Que serait le Québec, au plan politique, sans le Parti Québécois ? Une terre d’ennui coincée entre des syndicalistes de droite et des capitalistes de gauche. Heureusement, il y a le « PQ » et ses débats hygiéniques sur le sexe du référendum et le momentum de la souveraineté.
Pour sa troisième course à la chefferie, Pauline Marois ne devrait pas avoir trop de mal à convaincre les militants qu’elle est la « femme providentielle » à même de remettre le parti sur les rails du pouvoir. Comme on le pressentait il y a un mois et demi à peine, André Boisclair a trébuché et, cette fois-ci, Pauline est en meilleure posture que jamais pour reprendre le flambeau de René Lévesque.
L’arrivée probable de cette grande pragmatique à la tête du PQ ne devrait pas ravir ses adversaires de l’ADQ et du PLQ. Malgré son charisme froid, Mme Marois est très respectée (et ce à juste titre) au Québec. Et malgré la récente défaite de Ségolène Royal en France, il me semble que les peuples occidentaux sont de plus en plus enclins à confier les rênes du pouvoir à des femmes, confusément considérées comme plus sensibles, plus réalistes et moins dogmatiques — bref, moins dangereuses — que leurs collègues masculins.
Marois, c’est le contraire de Boisclair… C’est peut-être justement pour cette raison qu’on l’aime tout à coup! En espérant que le PQ ne se casse pas la gueule cette fois-ci!
Mais est-ce qu’un couronnement est vraiment la solution? J’en discute sur mon blogue si cela vous intéresse.
Bonjour Louis. Ça discute ferme, sur ton blogue, en effet. Du coup, je t’y réponds là-bas.