La conférence Computers, Freedom & Privacy 2007 se tiendra à Montréal du 1er au 4 mai prochain. On y entendra de grosses pointures de la défense des libertés civile et asociative, comme Simon Davies, le directeur de Privacy International, l’éminent professeur Michael Geist, que j’aimerais beaucoup interviewer, la sémillante Casey McKinnon (Galacticast…) et beaucoup d’autres que je ne peux pas tous citer ici, faute de patience de la part de mes lecteurs. 🙂
Voici un extrait de la présentation de la conférence qui ne vous semblera peut-être pas très optimiste ou divertissant, je le regrette, mais qui a le mérite de planter le décor des enjeux techno-socio-éco-politiques auxquels nous faisons face:
Qui contrôle ce nouveau monde? Est-ce que les génies de l’informatique et les uber-geeks sont les seuls à pouvoir encore ordonner à leur propre ordinateur portable quoi faire ou débrancher les dispositifs qui bientôt géreront nos vies? Est-ce que les individus moyens peuvent contrôler les objets de leur quotidien (objets dont nous sommes de plus en plus dépendants, dans notre société) ou bien ces objets seront-ils activés par des propriétaires à distance, des législateurs, des officiers gouvernementaux ou des opérateurs du secteur privé collaborant avec les précités?
Théorie du complot ? Non, pas du tout. Simple vigilance face aux dangers pour nos libertés et nos vies publiques et privées que représente le contrôle des nouveaux outils de communication. Il ne faut pas être trop paranao, mais dans le même temps, il est impératif que des telles réflexions puissent se faire entendre et il faut s’y intéresser le plus possible, faute de quoi… Big brother will watch you!
Surveillez vos écrans médiatiques pour voir si la presse fait encore son travail et traite cette conférence avec autant d’égard qu’un festival de cinéma ou un vulgraire (hum! je ne cherche manifestement pas à me faire des amis!) match de hockey.