Le mensonge d’État n’a pas tellement la cote, ces jours-ci.
* Le Parti pseudo-populaire s’est fait jeter dehors, en Espagne, à cause de sa gestion déplorable de la crise terroriste de Madrid, pendant laquelle le Premier Sinistre Aznar a tenté de faire pression sur les médias afin qu’ils accréditent la piste invraisemblable de l’ETA.
* À Washington, Donald Rumsfeld s’est fait épinglé en flagrant délire de mensonge (peut-être s’agit-il d’Alzeihmer, ce serait presque rassurant). Il faut le voir pour le croire!
* Au Canada, le Premier Ministre, Paul Martin, se démène pour faire croire à ses électeurs qu’il ne savait rien du croustillant scandale des commandites. Le voilà coincé entre le flagrant délit d’incompétence et celui de mensonge éhonté. Mais qu’à cela ne tienne! Il affirme aujourd’hui que « la bureaucratie, le processus politique, Ottawa au complet ne seront plus jamais comme avant »
J’espère que les Canadiens le prendront au mot. J’espère aussi que les journalistes et les fonctionnaires feront leur travail et dénonceront tout manquement à la parole donnée. Notre espèce et la planète qui la supporte seront à l’agonie avant cent ans si les politiciens continuent de se moquer des valeurs humanistes de l’intérêt du peuple et, somme toute, de la démocratie.