Nabila et le Web 2.0

Nabila Ben Youssef L’humoriste québécoise d’origine tunisienne Nabila Ben Youssef a reçu un traitement de faveur, cette semaine, sur Yulbuzz. Dans la foulée de l’entrevue en profondeur qu’elle a accordée à mon collègue et ami Philippe Martin, j’ai cherché des pistes intéressantes à son sujet sur Internet, en restant sur ma faim. J’ai donc décidé de remédier à la situation en utilisant les médias sociaux et le matériel à notre disposition.

Nabila nous avait communiqué sa biographie ainsi qu’un DVD comprenant plusieurs extraits de son dernier spectacle. À ma demande, elle nous avait aussi donné l’autorisation d’en utiliser des extraits. J’ai donc adapté la biographie au style factuel de Wikipedia afin de lui créer sa propre page d’encyclopédie. Quant à la vidéo, j’en ai tiré cinq clips que j’ai rassemblés dans une liste d’écoute de Youtube. La vignette photo de notre entrevue s’est retrouvée sur Flickr et dans l’article de Wikipedia. Deux jours plus tard, la vidéo s’est retrouvée à la Une du média citoyen centpapiers.

Toutes ces publications étant reliées par des liens tricotés serrés, force est de constater que toute peine mérite salaire. Nabila, qui n’existait qu’indirectement sur la Toile il y a deux jours, s’y trouve maintenant dotée d’une forte identité. Une recherche simple de son nom dans Google affiche l’article de Wikipedia en premier, puis l’entrevue de Yulbuzz en second. Radio-Canada, les théâtres, festivals, blogues et autres sites d’information n’arrivent qu’ensuite. Notre playlist d’extrait sur Youtube se classe en neuvième position.

Voilà qui illustre bien la force conjuguée du texte et du multimédia. L’information élaborée, présentée et partagée intelligemment est la seule chose qui soit nécessaire pour asseoir sa marque ou son identité sur Internet. Puisse cet exemple vous inspirer dans vos efforts de communication en ligne. Si vous avez besoin d’aide, d’expertise et de créativité pour y arriver, vous savez à quelle porte frapper ! 🙂

nabila


Ce billet a été publiée le 24 mai 2007 sur economielogique.com et transféré ici le 15 mars 2009, en prévision de la fermeture prochaine de mon ancien site corporatif.

Ressourcement hivernal et mini-caméra

Suzanne Gauthier: Bain de glace à Sept-Iles from Christian Aubry on Vimeo.

Pour nombre de citadins, la période des Fêtes de fin d’année est l’occasion de quitter la ville et de se ressourcer. Certains visitent la famille, d’autres se font griller au soleil et d’autres optent pour la motoneige ou le ski. Moi, j’ai eu le bonheur de passer trois semaines près de Sept-Iles, face au Golfe du Saint-Laurent, où j’ai quelques amis. J’avais emporté mes ordinateurs et un peu de travail, mais pas de matériel vidéo, à part ma nouvelle petite caméra de poche Sanyo C40. Grâce à elle, j’ai pu réaliser un petit reportage vidéo d’une qualité très honnête pour YULBUZZ. On n’arrête pas la miniaturisation !

Cette caméra très abordable (± 300 $) permet de prendre des photos de 4 megapixels et d’enregistrer des séquences vidéo de taille VGA (640×480 pixels) compressées au format MPEG-4. Les fichiers de média sont stockés sur une carte SD qui peut contenir, dans 2 Go et en mode de qualité supérieure, environ 40 minutes de vidéo. L’accès à un ordinateur est donc souhaitable si l’on compte tourner beaucoup, à moins de disposer d’un nombre suffisant de cartes mémoire.

Les contrôles sont fournis par un bloc de boutons et de curseurs situés sur la face arrière de l’appareil. Le petit écran LCD, clair et fonctionnel, permet de lire les messages du système et de sélectionner les réglages voulus. La caméra se manipule intuitivement, un peu comme une arme de poing, mais il est aussi possible de la fixer sur un pied photo pour les séquences fixes.

Bien entendu, il ne s’agit pas là d’un appareil professionnel et ses possibilités sont assez limitées. Il n’y a pas d’entrée pour un micro externe ni assez d’autonomie de courant pour alimenter un spot vidéo. Le flash est tout de même disponible, ainsi qu’un zoom optique de 5,8x. Surtout, la légèreté (152 g) et le faible encombrement font qu’il est possible de l’avoir toujours sous la main.

C’est avec ce genre d’outils que les communications multimédias numériques vont continuer à se répandre dans notre société. Bien entendu, la chaîne de production vidéo sur Internet nécessite la maîtrise de plusieurs aspects connexes, de la gestion de la lumière et du son à la compression numérique en passant par les techniques d’entrevue, de prise de vue et de montage. C’est une autre histoire et il me fait toujours plaisir d’en discuter avec mes clients. 🙂


Ce billet a été publiée le 13 janvier 2007 sur economielogique.com et transféré ici le 15 mars 2009, en prévision de la fermeture prochaine de mon ancien site corporatif.