Le magazine Direction informatique fêtait son 20ème anniversaire à la SAT le 25 novembre dernier. À cette occasion, je lui offrais, ainsi qu’à toute la communauté montréalaise des technologies de l’information, cette conversation vidéo sur les faits saillants des 20 dernières années en TI. Merci aux acteurs principaux de ce « remix » collectif. 🙂
Catégorie : vidéo
L'internet à très haut débit gratuit en échange de vos économies de carbone!
Hier soir, j’espérais bien renouveler les succès de Webcom Live et PodcampMontreal Live lors du lancement de la série de conférences Interface[s] Montréal à la SAT, mais j’en ai été pour mes frais. Une mauvaise communication interne de dernière minute a fait en sorte que presque toute la bande passante disponible à la Société des arts technologiques (et ce n’est pas ça qui manque!) était en réserve pour la conférence de Roland Auger, directeur du Cégep de la Gaspésie et des Îles, qui devait intervenir en direct de Gaspé par téléprésence. Du coup, mon humble canal Flash Video de 350 kilobits par seconde sur USTREAM.TV tombait au bout de quelques secondes. Impossible de réaliser l’émission.
Heureusement, j’ai quand même profité du passage à Montréal du célèbre Bill St.Arnaud, Chief Research Officier de CANARIE, pour réaliser cette entrevue (également sur Youtube) qui me tenait à coeur depuis longtemps. En quatre minutes, Bill explique sa proposition d’offrir un lien de fibre optique à très haut débit gratuit aux particuliers et entreprises réalisant des économies de carbone et d’énergie. On ferait ainsi d’une pierre deux coups: réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en stimulant l’économie du savoir. Lumineux, mon cher Bill !
Vers la fin de l’entrevue, Bill affirme que Montréal et le Québec en général sont en excellente position pour rendre ce projet viable. Cela tient au fait que nos municipalités possèdent déjà leurs réseaux de tuyaux souterrains, ainsi qu’à la manne hydroélectrique dont dispose Hydro-Québec, qui est à toutes fins utiles (n’est-ce pas, M. Charest ? : ) sous le contrôle du gouvernement. Bref, ceux qui doutent de la nécessité d’un plan numérique pour le Québec trouveront ici un argument de poids pour s’en convaincre.
Merci à la SAT, à Bill St.Arnaud, bien sûr, et à Manuel Angelini, toujours prêt, devant ou derrière la caméra, à rendre service à ses amis Twitter : ) pour cette entrevue. Et à la prochaine conférence pour un lancement d’Interfaces Montreal Live plus réussi, cette fois : )
L’internet à très haut débit gratuit en échange de vos économies de carbone !
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Hier soir, j’espérais bien renouveler les succès de Webcom Live et PodcampMontreal Live lors du lancement de la série de conférences Interface[s] Montréal à la SAT, mais j’en ai été pour mes frais. Une mauvaise communication interne de dernière minute a fait en sorte que presque toute la bande passante disponible à la Société des arts technologiques (et ce n’est pas ça qui manque!) était en réserve pour la conférence de Roland Auger, directeur du Cégep de la Gaspésie et des Îles, qui devait intervenir en direct de Gaspé par téléprésence. Du coup, mon humble canal Flash Video de 350 kilobits par seconde sur USTREAM.TV tombait au bout de quelques secondes. Impossible de réaliser l’émission.
Heureusement, j’ai quand même profité du passage à Montréal du célèbre Bill St.Arnaud, Chief Research Officier de CANARIE, pour réaliser cette entrevue (également sur Youtube) qui me tenait à coeur depuis longtemps. En quatre minutes, Bill explique sa proposition d’offrir un lien de fibre optique à très haut débit gratuit aux particuliers et entreprises réalisant des économies de carbone et d’énergie. On ferait ainsi d’une pierre deux coups: réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en stimulant l’économie du savoir. Lumineux, mon cher Bill !
Vers la fin de l’entrevue, Bill affirme que Montréal et le Québec en général sont en excellente position pour rendre ce projet viable. Cela tient au fait que nos municipalités possèdent déjà leurs réseaux de tuyaux souterrains, ainsi qu’à la manne hydroélectrique dont dispose Hydro-Québec, qui est à toutes fins utiles (n’est-ce pas, M. Charest ? : ) sous le contrôle du gouvernement. Bref, ceux qui doutent de la nécessité d’un plan numérique pour le Québec trouveront ici un argument de poids pour s’en convaincre.
Merci à la SAT, à Bill St.Arnaud, bien sûr, et à Manuel Angelini, toujours prêt, devant ou derrière la caméra, à rendre service à ses amis Twitter : ) pour cette entrevue. Et à la prochaine conférence pour un lancement d’Interfaces Montreal Live plus réussi, cette fois : )
Une "Écurie" au coeur de notre société en réseau
Il ne reste que quatre soirs (23 au 26 avril) pour assister au dernier spectacle de Manon Oligny, L’Écurie, à la Société des arts technologiques (SAT). « L’Écurie est un essai sur l’identité féminine, un essai chorégraphique et littéraire grâce à cette première collaboration avec Nelly Arcan », explique la chorégraphe, et vous en saurez plus sur le propos artistique des deux jeunes femmes en lisant le « pré-papier » de Fabienne Cabado publié dans Voir.
Après avoir vu moi-même le spectacle la semaine dernière, il me semble que l’analyse formelle proposée par François Dufort (Dfdanse) comporte des clés d’interprétation absolument essentielles. Face à l’art contemporain, en effet, on se trouve devant un miroir de nous-même qu’il n’est pas toujours évident de saisir et d’accepter. Les Impressionnistes et Vincent Van Gogh en savent quelque chose, eux qui furent vilipendés pour avoir osé transposer au plan formel la sensualité bourgeoise prisée par leurs contemporains. Ce n’est que bien plus tard que tout un chacun a fini par en apprécier l’intense beauté.
Idem pour cette Écurie, une « installation chorégraphique » taillée sur mesure pour la SAT, et je vais tenter d’expliquer ici comment ce mariage s’est traduit du point de vue du spectateur que je suis.
Au-delà de la tension induite par l’opposition femme libérée/femme érotique et par la performance physique (les deux ne sont-elles pas liées dans notre imaginaire collectif?), j’ai été estomaqué par la précision de la mise en scène qui reflète parfaitement la réalité de notre civilisation numérique. Cette absence de point de vue « classique », frontal, à l’italienne, est en réalité une multiplicité de points de vue individuels laissée au bon vouloir du spectateur qui est libre de se placer où il veut et de regarder ce qu’il veut, quand il veut.
L’éclatement de la scène en trois sous-scènes distinctes entourées de planches lui interdit, cependant, de voir tout ce qui se passe en même temps et le force à tout moment à faire un choix. Il ne s’agit plus, alors, d’un simple spectacle, mais d’une expérience personnelle qu’on serait bien en peine de revivre à l’identique deux soirs de suite et dans laquelle nous n’avons pas d’autre choix que de nous impliquer personnellement. Certains spectateurs se concentrent sur une danseuse, d’autres essaient de garder au moins deux stalles dans leur champ de vision; il y en a qui déambulent au gré de leur instinct, d’autres qui prennent du recul, grimpant sur les gradins afin d’essayer (en vain!) de retrouver une esthétique classique qui leur éviterait littéralement de prendre position.
Par ailleurs, Nelly Arcand, tapant frénétiquement sur le clavier de son Mac, et les techniciens de scène sont également en plein milieu de la salle, si bien qu’ils font eux-mêmes partie du spectacle. En fait, chaque spectateur est lui-même l’objet du regard de l’autre. Quoi que l’on fasse, que l’on reste immobile ou que l’on déambule, que l’on échange un regard troublant avec l’une des artistes, que l’on se positionne en « voyeur » en glissant les yeux à travers les planches des stalles, que l’on s’attarde à la régie technique, que l’on échange avec Nelly Arcand un rapide sourire, on participe soi-même au spectacle en émettant un feedback qui en modifie instantanément la charge et la nature. On est soi-même corps évoluant sur la scène, acteur et danseur improvisé. Notre attitude fascinée, blasée ou amusée est un commentaire, le spectacle un billet et le tout, une conversation.
En ce qui me concerne, il m’aura fallu environ 15 minutes pour me libérer du malaise entraîné par cette situation apparemment incongrue. Une fois que j’ai compris ce que j’étais en train de vivre, j’ai pris un plaisir fou à jouir de ma liberté d’acteur/spectateur au cœur d’un torrent d’émotions artistiques, à m’approcher des danseuses afin de ressentir à fond leur charge émotionnelle, à observer le public, varier les angles de vision, échanger des regards ouverts, parfois même quelques mots, lire les textes défilant sous mes yeux et swinguer sur l’incroyable bande sonore du show. J’étais au cœur d’une expérience marquée par la participation et l’échange, une sorte de « spectacle 2.0 ».
Cette installation chorégraphique incarne ainsi à merveille les grandes lignes de force de notre société en réseau, dans laquelle il n’y a plus de centre ni de périphérie, mais d’innombrables centres et d’innombrables acteurs-spectateurs engagés dans une immense conversation à la fois mondiale et atomisée.
Ma morale chevaleresque, au final, c’est que la beauté de notre modernité réside dans l’acceptation des tensions inhérentes à toute liberté. Il y en a certainement d’autres (par exemple : la femme libérée ne peut vivre pleinement sans assumer la dialectique sensualité/soumission) et cela me réjouirait de connaitre la vôtre. Car c’est décidé, je vais retourner à la SAT, probablement vendredi ou samedi soir, afin de piaffer sur les roulements de batterie gigantesques de L’Écurie en compagnie de ma fille et d’une trollée d’inconnus.
Photo © Renaud Kasma. Origine: Facebook
René Barsalo : [propulse]ART ou le spectacle en réseau
Après avoir exploré le concept de « hub urbain », nous vous présentons aujourd’hui la seconde partie de notre entrevue de février dernier avec René Barsalo. Le directeur, recherche et stratégie de la SAT nous entretient, cette fois, du corollaire du hub urbain, qui a pour nom de code [propulse]ART.
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Ce groupe de recherche multi-institutionnel, financé par le Ministère du Patrimoine canadien, est en train de créer une trousse à outil à code source libre et ouvert (open source) qui permettra aux salles de spectacle ou de conférence de se relier les unes aux autres en réseau et de diffuser ainsi des événements et des spectacles ayant lieu, au même instant, dans une autre ville, voire même à l’autre bout du monde. Évidemment, ces outils permettront l’interactivité, si bien qu’il sera possible de dialoguer d’une ville ou d’un pays à l’autre en temps réel.
La chose se pratique depuis quelques années en laboratoire, mais l’agenda serré de [propulse]ART devrait la rendre très largement accessible, avec les conséquences économiques et sociales qu’on peut imaginer. Internet transformera bientôt les arts de la scène comme il a transformé l’industrie musicale, la télévision et le cinéma. Attachez vos ceintures et bon spectacle!
Cette entrevue a été publiée le 9 avril 2008 sur Intruders TV Canada, un blogue collaboratif qui a été fermé abruptement par Thierry Béziers en mars 2009.
Serge Ravet : ePortfolio et apprentissage tout au long de la vie
Du 5 au 7 mai prochain, une conférence apparemment très spécialisée va avoir lieu à l’Université Concordia de Montréal. Il s’agit de la deuxième Conférence Pan-Américaine et Francophone sur l’ePortfolio (on dit parfois « cyberfolio« ) et, par voie de conséquence, sur l’identité numérique.
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Pour explorer ces notions à la mode mais un peu floues, nous avons profité du passage à la Boule de Cristal du CRIM de Serge Ravet, président d’EIfEL (European Institute for E-Learning) qui était là pour parler de l’« entreprise apprenante » dite 2.0.
Au final, c’est à un véritable cours accéléré sur l’identité numérique et le eLearning que nous avons eu droit. La principale leçon à retenir, c’est que l’identité numérique n’a qu’un rapport très secondaire avec les questions techniques d’authentification et de protection des données personnelles qui en découlent. Le eLearning est lui-même bien plus que l’apprentissage à distance. En fait, sans le savoir, la plupart d’entre nous s’y adonnent (ne serait-ce qu’en effectuant des recherches dans Google) et construisent leur identité numérique à coup de textes, photos et vidéos.
Dans ce contexte, vous aurez vite compris que votre blogue est, le cas échéant, la pièce maîtresse de votre ePortfolio, comme l’affirme Mario Asselin en frontispice. Vous ne serez pas non plus étonné d’entendre Serge Ravet présenter la francisation des immigrants comme un processus pédagogique valorisant la culture d’origine afin de mieux intégrer celle du pays d’accueil. En fait, c’est tout le paradigme d’« apprendre à apprendre » qu’il nous faut mettre à jour au profit d’« apprendre à enseigner ». Vaste programme à l’aube d’un siècle ou l’humanité a le devoir de mûrir et de trouver son équilibre à Vitesse Grand V !
Réalisée en duo avec Laurent Maisonnave, cette entrevue a été publiée le 22 mars 2008 sur Intruders TV Canada, un blogue collaboratif qui a été fermé abruptement par Thierry Béziers en mars 2009.
René Barsalo : le « hub urbain » de la Société des arts technologiques
Depuis que nous avons lancé Intruders Canada l’an dernier, nous avons souvent allumé nos caméras à la SAT, la Société des arts technologiques — que ce soit au StartupCamp, à Yultour ou lors du dernier BarCamp Montréal. Ce laboratoire de la culture numérique s’impose de plus en plus comme l’un des haut lieu de réseautage, d’innovation et d’incubation technologique de la métropole québécoise.
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René Barsalo, directeur, recherche et stratégie de la SAT, est l’un des co-auteurs du rapport de veille de 2005 introduisant le concept de hub urbain, qui s’articule autour de deux observations fondamentales. 1) L’Internet à très large bande offre des possibilités de transport de l’image et du son permettant de donner un spectacle dans plusieurs lieux géographiquement éloignés à la fois. 2) Les lieux de rassemblement à vocation culturelle (opéra, théâtre, bibliothèque, cinéma…) témoignent de la fonction sociale de la culture, une richesse qui gagne à être partagée. Le fait qu’elle soit analogique ou numérique n’y change rien.
Lors de la conférence Espaces et services branchés d’Interfaces Montréal, la SAT évoquait récemment la conclusion imminente d’une entente de financement pour le projet Propulse[art]. Ce groupe de recherche dotera le hub urbain d’une boîte à outils logiciels sur mesure. À suivre dans la seconde partie de l’entrevue.
Cette entrevue a été publiée le 14 mars 2008 sur Intruders TV Canada, un blogue collaboratif qui a été fermé abruptement par Thierry Béziers en mars 2009.
Jeff Mignon : nouveaux médias, nouveaux modèles d’affaires
Après notre entrevue avec Philippe Le Roux consacrée aux médias, nous avons profité du passage à Montréal de Jeff Mignon, éditeur du triple blogue Media Café, pour obtenir son éclairage sur la question.
Jeff est en effet fondateur et CEO de 5W Mignon Media, une firme internationale de conseil média basée à New York et dont la liste de clients est assez impressionnante: Le New York Times, L’Associated Press, Agoravox, Le Monde, le groupe suisse Edipress et, au Canada, Transcontinental, Québécor, Sun Media, etc. Il est aussi l’un des inventeurs des premiers quotidiens pour enfants dans le monde publiés par le groupe Play Bac (2.5 millions de lecteurs en France).
Jeff confirme que les revenus traditionnels des médias sont sur une pente très glissante: les « pure plays » comme Google et MSN dominent désormais le marché de la pub locale aux États-Unis. Pour enrayer le fléau, les groupes de presse devront continuer à s’adapter aux environnements numériques et les journalistes devenir, eux aussi, un peu plus multimédia. Mais le problème majeur, d’après lui, c’est le manque d’entrepreneurs au sein de groupes de presse dirigés par des journalistes et des gestionnaires ayant le réflexe de défendre leur marque au lieu d’inventer des produits et des modèles d’affaires innovants.
Quelques lectures complémentaires sur Media Café:
- France: la petite annonce payante est en train de s’écrouler
- USA : les pure play domineraient le marché de la pub locale
- France : Skyrock fait plus d’argent avec son site Web qu’avec sa radio
Cette entrevue a été publiée le 13 février 2008 sur Intruders TV Canada, un blogue collaboratif qui a été fermé abruptement par Thierry Béziers en mars 2009.
Philippe Le Roux : comment intégrer la vidéo, telle est la question
Seconde et dernière partie de notre entrevue « novanuelle » (ne cherchez pas ce néologisme dans Wikipedia, c’est une exclusivité toute fraîche) avec Philippe Le Roux, président de VDL2, à propos de ses Tendances Internet 2008.
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Il est moins question des médias, cette fois, que de la nouvelle composante de base du média Internet qu’est devenue la Web vidéo. Environ 57 % des internautes nord-américains se sentent confortables à en visionner régulièrement, un chiffre très proportionnel à la pénétration de la large bande. Du coup, la vidéo devient un type de contenu parmi les autres. Il ne s’agit pas d’une fonctionnalité en tant que telle, comme le partage de fichiers ou la téléphonie IP.
Ceci étant dit, reste la fameuse question que la plupart des producteurs de contenu Internet se posent actuellement : « Comment intégrer ce format de contenu dans ma communication et dans l’expérience que j’offre à l’utilisateur ? » Voilà une question passionnante à laquelle j’essaie de répondre chaque jour. :-}
Cette entrevue a été publiée le 9 février 2008 sur Intruders TV Canada, un blogue collaboratif qui a été fermé abruptement par Thierry Béziers en mars 2009.
Philippe Le Roux : les médias au pied du mur Internet
L’agence montréalaise VDL2 actualise chaque années ses « Tendances Internet », une analyse stratégique des évolutions en cours et de leurs enjeux majeurs. La nouvelle mouture publiée le 10 janvier dernier affirmait que « les médias ont atteint le point de non-retour face aux bouleversements provoqués par l’essor d’Internet ». Pour mieux comprendre ce qu’il y avait de neuf, nous sommes allés rencontrer Philippe Le Roux, président de VDL2 et principal auteur de ce rapport.
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Baisse des revenus publicitaires des quotidiens de 8,7 %, l’an dernier, aux États-Unis; diminution de 2 % de la tarte publicitaire des stations de radios et de télévision; hausse concomitante de la pub sur Internet de 15 à 30 % selon les pays; uniformisation des dépêches d’agences diffusées par la presse en général; soif d’originalité et de points de vue différents de la part des internautes… La table serait donc mise pour la grande et irréversible mutation des modèles d’affaires des médias traditionnels. À bon entendeur… Action !
- Voir la seconde partie de l’entrevue portant sur la Web Vidéo
Cette entrevue réalisée en duo avec Laurent Maisonnave a été publiée le 4 février 2008 sur Intruders TV Canada, un blogue collaboratif qui a été fermé abruptement par Thierry Béziers en mars 2009.
Denis Boudreau : vers la vidéo et le multimédia accessibles
Voici la seconde partie de notre entrevue avec Denis Boudreau, directeur général d’AccessibilitéWeb et co-pilote du comité interministériel de normalisation sur l’accessibilité mis en place par le ministère des Services gouvernementaux en collaboration avec l’Office des personnes handicapées du Québec.
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Dans cette dernière séquence, Denis décrit les problématique d’accès à la vidéo et aux contenus interactifs en ligne que vivent certains groupes de personnes handicapées et l’essence des bonnes pratiques qu’il conviendrait d’observer afin de leur rendre la vie plus simple à cet égard. Il expose l’agenda du processus de normalisation en cours au gouvernement du Québec et son impact sur les fournisseurs de l’administration publique qui n’auront pas d’autre choix, à partir de 2009-2010, que d’appliquer les nouvelles normes officielles.
Cette entrevue a été publiée le 11 janvier 2008 sur Intruders TV Canada, un blogue collaboratif qui a été fermé abruptement par Thierry Béziers en mars 2009.
Denis Boudreau : la force tranquille de l’accessibilité Web au Québec
Au Québec, il y aurait environ 600 000 personnes handicapées à des degrés divers, soit 8 à 10 % de la population. À l’heure où les services gouvernementaux sont de plus en plus livrés en ligne, cet important groupe de citoyens ne peut être ignoré et l’accessibilité du Web devient donc une affaire d’État.
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Co-fondateur de l’association W3Québec, Denis Boudreau dirige la coopérative de solidarité AccessibilitéWeb, un regroupement d’experts des normes et techniques Web d’accessibilité. L’été dernier, celle-ci réalisait son second « palmarès des sites Web accessibles au Québec » qui élargit au Web commercial l’évaluation de l’accessibilité aux personnes handicapées de 20 sites gouvernementaux du Québec publiée en avril 2007.
En trois ans, la note globale d’accessibilité Web du gouvernement du Québec est passée de 3,2 à 6,59 sur 10. L’amélioration est sensible, certes, mais le chemin restant à parcourir imposait un cadre normatif formel ainsi que d’importants efforts de formation et d’accompagnement. Résultat : Denis co-pilote actuellement un comité spécial chargé d’élaborer le standard d’accessibilité Web du gouvernement du Québec en vue de son adoption fin 2008 ou début 2009.
Une copie de travail du document datée du 10 octobre dernier est disponible en format PDF sur le site du Ministère des services gouvernementaux. L’accessibilité du Web multimédia fera, quant à elle, l’objet d’un document de normalisation spécifique.
Dans la première partie de cette entrevue, Denis résume les enjeux de l’accessibilité Web au Québec, notamment dans le contexte du gouvernement en ligne. La seconde partie, qui sera diffusée plus tard cette semaine, est spécifiquement consacrée à l’accessibilité du multimédia en ligne et de la Web vidéo, dont l’émergence complique quelque peu la tâche des webmestres consciencieux.
Cette entrevue réalisée en solo a été publiée le 7 janvier 2008 sur Intruders TV Canada, un blogue collaboratif qui a été fermé abruptement par Thierry Béziers en mars 2009.