21) et Mac OSX. Nous l’avons bien entendu déjà testée à l’interne et avec quelques geeks ici et là, mais nous devons vérifier si tout se passe bien sur un grand réseau distribué. On s’attend à recevoir beaucoup de commentaires et à devoir corriger quelques problèmes. C’est précisément le but de cette première version.

Par la suite, nous aborderons la phase bêta en y ajoutant des fonctionnalités plus avancées et avec deux objectifs principaux :

  • Premièrement, la fréquence. Nous voulons en effet être très proches des retours et des besoins de la communauté. Nous offrirons donc des mises à jour fréquentes.
  • Deuxièmement, l’interopérabilité. Nous allons travailler sur les plate-formes mobiles comme Android et, parallèlement, sur un portage Windows qui est déjà bien avancé.

Il est en effet dans la logique et les valeurs du logiciel libre de rendre nos outils accessibles au plus grand nombre de personnes possible. Nous avons donc développé Ring en gardant constamment à l’esprit le fait qu’il devait être portable sur un maximum d’architectures. On pense bien entendu aux ordinateurs de bureau et aux plate-formes mobiles, mais aussi (et peut-être même surtout) aux systèmes embarqués qui vont devenir, avec l’Internet des objets, des plate-formes très sensibles dans les années à venir.

» Propos recueillis par ring:6a8da1380eb39e06d76634944384022ca92da937

Vidéo: Un schéma vaut mille mots (Étienne Juliot, Obéo)

Étienne Juliot présente sa société, Obeo, dont il annonce l’implantation au Canada…

22 août 2014 – Étienne Juliot, fondateur et vice-président d’Obéo, présente cette société de logiciels open-source française, important contributeur de la Fondation Eclipse, qui propose des solutions de modélisation sur-mesure, ouvertes et adaptables. Il annonce également l’implantation d’Obeo au Canada, qui y est maintenant représentée par Marc Paganelli, en partenariat avec Savoir-faire Linux qui lui apporte son expertise et son soutien.

Le droit d’auteur à l’ère du remix et du copier/coller

▲ Image: CC-BY-SA Rasmus Olsen

Copier/coller, «remixer» des informations et des opinions provenant de sources diverses, citées ou anonymes, c’est le travail (complexe s’il est bien fait) auquel se livrent journalistes, professeurs, juristes et autres communicateurs depuis des siècles. La copie et la réutilisation de contenus sont inhérents au fait même de communiquer. Ce sont, à mon avis, des droits d’auteur fondamentaux. Encore faut-il les exercer adéquatement. Inspiration :


La directrice exécutive de l’école de journalisme de Sciences-Po a été suspendue après voir été accusée de copier-coller des extraits d’articles sans citer ses sources. On peut estimer qu’il s’agit de plagiat. Pas si simple. - par Xavier de La Porte | Rue 89
Face aux saintes-nitouches du plagiat, défendons le copier-coller – Rue89

Le « copyright » est effectivement, à mes yeux, une déviance, un asservissement de la pensée engendré par le système capitaliste et l’industrialisation de la culture. Il existe aujourd’hui des licences de « copyleft » permettant heureusement de libérer la plupart des contenus tout en en documentant les sources — emprunts d’images, de mots et d’idées — et d’encadrer ainsi leur libre circulation de façon fluide et respectueuse. Les licences Creative Commons en font partie.

Tous les contenus que je produis depuis des lustres (textes, photos, vidéos), pour moi-même et mes clients, à de rares exceptions près (vie privée, demandes spéciales), sont placés sous ces licences. Cela ne m’empêche ni d’en être (humblement) fier, ni d’en tirer mes (modestes mais dignes) moyens de subsistance.

Est-ce que ce concept s’applique aussi aux œuvres littéraires et artistiques plus achevées?

  • Non, dans une logique capitaliste et industrielle héritée du XXième siècle.
  • Oui, dans une logique contemporaine renouant avec les siècles et les millénaires antérieurs.

Ma conviction, c’est que le copyright est à la pensée humaine ce que le pétrole est à l’atmosphère: un puissant moteur économique et industriel, certes, mais à terme une aberration létale mais (espérons-le!) passagère.

Réflexion autour d’une promenade citoyenne

Marche citoyenne avec Mindy Pollak au coin de Bloomfield et de la rue LaurierMercredi dernier, en quittant mon bureau, je rejoignais ma voisine, Mindy Pollak, conseillère municipale du très multiculturel district Claude-Ryan d’Outremont, et Philipe Tomlinson, attaché politique de Projet Montréal et candidat défait, l’an dernier, dans le district adjacent. Je répondais à leur invitation à une promenade citoyenne dans les rues du quartier et j’en ressors avec l’impression que les choses évoluent dans le bon sens, à Outremont. À tout le moins, il semble encore possible d’y faire de la politique municipale de façon positive, constructive et rassembleuse.

Pendant près de deux heures, à la tombée de la nuit, notre petit groupe a déambulé dans les rues et les ruelles du quartier, s’arrêtant ici et là pour converser, spontanément et à loisir, du passé, du présent et de l’avenir. Ce faisant, nous nous sommes intéressés à plusieurs projets municipaux, des plus petits — tels le projet Fleurir De L’Épée, par exemple — au plus grand, à savoir le réaménagement prochain de la rue Laurier.

Album photo complet et commenté sur Flickr :

Promenade citoyenne à Outremont

Au fil du parcours, j’ai pu constater, une fois de plus, que Mindy Pollak entretient des relations chaleureuses et conviviales avec des citoyens de toute appartenance ethnique ou religieuse, contrairement à ce que certains laissent parfois entendre en ostracisant son appartenance à la communauté juive hassidique. Au contraire, la jeune conseillère s’intéresse à bien des dossiers outre ceux concernant directement cette communauté très présente dans le quartier. Son français est excellent. Elle éprouve le désir manifeste de servir le bien commun et l’harmonie en maintenant un lien avec tous les citoyens de bonne volonté. Je serais personnellement ravi que tous les acteurs de la politique locale décident de faire preuve d’autant de pragmatisme, d’ouverture et de simplicité.

Plus largement, je crois que la réconciliation des citoyens avec la politique municipale ne passe pas seulement par les données ouvertes, aussi souhaitables soient-elles, et la webdiffusion des conseils d’arrondissement. Elle doit encore et toujours s’appuyer sur des échanges directs, pédagogiques et conviviaux entre la population et ses représentants. C’est important pour la prospérité des partis politiques, bien sûr — ne soyons pas naïf : l’enjeu partisan n’était pas absent de cette promenade — et c’est également important pour redonner aux administrés le goût de soutenir plus activement la vie de *leur* cité.

Nouveau reportage 2.0: le Wordcamp Montreal Report

Mes activités de reporter Web vidéo indépendant m’ont amené à développer, au cours des quatre dernières années, une expertise assez rare dans le montage et l’opération de reportages événementiels « 2.0 » de ce genre, et ce au bénéfice des communautés concernées.

Le WordCamp Montreal Report est une série d’entrevues Web vidéo que je vais réaliser à Wordcamp Montreal 2010 (#WCMTL) avec une petite équipe de co-producteurs m’aidant à financer la production et à créer le contenu. Cette « anticonférence » dédiée à la plateforme de publication WordPress aura lieu pendant la fin de semaine des 28 et 29 août, à Montréal.

Comme mes reportages Confoo Report et webcom live, le WordCamp Montreal Report sera composé d’entrevues de ± 8 minutes avec des conférenciers, participants, commanditaires et organisateurs de l’événement. Nous réaliserons un minimum de 20 à 30 entrevues diffusées sous licence Creative Commons BY sur Youtube et, probablement, WordPress TV, afin de maximiser leur circulation et leur réutilisation.

Côté technique, je serai assisté de Mathieu Chartier (Kindoweb) avec qui j’ai travaillé à Confoo et à webcom 2010, sans parler des conférences du W3Québec. C’est lui qui m’a suggéré de monter ce reportage à Wordcamp et je dois dire que c’était une excellente idée.

Un partenariat média et communautaire

Depuis lors, j’ai contacté Brendan Sera-Shriar, co-organisateur de Wordcamp, que nous avions rencontré en février à Confoo. Brendan a examiné le projet avec le Comité organisateur de #WCMTL et nous a accordé un statut de « Partenaire Média » comprenant :

  • Des entrées pour l’équipe de co-production (voir plus bas);
  • Un espace de ±20 m2 pour le studio vidéo mobile dans le foyer principal;
  • L’accès au courant pour nos équipements;
  • l’autorisation de réaliser des entrevues avec qui nous voulons, pour autant que les intéressés acceptent 🙂

Car, bien entendu, ce reportage serait impossible sans la collaboration des conférenciers et participants. Pour être très précis, ce show est le leur. C’est leur travail et leur expertise que nous nous attacherons à explorer, promouvoir et célébrer. Nous ajouterons ainsi à l’événement une riche couche de conversations et d’idées lui procurant une portée plus large et une plus longue traine sur le Web.

En temps réel ou en différé ?

À l’instar du webcom live nous pourrions décider de webdiffuser l’émission sur Ustream en direct, puis d’en « pousser » les meilleurs moments sur Youtube. Cela implique cependant que nous disposions d’un accès Internet filaire dédié offrant une bande passante garantie, sans mur pare-feu ni filtrage mettrant en danger nos communications avec les serveurs de Ustream.

Wordcamp Montreal se déroulant pendant une fin de semaine d’été, je ne pense cependant pas qu’une webdiffusion en direct aurait beaucoup de succès. Il serait plus simple et plus efficace d’enregistrer les entrevues puis de les diffuser en qualité HD 720p quelques jours plus tard. Nous pourrions même les publier d’abord sur WordPress TV — bien qu’il soit impératif, pour en maximiser l’audience, de les diffuser également sur Youtube.

Un partenariat de co-production

Mes activités de reporter Web vidéo indépendant m’ont amené à développer, au cours des quatre dernières années, une expertise assez rare dans le montage et l’opération de reportages événementiels « 2.0 » de ce genre, et ce au bénéfice des communautés concernées. Ceci dit, il s’agit pour moi d’une activité primaire et je dois donc en tirer un revenu raisonnable, sans quoi je n’ai plus qu’à fermer boutique ou à me trouver un deuxième boulot de gardien de nuit. 😉

Mon modèle d’affaires innovant est le suivant :

  • J’estime le coût commercial de production d’un reportage de ce genre à ± 3000$, incluant les ressources humaines et l’équipement. C’est la valeur nominale de ce partenariat média.
  • Puisque Mathieu et moi-même sommes membres de la communauté WordPress, nous contribuerons au budget en nature à titre de co-producteurs. Les sommes restantes seront déboursées par d’autres partenaires intéressés à co-financer le show afin d’en tirer leurs propres bénéfices.
  • En échange de quelques centaines de dollars chaque co-producteur recevra en effet :
    • L’apparition de son logo corporatif à titre de co-producteur dans chaque vidéo (début et fin);
    • Le droit d’organiser et d’animer un certain nombre d’entrevues en personne, démontrant ainsi son intérêt, ses compétences et son expertise d’une façon subtile et non-intrusive — tout comme Marc-André Lanciault d’INBOX International le fit avec Brendan à Confoo:

Je suis déjà en contact avec plusieurs entreprises œuvrant dans des secteurs distincts mais toutes reliées à WordPress, et toutes intéressées à cette production. Je reste cependant disposé à en discuter avec d’autres partenaires potentiels — que ce soit pour cette production ou pour d’autres qui suivront bientôt. N’hésitez donc pas à me contacterand please TWEET and RETWEET if you LIKE IT! 😉

Guillaume Brunet entre chez Cossette Optimum en passant par Yulbiz ;)

Le copain blogueur, yulbizeur, marketeur, twitter et «foursquareur» Guillaume Brunet a terminé sa période Transcontinental. Dès le 8 mars 2010, il sera à l’emploi d’Optimum relations publiques (une division de Cossette) à titre de directeur principal des médias sociaux.

Please RT !!! Le copain blogueur, yulbizeur, marketeur, twitter et «foursquareur» Guillaume Brunet a terminé sa période Transcontinental. Dès le 8 mars 2010, il sera à l’emploi d’Optimum relations publiques (une division de Cossette) à titre de directeur principal des médias sociaux.

C’est à Yulbiz qu’il a officiellement dévoilé la nouvelle hier soir en me demandant d’en immortaliser l’annonce en vidéo. Étant donné la carrure — dans tous les sens du terme — du bonhomme, j’aurais vraiment eu tort de refuser 😉

PS: Merci aux gentils figurants involontaires — on n’a plus de vie privée 😉

1 tournage = 3 capsules pour Vision PDG et l'AQT

À l’occasion du cocktail de rentrée 2009 de l’AQT, organisme rassemblant les sociétés technologiques du Québec et leurs dirigeants dans une variété d’évènements de formation et de maillage, j’ai reçu la mission de réaliser une série d’entrevues de ses membres à des fins de promotion. Dont acte.

Le tournage unique a eu lieu en septembre. Bien que les deux premières vidéos soient sorties dans le courant de l’automne, je n’en rends compte ici qu’aujourd’hui, faute de temps et d’énergie à consacrer à ma propre promotion. Les clients et la bûche de Noël d’abord ;~) Ces trois capsules sont néanmoins publiées depuis belle lurette sur la page Youtube de l’AQT :

Bilan de l’opération: deux heures de tournage, trois jours de montage, un peu de communication et de suivi pour lier le tout, et voilà ! Pour un budget très raisonnable, l’AQT valorise à la fois son action, un échantillon représentatif de ses membres, sa présence Web et elle sème en prime de jolis petits cailloux dans les moteurs de recherche :

Quand le jeu du Shah et de la souris nous ramène au journalisme «open sources»

Worried about #iranelectionLe journalisme a et aura toujours besoin de sources. Quand un État empêche les journalistes de travailler, il est bon que les citoyens prennent le relais en diffusant leurs propres témoignages. Idem quand une catastrophe survient trop loin des salles de rédaction ou que celles-ci omettent tout simplement, pour toutes sortes de raison, de couvrir un événement. Ce qui n’empêche pas les « novellistes », comme on les appellera peut-être un jour, d’avoir leur place dans la longue chaîne de l’information citoyenne. Bien au contraire !

Continuer la lecture de « Quand le jeu du Shah et de la souris nous ramène au journalisme «open sources» »

Ma première Web vidéo industrielle sur iCRIQ.com

Vous vous souvenez peut-être qu’en mars dernier, je réalisais la webdiffusion de la conférence de presse du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), qui célébrait le dixième anniversaire de sa banque d’information en ligne — le portail iCRIQ.com. Cette opération a été un franc succès et les choses n’en sont pas restées là.

Au cours des jours qui ont suivi, j’ai eu l’occasion de discuter de vidéo d’information industrielle avec les gestionnaires du portail. Il y a quelques semaines, nous concluions une entente de production Web vidéo comportant la commercialisation d’une série de forfaits allant de la capsule de base au plan de communication par épisodes. Les tarifs, très avantageux, s’échelonnent de 895 $ à 2 500 $.

J’ai le plaisir de vous présenter aujourd’hui une première capsule réalisée dans ce contexte pour l’entreprise montréalaise de produits d’entreposage Pedlex. La vidéo sera intégrée dans quelques jours à la fiche Pedlex d’iCRIQ.com et sur le site Web de pedlex. Il s’agit d’un publi-reportage d’introduction générale. J’ai dû travailler dans un esprit un peu plus publicitaire que d’habitude, mais je suis néanmoins satisfait du résultat.

Les informations contenues dans cette capsule sont factuelles et justes, en effet. La séquence centrale transmet un message pratique aux industriels, à savoir qu’il est préférable de mettre son fournisseur de systèmes d’entreposage en relation avec son architecte avant même la construction ou la rénovation d’un bâtiment. Cela permet de concevoir le meilleur système et de réaliser ainsi le meilleur investissement possible. Il ne s’agit donc pas ici de simple séduction facile, mais d’information et de partage d’expertise, deux ingrédients essentiels à toute communication Web vidéo efficace.

Pour vous renseigner sur les plans de communication Web vidéo d’iCRIQ.com, veuillez contacter le département publicitaire du portail.

José Navas prend position sur le financement des arts

[lang_fr]Tandis que s’ouvrent, aujourd’hui-même à Montréal, les Seconds États généraux de la danse professionnelle du Québec, le chorégraphe José Navas/Compagnie Flak prend position, expliquant combien il est dangereux de sous-estimer l’importance de l’investissement public en culture, pas seulement pour les artistes mais pour la société tout entière.

[/lang_fr][lang_en]Just as the Second Estates General of Professional Dance in Quebec begins in Montreal, José Navas — artistic director and choreographer of Compagnie Flak — takes a position explaining how dangerous it is to under-estimate the necessity of public investment in culture — not only for artists but for the whole society.

[/lang_en]

Première soirée-conférence W3Québec au Laïka

Voici les vidéos de la soirée-conférence du 20 avril diffusée en direct sur Ustream. L’outil CSS présenté par Normand Lamoureux ravira les intégrateurs Web mais ne leur laissera bientôt plus aucune excuse pour ne pas se préoccuper activement de la validité du code qu’ils produisent. Merci à W3Québec, aux conférenciers et à AccessibilitéWeb qui a commandité cette webdiffusion.

Cliquez sur la vidéo pour démarrer la première séquence ou choisissez directement celle qui vous intéresse dans la liste plus bas.

Your browser does not support iframes.

Côté technique, les conditions de tournage au Laïka ne sont pas les meilleures qui soient. La lumière est trop basse et il est impossible d’éclairer les orateurs sans faire disparaitre la projection du mur. Ceci dit, la qualité sonore (à part les toutes premières secondes) est bonne et le contenu est là.

Côté réseau, il n’y a eu aucun incident notable au Laïka, dont le réseau gratuit a tenu bon d’un bout à l’autre de la soirée. Il y a eu 122 visiteurs uniques en direct, dont 66 pendant la présentation très technique, mais importante, de Normand Lamoureux.

Côté social, cette première webdiffusion réussie donne à W3Québec un caractère associatif beaucoup plus ouvert aux régions du Québec, dont les membres ne peuvent pas se rendre à Montréal pour participer à ces activités de partage des connaissances. Il ne reste plus qu’à planifier la prochaine, normalement dans deux mois, et à songer à en organiser en région 🙂