À en croire la propagande israélienne, le Hamas aurait envoyé plus de 1000 roquettes sur Israël depuis le début de la Coupe du monde. Les dégâts collatéraux sont matériels (quelques vitres brisées et des millions de dollars engloutis dans le bouclier anti-missile nommé Dôme de fer (rien à voir Margaret Thatcher) et psychologiques.
En représailles, l’État Hébreu aurait livré à Allah plus de 160 martyrs, la plupart civils et innocents, et infligé de terribles souffrances physiques, psychologiques et économiques à la population de la bande de Gaza, prise au piège d’un ghetto dont elle ne peut même pas sortir, comme au « bon vieux temps » des pogroms européens.
Face à cette tragédie insupportable, gardons en tête que les extrêmes se rejoignent et que l’intransigeance de M. Netanyahu face à l’Autorité palestinienne est la première responsable de cette situation. Cette intransigeance nourrit le terrorisme du désespoir incarné par le Hamas au lieu de bâtir courageusement une paix basée sur l’empathie, la tolérance et le partage.
À mes yeux, tout gouvernement qui soutient cette politique du pire dans le monde est objectivement complice de la persistance du ghetto de Gaza, de la dictature du Hamas et de l’interminable crime contre l’humanité infligé au peuple palestinien depuis 66 ans.
Quatre enfants tués alors qu’ils jouaient au foot
17 juillet (mise à jour) – 4 à 0 pour Israël. Le foot, ça doit être terrorisant puisque l’arbitre n’a même pas sifflé de coup franc.