Pour commencer l’année d’un pied incertain, d’aucuns ont récemment fait circuler une « chaîne de blogues » (à l’image des chaînes de lettres ou de courriels) invitant les blogueurs à révéler cinq choses inédites les concernant. Philippe et Christophe m’ayant aimablement invité à relever ce défi, je me sens obligé de me commettre d’une façon ou d’une autre. Et c’est parti !
- Quand j’était petit, je n’étais pas grand et je le prouve.
- « Je » n’existe pas, ceci dit, pas plus que l’avatar unigénaire Ami Calmant. En fait, c’est l’émergence de ce clône virtuel, voici 10 ans, qui a commencé à rayer Christian Aubry de la carte du vivant pour en faire un être morcelé, séparé de sa nature profonde, qui travaille actuellement très fort à recoller ses propres morceaux.
- Tout comme j’ai quitté Paris pour Montréal en 1989, histoire de me redéfinir dans un environnement social à dimensions plus humaines, je quitterai probablement la métropole dans quelques années pour m’installer dans une ville plus modeste. Montréal a beaucoup changé, depuis 18 ans, et je commence à m’y sentir aussi « étrange » qu’à Paris autrefois. Actuellement, si je le pouvais, j’opterais pour Sept-Îles, à cause de l’éloignement, la mer, les rivières somptueuses et, surtout, la joie de vivre véritable de ses gens, qui sont originaires d’un peu partout, y compris des Premières Nations.
- J’ai déjà traité publiquement Bernard Landry de péteur de bretelles et je ne le regrette pas.
- J’ai failli m’acheter un Nokia N93 à Paris, l’automne dernier, mais j’ai finalement opté pour la Sanyo C40, une caméra miniature bien moins chère mais qui fait de la vidéo d’aussi bonne qualité.
Ces insignifiances étant maintenant publiées, je renvoie la corvée à Marie Danielle, Yvan Lemay, Michel Donais, Robin Millette et l’ineffable Xanax, le seul blogueur au nord du Rio Grande qui poste encore moins que moi ! 😉
Ah mon tabarouette! C’était donc ça que tu concoctais tantôt, alors que j’essayais d’accéder à ton blog et que je n’y parvenais pas?? Salsifis, encore un autre (le premier ayant été le Stalker, imagines-tu ça, toé?) qui veut que je me mette à nu!!
Euh… dis donc… quel morceau de toi ai-je rencontré cet été, mmm??
(‘scusâtez, pour le joual – j’avions été sans liêzon intairenet deuxpuits troua jours et Jean et Père dûs Mont-Latin… et pis faut bien que tu t’en mordes un peu les doigts de m’avoir inscrite à la corvée 😉 )
Répondu.
?$ »(?$ »)%? » je te haïs 😉
Voilà qui est fait. Avec une pincée de drame et d’espièglerie.
@Marie: cet été, le bâton de dynamite que j’avais avalé n’avais pas encore pété. Tu as donc visité un château de cartes 🙂 Ceci dit, merci à vous deux de vous être laissés prendre au jeu.
Christian, on est kek’z’uns comme ça. On nous appelle des survivants. Bibi, mon quotidien ne cesse de me péter dans la face régulièrement. C’est comme si j’avais un abonnement préférentiel, pourtant je n’ai rien signé de tel! Je ne fais pas dans la tragicomédie sans raison. (t’avais reçu mon courriel?)
On va se souhaiter que les vents tournent pour le mieux en 2007!
Et le pire … c’est que je lis ton carnet de façon hyper sporadique, une fois par année bissextile approximativement, quand il y a quelque chose sur la page frontispice qui m’agace les neurones. Et pour une raison quelconque, les cinq patentes sont apparues comme étant un petit divertissement comique qui a viré à la pire des tragédies shakespeariennes, en m’interpellant en tant que public non-participant à me travestir sur scène en un fanfaron.
Mais … oui … j’étais pas obligé de le faire. Alors j’ai beau rouspéter, j’ai bien aimé le petit exercice malgré tout.