Voilà. J’ai respecté non pas une minute, mais très exactement deux mois et demi de silence à la mémoire du XXe siècle, de ses aspirations insensées et de ses innombrables victimes passées, présentes et à venir. J’ai médité sur la force de conviction, la fragilité de l’existence (la mienne, par exemple, parmi tant d’autres), l’unité de l’être et la paix intérieure. J’ai vécu des heures profondément troublantes avec Suzycute qui a réussi à faire fondre, plus sûrement qu’une cure d’Omega-3, l’iceberg emprisonnant mon cerveau émotionnel.
Enfin, l’ami Philippe m’a indiqué cet implacable article de Louis-Gilles Francoeur qu’il faut avoir le courage de lire jusqu’au bout : Le capitalisme serait à l’origine des crises sociales et écologiques. En consultant mon blogroll, je me suis accroché à cette infime parcelle d’espoir : Fixer du carbone… naturellement. Et je me suis dit que le temps était peut-être venu de reprendre mon blogue, quitte à ce que lui aussi subisse quelques transformations…
C’est une idée, ça : retourner à l’âge du bois. Et pourquoi pas, vu les aléas climatiques à venir, à l’âge du teck. Peut-être que les Robins-des-Bois du XXIe siècle connaitrons un sort analogue à celui de Criss Angel…
ça fait plaisir de te revoir sur les ondes numériqes 😉
Merci, Lucky Luke (tu commentes vraiment plus vite que ton ombre!:-). Je ne suis pas sûr de tenir le rythme, mais je m’en expliquerai dans un prochain billet…
Rebonjour !
J’étais une lectrice «silencieuse» la plupart du temps, mais votre retour m’enchante !
Le dégel du printemps, peut-être, l’envie de redonner, aussi ? Quoiqu’il en soit, cette journée est idéale pour vous lire à nouveau !
Re(???)bonjour, Josée-Martyne. Quel dommage que vous soyez restée silencieuse toutes ces années! Je vous pardonne, sachant que vous êtes une spécialiste des communications non-verbales. Reste que la rareté du feedback sur ce blogue constitue l’une des causes de son récent passage à vide. À quoi cela sert-il d’exprimer ses analyses, émotions et prises de positions si celles-ci ne produisent pas ou peu d’effet tangible ? J’encourage tous les autres lect[eur|rice]s passi[f|ve]s, BTW, à se manifester comme vous le faites et ce aussi souvent que possible.
Vous, vous bloguez aussi, donc vous savez de quoi je parle, n’est-ce pas ? D’ailleurs, votre paralogisme du hareng fumé relève de la même veine. Exprimons-nous fermement, abondamment, généreusement et sans détour ! 🙂
Ça fait parfois du bien d’aller voir ailleurs si on y est…
et pour le corps
et pour l’esprit.
Bon retour dans la blogosphère.
Tu en sais quelque chose toi aussi, on dirait 🙂 Effectivement, c’est parfois exténuant d’entretenir un blogue sur une base régulière. Alors, deux blogues, voire trois, en ce qui me concerne, c’est un peu malade. De temps en temps, il est bon de se soigner…