Le chorégraphe José Navas se lance dans la communication Web Vidéo

Je suis extrêmement heureux de vous présenter, ce soir, la première capsule vidéo que j’ai réalisée pour la troupe de danse contemporaine montréalaise José Navas/Compagnie Flak. Elle a été tournée il y a quelques jours au Studio Flak, approuvée ce matin et mise en ligne ce soir, sur Facebook et Youtube, alors que José et les quatre excellents danseurs qui l’accompagnent sur scène s’envolaient pour l’Allemagne où ils vont présenter une nouvelle version de la pièce Anatomies.

Cette entrevue en anglais s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de communication Internet ambitieuse qui ne fait que commencer et qui risque de faire autant de musique que de bruit. Je brûle de vous en dire plus, mais en bon professionnel, je devrais rester discret pendant une dizaine de jours encore, jusqu’à ce que j’ai livré le nouveau site Web de la Compagnie.

Malheureusement, j’en suis incapable. Voici donc trois petits indices qui m’aideront à patienter :

  1. Comme il se doit quand l’on a autant de talent, de fans à choyer et d’images à offrir, il s’agira d’un vidéoblogue.
  2. Lequel sera propulsé par WordPress, le CMS léger le plus performant qui soit.
  3. De la technologie Flash qui rend le site actuel opaque aux moteurs de recherche, il ne restera qu’un lecteur vidéo.

Les aventuriers du mot de passe perdu

Ah, les mots de passe!… Il en faut tellement, aujourd’hui, que leur gestion n’est vraiment pas facile. Idéalement, on ne devrait jamais utiliser le même mot de passe sur deux sites (ou services) différents car, si c’est le cas, une indiscrétion chez l’un permet à un employé malveillant d’accéder à votre compte chez l’autre. En plus, on devrait toujours mélanger chiffres et lettres majuscules et minuscules, afin de déjouer les dictionnaires des « hackers », et ne pas recourir à des mots connus ou des dates trop évidentes. Alors, comment se souvenir de tout ce charabia sans le noter quelque part? Quelqu’un aurait-il un truc?


Ce billet a été rédigé pour et publié à l’origine dans le blogue de l’Institut de sécurité de l’information du Québec (ISIQ), un organisme issu du CRIM qui fut dissous en juin 2010.


C’est la question que j’ai posée, la semaine dernière, à quelques participants d’une célèbre réunion de blogueurs montréalais. Tout d’abord, grosse surprise: même dans ce milieu très au fait des bonnes pratiques Internet, plusieurs personnages influents (dont je tairai le nom histoire de ne pas les mettre dans l’eau chaude) utilisent le même mot de passe un peu partout, sans se soucier des conséquences que cela pourrait avoir en termes de vol d’identité. Seconde surprise: à l’instar d’Éric Baillargeon, les blogueurs les plus prudents ne font même pas confiance à leur ordinateur pour stocker leurs mots de passe. Ils préfèrent les noter sur un petit carnet qu’ils rangent en lieu sûr une fois leur session de navigation terminée. Et pourquoi pas, au fond? Mieux vaut être rétro et bien portant que moderne et ruiné. 😉

Josh Nursinghdass, un ingénieur informatique mauricien récemment arrivé à Montréal, m’a également surpris avec sa façon de faire. Bien conscient de la nécessité d’utiliser un mot de passe unique pour chaque usage, il s’en remet au logiciel libre (open source) pour mémoriser les siens. Grâce à OpenOffice, une suite logicielle équivalente à Microsoft Office, il note tous ses mots de passe dans une fichier qu’il verrouille à l’aide de l’outil de cryptage du logiciel. Il est confiant parce qu’un logiciel libre, pense-t-il, est plus sécuritaire qu’un logiciel propriétaire. Or, il m’a fallu à peine cinq minutes pour trouver, sur Internet, un logiciel capable de « craquer » la protection des fichiers OpenOffice (tout comme celle des fichiers Microsoft, d’ailleurs). J’espère que Josh nous indiquera, en commentaire, ce qu’il pense de tout ça.

Au final, je me dis que ma méthode personnelle n’est pas plus mauvaise qu’une autre. Ce sera d’ailleurs le sujet d’un prochain billet. Et vous, qu’en pensez-vous?