Ce matin — comme toujours, au cours des jours suivant les grandes catastrophes — la plupart des journaux du monde entier publiaient des appels d’organisations humanitaires réclamant des dons pour les sinistrés du Pakistan. Mon journal ne faisait pas exception à la règle : UNICEF, Croix-Rouge, Médecins du monde, you name it… Curieusement, la pub de Médecins du monde se retrouvait côte à côte avec celle de Placements Québec. D’un côté, on me supplie donc de verser 50 $ ou plus afin d’adoucir le destin tragique des fantômes du Cashemire. De l’autre, on m’incite à faire fructifier ma cagnotte dans les bons du Trésor québécois.
Que faire ? S’occuper des autres ou de soi-même ? Soulager un peu la misère ou garantir son avenir ? Répondre à l’urgence ou redoubler de prudence ? Être individualiste ou planétaire ? Donner ou recevoir ? Pile ou face ?
Drôle de mise en page, vraiment !