Trois vidéos en rafale sur webcom Montréal

Trois vidéos en rafale sur webcom Montréal

J’ai lancé cet après-midi, dans mon profil Facebook et sur ceux du groupe et de l’événement webcom Montréal, cette série de trois vidéos enregistrées en rafale mercredi dernier. Il s’agit d’entrevues avec Michel Chioini, président et producteur de la conférence webcom, à propos de la sixième édition de cet événement qui aura lieu à Montréal le 13 mai prochain.

J’ai lancé cet après-midi, dans mon profil Facebook et sur ceux du groupe et de l’événement webcom Montréal, cette série de trois vidéos enregistrées en rafale mercredi dernier. Il s’agit d’entrevues avec Michel Chioini, président et producteur de la conférence webcom, à propos de la sixième édition de cet événement qui aura lieu à Montréal le 13 mai prochain.

Je vous invite à les regarder toutes les trois sur Facebook ou, encore, sur mon canal blip.tv :

  1. La Web TV de webcom sera de retour en mai prochain (ci-dessus)

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  2. Michel Chioini fait le point sur webcom Montréal

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  3. Parcours et vision Web de Michel Chioini

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Alors voilà, c’est en rendez-vous ! Je vous attend nombreux à webcom et en ligne, le 13 mai prochain, pour une nouvelle séance de Conferencing 2.0.

Comme par le passé, ma mission consistera à documenter et commenter de façon collaborative cette grande journée de réseautage et de partage des connaissances. Je me lancerai aussi dans une nouvelle exploration consistant à « co-hoster » les interventions vidéos d’amis de webcom situés en France, au Québec et ailleurs. Si cela vous tente, contactez-moi !

Enfin, je dois aussi vous dire que je recherche actuellement des commanditaires pour m’aider à mieux préparer cette performance aux retombées néo-médiatiques des plus intéressantes. Si vous souhaitez m’apporter votre soutien tout en associant votre image corporative au meilleur du Web québécois, donnez-m’en vite des nouvelles. Merci !

Le chorégraphe José Navas se lance dans la communication Web Vidéo

Je suis extrêmement heureux de vous présenter, ce soir, la première capsule vidéo que j’ai réalisée pour la troupe de danse contemporaine montréalaise José Navas/Compagnie Flak. Elle a été tournée il y a quelques jours au Studio Flak, approuvée ce matin et mise en ligne ce soir, sur Facebook et Youtube, alors que José et les quatre excellents danseurs qui l’accompagnent sur scène s’envolaient pour l’Allemagne où ils vont présenter une nouvelle version de la pièce Anatomies.

Cette entrevue en anglais s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de communication Internet ambitieuse qui ne fait que commencer et qui risque de faire autant de musique que de bruit. Je brûle de vous en dire plus, mais en bon professionnel, je devrais rester discret pendant une dizaine de jours encore, jusqu’à ce que j’ai livré le nouveau site Web de la Compagnie.

Malheureusement, j’en suis incapable. Voici donc trois petits indices qui m’aideront à patienter :

  1. Comme il se doit quand l’on a autant de talent, de fans à choyer et d’images à offrir, il s’agira d’un vidéoblogue.
  2. Lequel sera propulsé par WordPress, le CMS léger le plus performant qui soit.
  3. De la technologie Flash qui rend le site actuel opaque aux moteurs de recherche, il ne restera qu’un lecteur vidéo.

Ma webdiffusion de Michelle Blanc sur l’avenir des médias au Third Tuesday Montréal

J’ai eu beaucoup de plaisir, mardi soir, à capter la conférence de Michelle Blanc sur l’avenir des médias (qui débute vers 6′ 30″) organisée par Michelle Sullivan et sa dizaine de complices du 3e Mardi | Third Tuesday Montréal ! D’abord, les choses se sont assez bien passées au plan technique et nous avons ainsi permis à une cinquantaine d’internautes québécois, canadiens, européens (et même brésilienne!) d’assister à l’événement en direct. Ensuite, l’intégralité de ces deux heures d’échanges retentissants est maintenant disponible pour tout le monde ― internautes, blogueurs, chercheurs et journalistes confondus ― et librement diffusable sous licence Creative Commons BY-SA.

<!– Téléchargez le podcast audio (MP3, 22 Mo).–>

J’ai eu beaucoup de plaisir, mardi soir, à capter la conférence de Michelle Blanc sur l’avenir des médias (qui débute vers 6′ 30″) organisée par Michelle Sullivan et sa dizaine de complices du 3e Mardi | Third Tuesday Montréal ! D’abord, les choses se sont assez bien passées au plan technique et nous avons ainsi permis à une cinquantaine d’internautes québécois, canadiens, européens (et même brésilienne!) d’assister à l’événement en direct. Ensuite, l’intégralité de ces deux heures d’échanges retentissants est maintenant disponible pour tout le monde ― internautes, blogueurs, chercheurs et journalistes confondus ― et librement diffusable sous licence Creative Commons BY-SA.

Mise à jour : vous pouvez également voir la période de questions au bas du billet récapitulatif de Michelle.

3e Mardi | Third TuesdayMais le meilleur, de mon point de vue, c’est le fond du discours et la vision de Michelle que je partage EN-TIÈ-REMENT depuis plus de dix ans. Nous sommes maintenant au cœur d’une révolution médiatique dont on perçoit de plus en plus les effets et je m’étonne que si peu de chemin ait été parcouru, pendant cette décennie, par les patrons et artisans de la presse.

Songeons que la pertinence d’ajouter des hyperliens dans les articles, menant à des sources externes plus riches, plus précises ou plus spécialisées, commence à peine à s’imposer dans les médias en ligne… alors qu’elle est à l’origine même du succès et de la fabuleuse richesse du World Wide Web ! Songeons que, l’an dernier encore, le groupe de presse Gesca, pressurant de plus en plus ses journalistes, n’a pas été capable de les associer intelligemment à son nécessaire virage multimédia (1). Et que dire de l’empire Québécor !

Cette grande crise de la presse à laquelle nous allons assister au cours des mois et des années à venir était déjà inscrite, il y a dix ans, dans trois réalités incontournables :

  1. L’émergence de technologies de l’information (informatique) et des communications (réseautique) extrêmement disruptives, ouvrant de vastes horizons et bouleversant à terme les processus et les modèles d’affaires.
  2. Les qualités fondamentales d’Internet: capacités de stockage et de traitement infinies, asynchronisme et ubiquité.
  3. La nature intrinsèque de notre soif d’information, qui est elle-même immatérielle et cognitive. Comme l’illustre si bien Michelle, ce besoin n’a rien à voir avec tel ou tel médium, qu’il s’agisse du papier, des ondes de radiotélévision ou des circuits de données des réseaux Internet.

La nécessité d’entretenir des équipes de journalistes compétents ayant pour mission de fouiller, vérifier, ordonner et présenter au public une vision cohérente et fiable des activités du monde a été, est et sera toujours d’actualité. Il importe cependant que ceux-ci accélèrent le pas avant que leur économie s’effondre; qu’ils s’ouvrent à une utilisation plus hardie des nouvelles technologies et des nouvelles plateformes numériques; qu’ils apprennent à utiliser les flux d’information en ligne provenant des citoyens et des entreprises comme leurs équivalents analogiques, sans se départir de leur rigueur déontologique, mais sans non plus les disqualifier sous des prétextes fallacieux.

J’espère que la personnalité extraordinaire de Michelle Blanc, la charge iconoclaste de son discours et l’acuité de sa vision contribueront à réveiller nos dinosaures médiatiques en voie de disparition.

Très honnêtement, j’espère bien participer d’une façon ou d’une autre à l’avènement de ce nouvel écosystème de l’information pour lequel je me prépare et que je défriche, médium après multimédium :} depuis plus de 12 ans.

Autres informations en open source sur le sujet :

  1. En anglais :
  2. En français :
  3. En vidéo :
  4. Et enfin, la citrouille sur le sundae :-}

Diane Nadeau de Twitter au Laïka en passant par la Génération Web

Vendredi dernier, je tentais de travailler dans mon studio du centre-ville malgré le bombardement incessant de Twitter, Facebook, Skype et autres aléas sociaux, lorsque soudain… oups! j’appris que @dianenadeau était à deux coins de rue pendant encore une heure. Je ne pouvais pas rater ça. Après une rapide pause mnémotechnique, j’attrapais ma célèbre trousse d’e-paparazzi mobile afin de me rendre au non moins célèbre Laïka. Comme d’habitude, @PhilippeMartin était plongé dans son iPhone tandis que, bizarrement, @MichelleBlanc et @Emergent007 étaient absents. (?!?)

Vendredi dernier, je tentais de travailler dans mon studio du centre-ville malgré le bombardement incessant de Twitter, Facebook, Skype et autres aléas sociaux, lorsque soudain… oups! j’appris que @dianenadeau était à deux coins de rue pendant encore une heure. Je ne pouvais pas rater ça.

Ma célèbre trousse d'e-paparazzi mobileAprès une rapide pause mnémotechnique, j’attrapais ma célèbre trousse d’e-paparazzi mobile afin de me rendre au non moins célèbre Laïka. Comme d’habitude, @PhilippeMartin était plongé dans son iPhone tandis que, bizarrement, @MichelleBlanc et @Emergent007 étaient absents. (?!?)

C’est ainsi que je rencontrais pour la première fois Diane Nadeau, consultante en stratégie et marketing Internet et chargée de cours, depuis 2001, à l’Université de Sherbrooke. Je la remercie chaleureusement d’avoir si bien joué le jeu, avec sourire, passion, en une seule prise et sans aucune préparation.

Pour la petite histoire, c’est ce billet sur la nouvelle cohorte d’étudiants de Diane qui m’a mis le feu à l’oreille, comme dirait Jean Perron. J’ai tout de suite pensé à mon amie L. qui recule toujours, de mois en mois, son entrée dans le monde étrange et merveilleux de l’identité numérique et des médias sociaux. C’est à elle, et à tous ceux qui lui ressemblent à ce chapitre, que je dédie la dernière minute de cette petite entrevue.

Entrevue en direct à l’AGA du Regroupement des producteurs multimédias

Cet après-midi, je me suis rendu chez Turbulent pour interroger Marc Beaudet à la sortie de l’Assemblée générale annuelle du Regroupement des producteurs multimédia (RPM), une association industrielle qu’il préside et qui regroupe environ 75 entreprises québécoises du secteur d’Internet et des nouveaux médias.

Je venais de lire l’excellent article de Sophie Bernard sur le nouveau Fonds des médias du Canada. L’actualité était donc chaude et nous avons abordé, en direct sur Ustream, cette question ainsi que le Plan d’action 2009-2010 du RPM, largement concentré sur les problèmes de modèles économiques et de gestion de la main d’œuvre.

Amis blogueurs et journalistes, je n’en écrirai pas plus car il s’agit d’« information open source ». À vous de vous en emparer afin de produire vos commentaires ci-bas ou vos analyses de blogueurs et journalistes. Quant à moi, j’ai fait ma part et je retourne à mes clients. 😉

11 mars 2009 (mise à jour) – Je ne croyais pas si bien dire! Les collègues du Lien multimédia, cités plus haut, étaient présents au 5@7 qui a suivi cette AGA. Ce matin, en soutien d’un nouvel article de Sophie Bernard sur le sujet, ils ont repris mon entrevue de Marc Beaudet, publiée — comme la plupart de mes productions personnelles — en Creative Commons BY-SA et disponible gratuitement sur ma chaîne Youtube. Vive le remix, l’intelligence collective et l’« information open source »! 😉

Tests de webdiffusion avec la plateforme Watershed de USTREAM

Un peu plus tôt, le mois dernier, la compagnie américaine USTREAM a lancé un nouveau service de webdiffusion à la demande dérivé de sa fameuse plateforme gratuite. Watershed (c’est son nom) offre donc une interface en marque blanche aux organisations désireuses de produire elles-même leurs flux de webdiffusion ainsi qu’aux artisans qui, comme moi, souhaitent commercialiser un service clé en main auprès de leurs clients.

J’ai ouvert ce matin un compte de test afin d’évaluer la qualité et les procédures requises par le service. Pour l’instant, il s’agit d’un compte démo avec un filigrane et je ne sais pas encore comment l’expérience va se passer car l’application Flash de diffusion n’est pas tout à fait la même que celle de Ustream. Lorsque j’aurai bien expérimenté et bien compris la patente, je vous en donnerai des nouvelles dans un billet subséquent.

Mise à jour @ 13h41 – Eh bien, ce premier test a duré quelques heures et s’est fort bien déroulé, comme en atteste le petit enregistrement qui vous est présenté plus haut. La performance du serveur est magnifique, surtout compte tenu du fait que j’ai « streamé » ce long essai à partir de mon navigateur Web et de mon réseau sans fil domestique. En utilisant les services Web, Adobe Flash Media Encoder (FME) et un réseau filaire solide, la performance sera probablement parfaite.

Il me reste maintenant à comprendre comment fonctionne l’implémentation des Web Services afin d’utiliser FME et les systèmes de sécurité optimaux proposés par le système. Je serai alors en mesure d’offrir des services de webdiffusion « à la carte » dans les meilleures conditions qui soient. Stay tuned!

Entrevue avec Jean Derely: de BetaGroup Brussels à Woodstock en Montérégie

Entrevue avec Vincent Battaglia à la 7ème rencontre du BetaGroup Brussells.

C’est Yulbiz, ce soir, dans le Vieux-Montréal. Il y a près d’un mois, j’étais à Bruxelles et je rencontrais Vincent Battaglia, qui avait fait excellente impression lors de son passage au Yubiz Montréal de septembre dernier. Nous nous sommes retrouvés à la 7ème rencontre du BetaGroup Brussells, un événement mensuel fondé et organisé depuis près d’un an par Jean Derely.

Cette soirée de courtes présentations de projets Web en phase de conception ou de démarrage m’a tout de suite fait penser aux Tech Entrepreneur Breakfast, BarCamp, WebCamps, New Tech Meetup, PodCamp et autres événements de partage et de réseautage montréalais entre passionnés du Web et des nouveaux médias. Pas de bière ni de comptoir, là-bas, mais un grand amphithéâtre universitaire bien équipé, environ 150 participants et un snack servi dans un couloir par un généreux commanditaire.

Du coup, c’est à se demander si cet esprit de partage et d’émulation par les pairs ne devrait pas, un jour ou l’autre, se cristalliser au plan mondial.

Un YulBetaCamp dans la plaine montérégienne, réunissant des québécois, des canadiens, des américains, des européens et (pourquoi pas?) des fous du Web venus du monde entier, cela ne vous dirait pas de nous organiser ça, Votre Émergence, vous qui tripez toujours si fort sur Woodstock ! 😉

Baladodiffusion

Entrevue avec Vincent Battaglia à propos de Yulbiz Bruxelles et Betagroup Belgium

Le 27 janvier dernier, à l’Université Libre de Bruxelles, j’ai croisé Vincent Battaglia, développeur Web bruxellois, qui assistait au 7ème Betagroup Belgium.

Je lui ai demandé où en était ce Yulbiz Bruxelles qu’il avait lancé l’an dernier. Puis il m’a rapidement présenté ce fameux Betagroup et son principal artisan, Jean Derely, qui fera l’objet d’un prochain billet vidéo.

Baladodiffusion

Pour en finir avec les demandes de connexion Facebook (et Linkedin*) infondées

Du bon usage des outils de contact personnel sur les médias sociaux.

Comme vous-même, je suppose, je reçois régulièrement des demandes de connexion Facebook [PS: ou Linkedin] émanant de personnes inconnues qui ne me donnent aucune façon d’évaluer la pertinence de leur répondre « oui » ou « non ». Très souvent, la consultation de leur profil, laconique et/ou insignifiant, n’apporte aucun élément de réponse.

business_cardPour ne pas être impoli, j’ignore donc leur demande tout en leur envoyant un petit mot personnalisé, du genre:

« Bonjour Louise. Où nous sommes-nous rencontrés? Si ce n’est pas le cas, que me vaut l’immense plaisir de m’interroger avec une grande perplexité sur la raison de votre demande de connexion? »

Quelle perte de temps!

Pourtant, chaque formulaire de demande est accompagnée d’une option « Ajouter un message personnel… » permettant, justement, d’ajouter une once de savoir-vivre, quelques explications, une touche personnelle, enfin, à sa demande. Comment se fait-il que ces gens ne l’utilisent pas puisqu’ils s’adressent à un pur inconnu?

Une carte d’affaires? La belle affaire!

Certes, ma copine Michelle Blanc affirme sur toutes les ondes accepter les demandes de n’importe qui car (je résume) « on ne refuse pas une carte d’affaires, n’est-ce pas? ». Michelle étant désormais un personnage public, c’est son privilège et son droit. Ce qui est vraie pour elle ne l’est cependant pas forcément pour tout le monde et je vais tenter de vous expliquer pourquoi.

En ce qui me concerne, mon profil Facebook n’est pas un lieu de travail, mais de détente personnelle et professionnelle, un « partenariat public/privé », en quelque sorte. J’y tiens librement des propos tantôt professionnels, tantôt personnels. J’y suis connecté avec ma fille adolescente, des membres de ma famille, des collègues de travail, des relations proches ou lointaines, voire même des gens que je ne connais ni d’Adam ni d’Ève, mais avec qui j’ai eu des échanges agréables ici ou là.

Je publie sur Facebook des éléments publics ainsi que des éléments classés « privés mais non confidentiels ». Je tiens donc à connaitre un peu les gens à qui je donne accès à mes données privées. Idéalement, je m’impose de créer avec eux un début de relation personnelle, même si celle-ci est encore mince et embryonnaire.

Dans la vraie vie, je ne refuse jamais une carte d’affaires que l’on me tend en me disant bonjour, puis en m’adressant quelques mots d’explication et un sourire. Sinon, que ferais-je de la carte d’un inconnu dont je ne sais rien? Elle finirait dans une poubelle ou un tiroir. À quoi bon? Et pourquoi donnerais-je la mienne à une personne qui ne m’adresse même pas la parole? Pour me bercer de quelle illusion?

Connexion, mode d’emploi

En conclusion, j’invite tous celles et ceux qui souhaitent me compter parmi leurs amis Facebook à ne pas le faire à la légère. Je leur demande aimablement de se poser simplement cette question: « Pourquoi et qu’est-ce que j’ai à échanger avec ce type? ». Ensuite, il leur suffit d’accompagner leur demande d’un petit mot *personnalisé* et d’y partager avec moi la réponse à cette question. Voilà, c’est tout!

Si c’est encore trop leur demander, il peuvent toujours se connecter à mon profil LinkedIn. Il s’agit là d’un strict profil d’affaires. Je n’y verrai donc aucun inconvénient.

Mise à jour (13 février 2012)

* Dérives actuelles et bon usage de Linkedin:

Malheureusement, Linkedin est devenu entretemps le nouvel Eldorado des chercheurs d’or virtuel, collectionneurs de contacts et solliciteurs commerciaux en tous genres. À mon grand regret, je n’y accueillerai plus que les demandes de connexions pertinentes, c’est à dire conformes à la vocation de ce réseau de contacts professionnels avérés.

Je me suis rendu compte, en effet, qu’il n’est pas du tout pertinent de créer des connexions Linkedin factices avec des inconnus, aussi sympathiques et bienveillants soient-ils. En plus de « délayer la sauce » et d’affaiblir le rapport signal/bruit, cela dénature la valeur même de ce réseau dans lequel tout contact découle théoriquement d’une relation préexistante à même d’engendrer, le cas échéant, une recommandation crédible. La nécessité de cette relation est écrite noir sur blanc dans les conditions d’utilisation (article 10):

B – Don’t undertake the following::
5 – Invite people you do not know to join your network;
(…)
8 – f) (…) (a) using LinkedIn invitations to send messages to people who don’t know you or who are unlikely to recognize you as a known contact; (b) using LinkedIn to connect to people who don’t know you and (…)

Si la magie de « l’effet réseau » permet d’y entrer en contact avec un grand nombre d’inconnus constituant autant de nouveaux contacts potentiels, c’est avant tout grâce au filtrage bidirectionnel de personnes dignes de foi, pas à l’aveuglette. Plus cette chaîne de confiance professionnelle basée sur l’expérience vécue est trahie par ses propres utilisateurs, plus Linkedin perd de sa pertinence et, avec elle, de son utilité socio-professionnelle. Pour ne pas dire de sa future valeur boursière, mais souhaitons-lui de ne pas en arriver là.

Si vous cherchez à faire de nouveaux contacts sur Linkedin, voici mes conseils:

  • N’envoyez jamais de demande de connexion à une personne qui ne vous connait pas sans lui envoyer en même temps un message personnalisé contenant des explications claires et solides de ce geste;
  • N’affirmez jamais de contre-vérité en cochant n’importe quoi sur le formulaire de validation de la demande (« Comment avez-vous rencontré Untel? »);
  • Ne présumez pas que le fait d’être abonnés à un même groupe Linkedin est une raison suffisante pour accepter votre invitation;
  • Participez plutôt avec dynamisme aux groupes de discussion afin de démontrer qu’ils correspondent à vos intérêts professionnels majeurs. Vous y susciterez alors certainement la sympathie et l’intérêt de gens qui, comme vous, sont ouverts à de nouvelles connexions. Une fois qu’ils auront échangé leurs opinions avec vous dans une ou plusieurs conversations, ils seront prêts à répondre favorablement à votre message personnalisé d’invitation.
  • Enfin, posez-vous toujours deux questions avant d’inviter une personne dans votre réseau:
    • Quel intérêt ai-je à établir cette connexion, alors que je peux suivre cette personne sur un groupe de discussion Linkedin, peut-être aussi sur Twitter ou Google Plus, sans nécessairement l’ajouter à mes contacts?
    • Quel intérêt ma demande a-t-elle pour elle et comment la lui la mieux présenter ?

Ça a l’air bête comme ça, mais, à en juger par les demandes que je reçois, bien des gens ne se posent jamais ces questions élémentaires !

Premier test de webdiffusion vidéo mobile sur Qik avec le Nokia N95 et le réseau 3G de Rogers

Ketchum Public Relations, qui gère les relations de presse de Nokia Canada, m’a envoyé ce matin un téléphone mobile Nokia N95 8Go, un appareil optimisé pour la consommation et la production de média photo et vidéo.

Voici donc mon tout premier test de webdiffusion mobile sur la plateforme Qik, réalisé quelques dizaines de minutes à peine après avoir déballé le colis et activé le compte Rogers associé à l’appareil. J’aurai l’appareil à ma disposition pendant environ deux semaines et pourrai ainsi le mettre à l’épreuve dans différents environnements. Objectif: réalisation d’un reportage multimédia sur le sujet pour Direction informatique.

La fusion des affaires et des technologies de l'information

Le magazine Direction informatique fêtait son 20ème anniversaire à la SAT le 25 novembre dernier. À cette occasion, je lui offrais, ainsi qu’à toute la communauté montréalaise des technologies de l’information, cette conversation vidéo sur les faits saillants des 20 dernières années en TI. Merci aux acteurs principaux de ce « remix » collectif. 🙂

L'internet à très haut débit gratuit en échange de vos économies de carbone!

Hier soir, j’espérais bien renouveler les succès de Webcom Live et PodcampMontreal Live lors du lancement de la série de conférences Interface[s] Montréal à la SAT, mais j’en ai été pour mes frais. Une mauvaise communication interne de dernière minute a fait en sorte que presque toute la bande passante disponible à la Société des arts technologiques (et ce n’est pas ça qui manque!) était en réserve pour la conférence de Roland Auger, directeur du Cégep de la Gaspésie et des Îles, qui devait intervenir en direct de Gaspé par téléprésence. Du coup, mon humble canal Flash Video de 350 kilobits par seconde sur USTREAM.TV tombait au bout de quelques secondes. Impossible de réaliser l’émission.

Heureusement, j’ai quand même profité du passage à Montréal du célèbre Bill St.Arnaud, Chief Research Officier de CANARIE, pour réaliser cette entrevue (également sur Youtube) qui me tenait à coeur depuis longtemps. En quatre minutes, Bill explique sa proposition d’offrir un lien de fibre optique à très haut débit gratuit aux particuliers et entreprises réalisant des économies de carbone et d’énergie. On ferait ainsi d’une pierre deux coups: réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en stimulant l’économie du savoir. Lumineux, mon cher Bill !

Vers la fin de l’entrevue, Bill affirme que Montréal et le Québec en général sont en excellente position pour rendre ce projet viable. Cela tient au fait que nos municipalités possèdent déjà leurs réseaux de tuyaux souterrains, ainsi qu’à la manne hydroélectrique dont dispose Hydro-Québec, qui est à toutes fins utiles (n’est-ce pas, M. Charest ? : ) sous le contrôle du gouvernement. Bref, ceux qui doutent de la nécessité d’un plan numérique pour le Québec trouveront ici un argument de poids pour s’en convaincre.

Merci à la SAT, à Bill St.Arnaud, bien sûr, et à Manuel Angelini, toujours prêt, devant ou derrière la caméra, à rendre service à ses amis Twitter : ) pour cette entrevue. Et à la prochaine conférence pour un lancement d’Interfaces Montreal Live plus réussi, cette fois : )