Android Montréal s’invite au Momomo

Le groupe Android Montréal a été créé sur Facebook cette semaine et ses co-fondateurs se rencontreront le lundi 7 décembre, au Café Républic, juste avant le Mobile Monday Montreal. Celui-ci commençant à 18h30, nous vous invitons à nous retrouver sur place vers 18h.

Android Montréal s'invite au Mobile MondayÔ miracle! Figurez-vous que le groupe Android Montréal a été créé sur Facebook cette semaine et que ses co-fondateurs (John Brohan et moi-même) se rencontreront pour la première fois le lundi 7 décembre, au Café Républic, juste avant le Mobile Monday Montreal, alias Momomo. Celui-ci commençant à 18h30, nous invitons les utilisateurs de téléphones Android, alias « GPhones », ainsi que les développeurs et gestionnaires intéressés par cette plateforme mobile à nous retrouver sur place vers 18h.

Nous espérons que le milieu québécois des technologies mobiles est bien conscient de l’arrivée d’un futur joueur de poids sur le marché, puisque l’Open Handset Alliance est déjà soutenue par 48 entreprises, dont plusieurs géants de l’informatique et des technologies mobiles. Il faut bien comprendre que le succès actuel du iPhone, basé sur la technologie propriétaire de Apple, sera très bientôt relativisé par l’arrivée sur le marché d’offres de plus en plus alléchantes tablant sur la puissance de Google et l’ouverture du système d’opération Android.

Aux États-Unis, déjà, trois des huit meilleures offres mobiles sélectionnées par le Silicon Alley Insider sont propulsées par ce système d’opération. Je gage que, l’an prochain, on en sera au moins à la moitié, et peu importe que le style inimitable et l’excellence du iPhone séduise toujours une certaine élite techno/sociale !

Or, que remarque-t-on, dans la prestigieuse liste des membres de l’Open Handset Alliance ? Sauf erreur de ma part, il n’y figure aucune entreprise canadienne. À croire que, dans nos contrées nordiques, le sigle OHA ne puisse pas signifier autre chose que Ontario Hockey Association ou, à l’extrême limite, Ontario Horticultural Association.

À Montréal, cité aux aspirations technologiques s’il en est, il serait vraiment dommage que nous passions à côté d’un tel phénomène et de telles opportunités d’affaires, notamment en Asie où la pénétration du iPhone reste encore très marginale et risque de le rester longtemps.

Outre cela — et, je l’avoue, très égoïstement 😉 — j’aimerais bien qu’un pool de développeurs s’engage à porter sur Android l’application mobile d’Ile sans fil que Kolt Production a développé pour le iPhone et dont le code source sera ouvert dès la fin du mois. Ce serait un beau cadeau de Noël à faire aux centaines de bénévoles de cette association visionnaire qui facilite la mobilité sans fil dans notre belle et fière cité !

René Barsalo : [propulse]ART ou le spectacle en réseau

Après avoir exploré le concept de « hub urbain », nous vous présentons aujourd’hui la seconde partie de notre entrevue de février dernier avec René Barsalo. Le directeur, recherche et stratégie de la SAT nous entretient, cette fois, du corollaire du hub urbain, qui a pour nom de code [propulse]ART.

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Ce groupe de recherche multi-institutionnel, financé par le Ministère du Patrimoine canadien, est en train de créer une trousse à outil à code source libre et ouvert (open source) qui permettra aux salles de spectacle ou de conférence de se relier les unes aux autres en réseau et de diffuser ainsi des événements et des spectacles ayant lieu, au même instant, dans une autre ville, voire même à l’autre bout du monde. Évidemment, ces outils permettront l’interactivité, si bien qu’il sera possible de dialoguer d’une ville ou d’un pays à l’autre en temps réel.

La chose se pratique depuis quelques années en laboratoire, mais l’agenda serré de [propulse]ART devrait la rendre très largement accessible, avec les conséquences économiques et sociales qu’on peut imaginer. Internet transformera bientôt les arts de la scène comme il a transformé l’industrie musicale, la télévision et le cinéma. Attachez vos ceintures et bon spectacle!

Cette entrevue a été publiée le 9 avril 2008 sur Intruders TV Canada, un blogue collaboratif qui a été fermé abruptement par Thierry Béziers en mars 2009.

René Barsalo : le « hub urbain » de la Société des arts technologiques

Depuis que nous avons lancé Intruders Canada l’an dernier, nous avons souvent allumé nos caméras à la SAT, la Société des arts technologiques — que ce soit au StartupCamp, à Yultour ou lors du dernier BarCamp Montréal. Ce laboratoire de la culture numérique s’impose de plus en plus comme l’un des haut lieu de réseautage, d’innovation et d’incubation technologique de la métropole québécoise.

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René Barsalo, directeur, recherche et stratégie de la SAT, est l’un des co-auteurs du rapport de veille de 2005 introduisant le concept de hub urbain, qui s’articule autour de deux observations fondamentales. 1) L’Internet à très large bande offre des possibilités de transport de l’image et du son permettant de donner un spectacle dans plusieurs lieux géographiquement éloignés à la fois. 2) Les lieux de rassemblement à vocation culturelle (opéra, théâtre, bibliothèque, cinéma…) témoignent de la fonction sociale de la culture, une richesse qui gagne à être partagée. Le fait qu’elle soit analogique ou numérique n’y change rien.

Lors de la conférence Espaces et services branchés d’Interfaces Montréal, la SAT évoquait récemment la conclusion imminente d’une entente de financement pour le projet Propulse[art]. Ce groupe de recherche dotera le hub urbain d’une boîte à outils logiciels sur mesure. À suivre dans la seconde partie de l’entrevue.

Cette entrevue a été publiée le 14 mars 2008 sur Intruders TV Canada, un blogue collaboratif qui a été fermé abruptement par Thierry Béziers en mars 2009.

Colloque Développement durable et communications

Colloque Développement durable et communicationsÉconomie Logique est fière de participer au colloque sur le développement durable et les communications qui aura lieu le 4 octobre prochain à la Faculté des sciences de l’Université du Québec à Montréal. Organisée par la Chaire en relations publiques de l’UQÀM, cette conférence tentera de définir le rôle qui incombe aux communicateurs afin de favoriser la participation des organisations et de la population à ce que l’on qualifie parfois de « révolution post-industrielle ». J’y filmerai les conférences, qui seront ensuite diffusées le plus largement possible, selon les modalités choisies par le comité organisateur du colloque.

En mettant ainsi mon expertise de la publication « clés en main » de présentations multimédias au service de ce passionnant remue-méninges, j’espère apporter une contribution modeste, certes, mais non négligeable à la prise de conscience essentielle que ses organisateurs cherchent à provoquer. Je crois en effet que chaque citoyen peut et devrait faire sa part, aujourd’hui, pour que notre société prenne la pleine mesure de ses responsabilités à l’égard de son économie, de ses modes de productions et de leurs impacts sur l’environnement. Les communicateurs sont d’autant plus concernés qu’ils ont le pouvoir d’influencer non seulement leurs publics cibles, mais également leurs collègues et dirigeants.

Ayant conçu et organisé la numérisation des conférences du Réseau d’informations scientifiques du Québec (RISQ) en 2004 et en 2005, puis ayant entièrement produit les actes vidéos de la Conférence sur les logiciels libres dans les administrations publiques (CLLAP 2006), je possède le savoir-faire idéal pour réaliser cette opération. Par ailleurs, m’étant résolument engagé, il y a six mois, en faveur d’une « économie logique » fondée sur le développement durable ainsi que l’usage de la science et des technologies au service de l’homme (et non le contraire), j’ai donc offert mes services en échange d’une visibilité qui sera, je l’espère, bien méritée.

Je profite de ce billet pour remercier Judith Goudreau et ses collègues de la Chaire de leur confiance et je me réjouis par avance des contacts et des apprentissages passionnants dont je vais ainsi bénéficier.


Ce billet a été publiée le 11 septembre 2006 sur economielogique.com et transféré ici le 15 mars 2009, en prévision de la fermeture prochaine de mon ancien site corporatif.