Tiens, pour faire plaisir à Christian Rioux, j’irai manifester mardi prochain à l’appel du Collectif Échec à la guerre, et ce en signe de solidarité avec Maher Arar, Margaret Hassan et toutes les autres victimes innocentes, d’un côté ou de l’autre, à un niveau ou un autre, de ce terrible conflit initié de façon illégale et abusive par l’administration Bush.
Il faut bien comprendre que ces manifestations sont à l’image d’une auberge espagnole. On y trouve toutes sortes de monde et de motivations différentes, rassemblés autour d’un mot d’ordre commun (non à la guerre), mais divergeant sur plusieurs points sous-jacents. Ainsi, je m’associerai personnellement volontiers au premier mot d’ordre :
contre la guerre, la destruction, la misère, l’exclusion, le racisme et la peur engendrées par les politiques étatsuniennes
N’étant pas citoyen canadien, je tenterai autant que faire se peut de rester à l’écart du second :
contre les politiques économiques et sociales qui nous entraînent dans la même voie au Québec et au Canada.
Comment faire pour m’associer et me dissocier en même temps? C’est très simple : d’une part, je ne scanderai que les slogans auquel ma conscience adhère sans attacher; pour le reste, j’endosserai comme d’habitude mon costume de témoin et photographe officieux de l’événement 🙂