Cela fait un moment que je voulais mettre ou remettre en ligne, sur ce site, plusieurs textes qui gagneraient à être publiés ou, le cas échéant, exhumés de façon permanente. Ce sera en quelque sorte mon petit musée personnel — bien entendu publié sous licence Creative Commons. J’ai donc entrepris cette nuit, dans l’amicalmante « Architèque », l’intégration de deux premiers textes datant respectivement de 2003 et 2004.
Le premier s’intitule Le documentaire d’auteur à l’ère numérique. J’ai confié ce projet en septembre 2003 à d’éminents fonctionnaires du Ministère de la culture du Québec qui eurent la bonté de ne m’en retourner aucun commentaire. Il mérite peut-être que d’autres s’y attardent car, deux ans plus tard, il reste du chemin à faire pour sortir le cinéma documentaire d’auteur de l’ornière dans laquelle l’enfonce coupes sombres et « docufiction ».
Démarche analogue pour le projet Voyage en ligne : la plateforme de troisième génération, prolongement platonique de mes expériences cybertouristiques des années 1999-2001. Il y a peut-être bien une vie après la mort, me suis-je dit en l’écrivant dans un avion qui me ramenait des « vieux pays ». Les rares personnes à qui j’ai fait lire ce brouillon trouvèrent l’idée intéressante. Après plusieurs mois d’immobilisme, il est temps de jeter cette histoire à la mer numérique en espérant que quelqu’un, un jour, quelque part, aura l’envie, les moyens et l’énergie d’en inventer la suite.
À venir : une quinzaine de chroniques publiées dans Multimédium sous licence « Open Content » et datant de 1999 — notamment l’inénarrable série de chroniques La vie en Linux, de mon très zen compère, Michel Dumais, qui attirait pour la première fois mon attention sur les licences de contenu ouvert ! Comme dit le proverbe contemporain : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se recycle ! 🙂