Le 12 avril dernier, les médias internationaux révélaient que Luis Posada Carriles, un ancien agent cubain de la CIA, narcotraficant, présumé terroriste anticastriste et auteur d’un attentat aérien ayant fait 73 morts en 1976, était en passe de trouver refuge aux États-Unis.
Hier matin, ces mêmes médias nous apprenaient que l’administration Bush, si prompte à débusquer les terroristes «où qu’ils se trouvent», en est rendue à trafiquer les statistiques afin de camoufler la triste réalité : de 2003 à 2004, sa fameuse «guerre totale contre le terrorisme» n’a réussi qu’à faire tripler le nombre des victimes de tels actes dans le monde. Le conflit russo-tchétchène n’est manifestement pas le seul responsable de cette prodigieuse inflation et Posada Carriles se la coule douce à Miami. Cherchez l’erreur.
Voici donc à quoi se résume la politique de Washington : deux poids, deux mesures, zéro résultat. Moins que zéro, même. Depuis bientôt cinq ans, ce régime de menteurs, de manipulateurs, d’illuminés pervers, psychopathes et contre-productifs ouvre à l’humanité les portes de l’enfer. C’est dans ce contexte déplorable que des citoyens canadiens demandent à leur Premier ministre (s’il l’est encore demain matin:) de faire pression sur le gouvernement américain afin qu’il applique sa propre loi antiterroriste. Ce serait la moindre des choses, non?
» Lisez — et signez, si le haut-le-coeur vous en dit — la pétition !
» Voir aussi la dépêche de l’AFP sur la demande d’asile de LPC