Le quotidien Le Devoir lance aujourd’hui des carnets web que l’on rôdait depuis quelques semaines en coulisse, à en juger par leurs archives.
Le 13 mai, Benoît Munger posait cette question à propos des carnets de Google : « Reste à voir si l’expérience ira plus loin que la simple information corporative. » Vu qu’ils n’ont guère évolué depuis, c’est effectivement une bonne question. Quand on regarde le blogue de Branchez-Vous!, on s’aperçoit qu’il y a des limites aux états d’âmes d’une entreprise.
Dans le cas des carnets du Devoir, cependant, on s’attend à ce que les journalistes utilisent ce médium pour éclairer d’un jour différent, plus spontané et personnel, l’actualité qu’ils dépeignent jour après jour dans le journal. Relèveront-ils le défi? C’est à voir, mais ce serait certainement plus intéressant qu’un blogue corporatif dont je me demande encore ce qui le sépare d’une section communiqués de presse s’il n’a pas de mission de communication particulière à remplir.
Les carnets du Devoir comportent une section « sur invitation » potentiellement ouverte à des groupes d’intérêts spécifiques. Le premier d’entre eux est constitué d’une dizaine de jeunes de 11 et 12 ans. Cette initiative, selon Branchez-Vous!, serait signée Mario Asselin, Michel Dumais et Clément Laberge, des habitués de ConstellationW3, eux-même grands adeptes de la technologie carnétière. Explication de Mario Asselin.