Communicatrice (et vice-présidente, Communications, de NetSym), mère, jardinière et banlieusarde, Martine Gingras produit l’un des blogues les plus consultés du Québec: banlieusardises.com. Dans l’entrevue, elle raconte le cheminement logique qui l’a menée à y traiter de cuisine, puis de produits de soins personnels, de jardinage, de loisirs et de maternité.
Ce tournage ayant eu lieu dans la foulée de celui de Marie-Chantale Turgeon, je suis resté dans la même note bucolique, réutilisant la même musique d’introduction et les mêmes chants d’oiseaux. Pendant que Philippe et Martine faisaient connaissance, j’ai tourné les plans fixes et autres scènes d’ambiance parsemant le clip. Évidemment, ces ajouts allongent quelque peu le temps de montage, mais il me semble que c’est assez plaisant.
Côté technique, je n’avais pas emporté mes éclairages car nous devions tourner dehors. Mal m’en prit car le ciel banlieusard s’est assombri et, au dernier moment, nous avons décidé de tourner à l’intérieur. L’éclairage halogène zénithal de la cuisine n’était pas idéal et c’est ainsi que des ombres marquées batifolent sur le visage de Martine. J’ai essayé de les atténuer un peu en adoucissant le contraste, mais j’ai retenu la leçon : ne jamais plus me séparer de ma boîte d’éclairage, au cas où !
Pour la première fois, Philippe a accepté que je le filme en pleine action, allant même jusqu’à s’adresser à la caméra. Je me suis donc senti autorisé à l’intégrer au clip, ce qui nous rapproche de plus en plus du langage télévisuel.
Ceci dit, il y a loin de la coupe aux lèvres, comme on dit. Mon nouveau SonyEriccson W810i me permet en effet de vérifier que le film fonctionne aussi bien (notamment les titrages) sur l’écran réduit d’un téléphone cellulaire que sur Internet. Dans l’industrie de la télé, actuellement, on a plutôt tendance à penser l’image en fonction des nouveaux récepteurs à haute définition. Deux médiums radicalement différents entraineront forcément deux approches différentes…
Ce « portrait de blogueur » est le septième de la série et le le sixième que j’ai réalisé avec mon collègue et ami Philippe Martin, fabricant de blogues chez Paradigma (publication originale).







Environ un citoyen européen sur trois, en effet, n’a, actuellement, pas ou que partiellement accès à l’information numérique, que ce soit du fait de son âge, de son appartenance sociale, de sa condition physique ou mentale, voire de sa situation géographique. La tâche est donc énorme mais nécessaire au maintien d’une société inclusive à visage humain.
Le petit monde de la publicité et de la communication est en effervescence. Où sont passés les jeunes ? Comment rejoindre les consommateurs dans un monde où les médias se concentrent pour mieux se diluer dans la Toile aux mille et une aventures inédites et incontrôlables ? Chez le libraire comme sur le Web, quelques pistes commencent à poindre…
Conséquences de cette évolution techno-informationnelle : « Le consommateur consacre plus de temps aux médias, mais est de moins en moins exposé à la publicité traditionnelle. Les agences de communication et les annonceurs doivent accepter ce changement fondamental et modifier leurs approches. » Pour ne pas perdre le contact avec le citoyen-consommateur, il faut désormais « le rejoindre au bon endroit, au bon moment. Il faut attendre qu’il nous invite, ou tout simplement attendre qu’il nous rende visite ». Oui, mais comment ?
Nul ne peut réellement prédire où tout ceci va nous mener. Une chose, cependant, est certaine : nous vivons désormais dans une économie de réseau informelle et mondialisée. Au jeu des devinettes, le blogueur français Loïc Le Meur** 

Un intéressant reportage sur l’éthique et les gens d’affaires était présenté, hier, à l’émission
Aux États-Unis, mon vieil ami
Alors, certes, les choix économiques logiques, fondés sur une éthique du développement durable et de la responsabilité corporative, sont encore tributaires des penchants personnels des gens d’affaires, comme l’explique l’une des protagonistes citées dans le reportage. Il ne fait cependant aucun doute qu’il s’agit également d’une décision commerciale et financière. Parions que l’économie logique sera la source d’opportunités extraordinaires. D’où l’urgence de s’intéresser, dès aujourd’hui, à cette nouvelle réalité.

