Robyn Tippins’ MyBlogLog Story

Robyn Tippins is as cool and sexy as granted by her MyBlogLog profile. Just before speaking at webcom 2007 last month about community building she kindly shared with us her MyBlogLog story.

First intended to become a first-class bloggers tool, this online community builder service grew up in two years into a large community per se. This success, of course, brought in trolls, spammers, naked avatars, porn marketers — and the need for human review and compterized content filters.

While shifting to a social media strategy Yahoo! acquired the start-up almost a year ago and fueled it with appropriate computing power, bandwidth, staff and resources. According to Robyn, it’s a perfect love story.

This interview produced with my partner Laurent Maisonnave was published on Dec. 29, 2007, on Intruders TV Canada, a vlog that has been abruptly shut off by Thierry Béziers in March, 2009.

Interview: Aydin Mirzaee, CEO of bOKnow.com

Happy Holydays! While you were doing your Boxing Day shopping yesterday you may had to call grandma or this old friend living abroad but did not want to spend loads of dollars on expensive overseas mobile minutes. If so, you should consider using one of these cheap mobile calling services such as Mobivox, Jajah or bOK.

As a matter of fact, dozens of such services are trying to get your business today. Last months, at the Canada Technology and Science Museum, we met Aydin Mirzaee, the young CEO of bOK Inc.. This Ottawa-based startup has invested the field of cheap mobile calling rates with a slightly different approach than its competitors. It relies on short text messages (SMS) to initiate calls. When a cheap SMS containing an international phone number is received, the system dials you back as well as that phone number, then connects both lines over the Internet for a fraction of the cost that your mobile provider would charge. Short and sweet, isn’t it?

Beside showcasing the bOK system, this interview shows the enthusiasm of a new generation of Web 2.0 entrepreneurs that are able to create leading-edge business models just a few weeks after graduating from the university. Aydin and his post-graduate fellows dare to shake the old PSTN business model. They are also aware that our economy move so fast now that the bOK system may have a short livehood. This is not a problem since they are already working on other ideas that will eventually turn into new business plans. That’s the way it is in World 2.0, folks!

This interview was published on Dec. 27, 2007 on Intruders TV Canada, a vlog that has been abruptly shut off by Thierry Béziers in March, 2009.

Les relations presse 2.0 vues par Geoffroi Garon

Geoffroi Garon a rejoint les rangs de K3 Media il y a quelques mois pour s’y occuper du développement d’affaires. Figure bien connue de la blogosphèrere montréalaise, c’est lui qui nous avait mis en contact avec Thierry Bézier, l’été dernier, et qui est donc indirectement responsable du lancement d’Intruders Canada. Nous l’avons de nouveau croisé au Webcom | 2007 où il tenait le kiosque de K3 Media, partenaire de l’événement, et en avons profité pour l’entretenir d’un projet qui lui est cher: la salle de presse virtuelle à l’ère du Web 2.0.

Comme il l’explique fort bien, le métier de relationniste de presse est en train de changer, comme la plupart des métiers liés aux médias et à la communication. Les conférences de presse classiques font de moins en moins recette et les attachés de presse doivent recourir à d’autres stratégies pour assurer leur mission, qui consiste ultimement à acheminer le message de leurs clients jusqu’à leurs publics cibles.

Comment y arriver ?

  • Tout d’abord en facilitant la vie des journalistes à qui l’on doit maintenant proposer, outre les textes habituels, des enregistrements vidéos des conférences de presse, des entrevues audio et vidéo ainsi que des photos pertinentes. Le tout en haute définition, si possible, afin de pouvoir être « clippé » dans les médias traditionnels, tout comme les communiqués d’autrefois.
  • Ensuite, en ne négligeant pas l’apport des blogueurs spécialisés qui, de plus en plus, constituent un canal de communication corporative privilégié dans l’univers complexe des nouveaux médias.
  • Enfin, en en profitant pour s’adresser directement aux publics ciblés par l’entremise des sites Web d’entreprise, bien sûr, mais aussi et surtout via les aggrégateurs de médias en ligne (YouTube, DailyMotion, Espace Canoë…) et les réseaux sociaux (Facebook, Digg…).

Production vidéo

Dans la « salle de presse virtuelle » proposée par K3 Media, les journalistes ont notamment accès à des vidéos haute définition, lesquelles peuvent également être diffusées sur le site Web de leurs clients, mais aussi et surtout sur les médias sociaux (partage de vidéos, « digglikes », etc.). Les blogueurs sont en mesure de les republier en y ajoutant leurs analyses, accentuant ainsi le caractère viral de l’info.

Cela faisait un bail que l’idée était dans l’air. Je l’avais moi-même consignée par écrit dans le premier projet d’affaires de VidéoPresse, rédigé en février 2006, lorsque Nelson Dumais et moi-même réalisions nos premiers podcasts vidéo. « Si la tendance se maintient », comme dit Bernard Derome, c’est en 2008 que l’on verra naitre une abondante communication multimédia générée par les entreprises, aux faibles coûts que permettent les technologies numériques d’aujourd’hui.

Pour réaliser ces vidéo et en optimiser la diffusion, ces organisation auront le choix entre la réalisation à l’interne, ce qui sera possible si le matériel et le savoir-faire nécessaire y sont acquis, ou bien la sous-traitance auprès de concepteurs-réalisateurs spécialisés. Dois-je vous faire un dessin ? 😛

Cette entrevue réalisée en duo avec Laurent Maisonnave a été publiée le 17 décembre 2007 sur Intruders TV Canada, un blogue collaboratif qui a été fermé abruptement par Thierry Béziers en mars 2009.

Walter Stewart introducing Web Enabled Platforms

This interview produced and directed by Christian Aubry (camera: Laurent Maisonnave) was published on Dec. 14, 2007, on Intruders TV Canada, a vlog that has been shut off as of March, 2009.

There is no doubt that the Web 2.0 paradigm is changing the way we entertain and conduct our business online. But are business and entertainment all it is about?

Last month, at the RISQ 2007 Research and Education (R&E) advanced networking conference hold in Montreal, we had the chance to hear Walter Stewart talking about NEP which stands for Network Enabled Platforms. Walter is a well-known Canadian consultant in the field of advanced networking. In particular, he is Senior advisor in intelligent infrastructure for CANARIE, the coast-to-coast next-generation R&E networking consortium.

In this interview Walter explained us how the Web 2.0 paradigm is now changing the way of doing scientific research. As for main stream Web 2.0 services, NEP is not only about technology, but mostly about data. Genomic, geological or climate science laboratories around the world are building huge collection of scientific data that they can’t — and should not — process only by themselves. Here come Web services and collaborative networks that allow scientists around the world to download them, process them, recreate experiments, mix them with their own data flows — just as we see in the public Internet nowadays.

Besides the fast scientific progress that NEP should deliver to an endangered human race, Web 2.0 applied to science will certainly benefit back to commercial Web 2.0 developers and enterprises. That’s another form of « conversation ». Furthermore, there is no doubt in our mind that other human groups of interest will benefit of the collaborative networking technologies that are raising today. Just think how they could help human rights groups or environmental groups for instance. That is… another story 🙂

Pré-lancement du livre ‘Pourquoi bloguer’ à Webcom 2007

Cette entrevue produite et réalisée par Christian Aubry (caméra: Laurent Maisonnave) a été publiée le 26 novembre 2007 sur Intruders TV Canada, un « vlog » qui a été fermé sans préavis en mars 2009.

« Pas encore un livre de blogueurs ! », s’exclameront certains, en référence au fameux Yulblog de mars dernier au cours duquel furent lancés les livres de trois blogueurs montréalais. Cette fois-ci, le lancement a lieu au dernier Yulbiz de l’année et il n’y aura qu’un seul livre à saluer.

Autre différence : Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires est moins un livre d’auteur qu’un « livre en réseau » puisqu’il a été rédigé, cet été, par dix blogueurs influents collaborant sur un wiki à la rédaction de leurs chapitres respectifs. Destiné à inciter les gens d’affaires à bloguer, ce projet a été initié l’an dernier par Claude Malaison, président d’émergenceweb et directeur de la programmation de Webcom Montréal.

Présents au dernier Webcom où nous avons réalisé plusieurs entrevues que nous présenterons ici au cours des prochaines semaines, nous en avons profité pour demander à Claude de nous parler du livre, mais aussi de la conférence Webcom dont le succès augmente à chaque édition. En prime, nous avons eu droit à l’annonce du retour à Webcom du « pape du blogue », Loïc Le Meur, le 14 mai prochain…

Casey McKinnon and Rudy Jahchan against CanCon Net regulations

This interview produced and directed by Christian Aubry (camera: Laurent Maisonnave) was published on Nov. 17, 2007, on Intruders TV Canada, a vlog that has been shut off as of March, 2009.

Clearly fearing for their wallets a growing number of artistic and industrial groups in Canada would like the Internet to be regulated as radio and TV, and Canadian content to be « prioritized » (c.f. Michael Geist). With a quarter of a million pages viewed per month, however, Casey McKinnon and Rudy Jahchan from the Galacticast weekly parody video show do not really agree.

In fact, they devoted a very serious presentation at the latest BarCampMontreal to disqualify the idea of enforcing « CanCon » (Canadian Content) regulations on the Internet. In the interview they also explained their feelings as new media artists regarding the traditional media industry.

Who said there’s a cultural divide out there?

Lancement de LogiqueLibre en vidéo

Lancement de LogiqueLibreCela fait environ six mois qu’une petite équipe s’affaire autour du projet LogiqueLibre. Ce portail, dédié aux logiciels libres et aux milieux d’affaires qui les déploient et qui les utilisent, est né d’une idée de Michel Dumais portée par l’Association des professionnels en développement économique de Laval qui a reçu, pour concrétiser le projet, une subvention du programme Francommunautés d’Industrie Canada.

Sous la direction de projet d’Yvon Gagnon, Économie Logique Communications a géré le déploiement de la plateforme de gestion de contenu Xoops (adaptée par Inbox International) et l’intégration des contenus initiaux. Nous continuons par ailleurs à à alimenter le site et animer sa communauté.

Bien entendu, qui dit Économie Logique dit vidéo ! Vous pouvez donc visionner les allocutions prononcées à Laval, lors du lancement officiel du 18 juin dernier, que nous avons filmées et mises en ligne ce matin.

Your browser does not support iframes.


Ce billet a été publiée le 26 juin 2007 sur economielogique.com et transféré ici le 15 mars 2009, en prévision de la fermeture prochaine de mon ancien site corporatif.

Nabila et le Web 2.0

Nabila Ben Youssef L’humoriste québécoise d’origine tunisienne Nabila Ben Youssef a reçu un traitement de faveur, cette semaine, sur Yulbuzz. Dans la foulée de l’entrevue en profondeur qu’elle a accordée à mon collègue et ami Philippe Martin, j’ai cherché des pistes intéressantes à son sujet sur Internet, en restant sur ma faim. J’ai donc décidé de remédier à la situation en utilisant les médias sociaux et le matériel à notre disposition.

Nabila nous avait communiqué sa biographie ainsi qu’un DVD comprenant plusieurs extraits de son dernier spectacle. À ma demande, elle nous avait aussi donné l’autorisation d’en utiliser des extraits. J’ai donc adapté la biographie au style factuel de Wikipedia afin de lui créer sa propre page d’encyclopédie. Quant à la vidéo, j’en ai tiré cinq clips que j’ai rassemblés dans une liste d’écoute de Youtube. La vignette photo de notre entrevue s’est retrouvée sur Flickr et dans l’article de Wikipedia. Deux jours plus tard, la vidéo s’est retrouvée à la Une du média citoyen centpapiers.

Toutes ces publications étant reliées par des liens tricotés serrés, force est de constater que toute peine mérite salaire. Nabila, qui n’existait qu’indirectement sur la Toile il y a deux jours, s’y trouve maintenant dotée d’une forte identité. Une recherche simple de son nom dans Google affiche l’article de Wikipedia en premier, puis l’entrevue de Yulbuzz en second. Radio-Canada, les théâtres, festivals, blogues et autres sites d’information n’arrivent qu’ensuite. Notre playlist d’extrait sur Youtube se classe en neuvième position.

Voilà qui illustre bien la force conjuguée du texte et du multimédia. L’information élaborée, présentée et partagée intelligemment est la seule chose qui soit nécessaire pour asseoir sa marque ou son identité sur Internet. Puisse cet exemple vous inspirer dans vos efforts de communication en ligne. Si vous avez besoin d’aide, d’expertise et de créativité pour y arriver, vous savez à quelle porte frapper ! 🙂

nabila


Ce billet a été publiée le 24 mai 2007 sur economielogique.com et transféré ici le 15 mars 2009, en prévision de la fermeture prochaine de mon ancien site corporatif.

Ressourcement hivernal et mini-caméra

Suzanne Gauthier: Bain de glace à Sept-Iles from Christian Aubry on Vimeo.

Pour nombre de citadins, la période des Fêtes de fin d’année est l’occasion de quitter la ville et de se ressourcer. Certains visitent la famille, d’autres se font griller au soleil et d’autres optent pour la motoneige ou le ski. Moi, j’ai eu le bonheur de passer trois semaines près de Sept-Iles, face au Golfe du Saint-Laurent, où j’ai quelques amis. J’avais emporté mes ordinateurs et un peu de travail, mais pas de matériel vidéo, à part ma nouvelle petite caméra de poche Sanyo C40. Grâce à elle, j’ai pu réaliser un petit reportage vidéo d’une qualité très honnête pour YULBUZZ. On n’arrête pas la miniaturisation !

Cette caméra très abordable (± 300 $) permet de prendre des photos de 4 megapixels et d’enregistrer des séquences vidéo de taille VGA (640×480 pixels) compressées au format MPEG-4. Les fichiers de média sont stockés sur une carte SD qui peut contenir, dans 2 Go et en mode de qualité supérieure, environ 40 minutes de vidéo. L’accès à un ordinateur est donc souhaitable si l’on compte tourner beaucoup, à moins de disposer d’un nombre suffisant de cartes mémoire.

Les contrôles sont fournis par un bloc de boutons et de curseurs situés sur la face arrière de l’appareil. Le petit écran LCD, clair et fonctionnel, permet de lire les messages du système et de sélectionner les réglages voulus. La caméra se manipule intuitivement, un peu comme une arme de poing, mais il est aussi possible de la fixer sur un pied photo pour les séquences fixes.

Bien entendu, il ne s’agit pas là d’un appareil professionnel et ses possibilités sont assez limitées. Il n’y a pas d’entrée pour un micro externe ni assez d’autonomie de courant pour alimenter un spot vidéo. Le flash est tout de même disponible, ainsi qu’un zoom optique de 5,8x. Surtout, la légèreté (152 g) et le faible encombrement font qu’il est possible de l’avoir toujours sous la main.

C’est avec ce genre d’outils que les communications multimédias numériques vont continuer à se répandre dans notre société. Bien entendu, la chaîne de production vidéo sur Internet nécessite la maîtrise de plusieurs aspects connexes, de la gestion de la lumière et du son à la compression numérique en passant par les techniques d’entrevue, de prise de vue et de montage. C’est une autre histoire et il me fait toujours plaisir d’en discuter avec mes clients. 🙂


Ce billet a été publiée le 13 janvier 2007 sur economielogique.com et transféré ici le 15 mars 2009, en prévision de la fermeture prochaine de mon ancien site corporatif.

Le quatrième écran de la convergence

Photo d'un écran de cellulaire
Photo: GSMA © 2006

Cette semaine, dans un un communiqué de presse conjoint du Sundance Institute et de la GSM Association (GSMA), l’acteur Robert Redford, président du célèbre festival cinématographique américain, annonçait la production prochaine de cinq courts métrages de fiction spécialement réalisés en fonction des petits écrans des téléphones cellulaires. Il annonce l’émergence du téléphone portable en tant que « quatrième écran » (après le cinéma, la télévision et l’ordinateur) et Bill Gajda, VP Marketing de la GSMA, remarque que celui-ci « change déjà la façon dont les gens s’eduquent et se divertissent. » Ainsi, les terminaux mobiles connectés par USB et Internet s’imposeront bientôt comme d’incontournables canaux de diffusion vidéo, qu’il s’agisse d’information, de spectacles de variétés et même d’oeuvres cinématographiques spécialement adaptées.

Car il faudra forcément adapter le langage visuel et les formats des produits médiatiques et culturels aux contraintes de ce nouveau médium. Disposant d’un écran dépassant rarement 176 pixels de large et d’une bande passante encore très coûteuse, celui-ci est aux antipodes de la télévision haute définition que l’on nous promet depuis des années. Or, si la HD offre aux téléspectateurs en mesure de se l’offrir un confort visuel et auditif inégalé, c’est probablement par le réseau GSM, qui devrait toucher 3 milliards de personnes en 2008, selon la GSMA, que la révolution vidéonumérique se répandra le plus efficacement à travers la planète, notamment dans les pays d’Afrique et d’Asie ou la téléphonie sans fil est infiniment plus abordable que l’accès aux réseaux optiques.

Ainsi donc, dans le domaine de l’information (probablement le plus adapté, à court terme, aux contraintes culturelles et techniques de ce médium), les chaînes de télévision ne pourront pas simplement compresser leurs émissions conçues pour la haute définition car l’image et les textes surimprimés en seraient illisibles. Il leur faudra mettre sur pied des équipes complètes pour retraiter les sources haute définition et les adapter à ce micro-médium.

Photo d'un écran de cellulaire

Dans le même temps, une opportunité fantastique s’ouvre pour de nouveaux projets médiatiques ciblant en priorité le Web et les écrans mobiles. C’est à une expérience de ce type que mon ami Philippe Martin et moi-même voulons nous livrer sur YULBUZZ.com, un site de videocasting que nous allons officiellement ouvrir sous peu, avec la participation, nous l’espérons, d’autres blogueurs québécois et/ou francophones.

Cette expérience devrait intéresser les journalistes de la presse écrite, je crois. Car s’il leur est difficile d’envisager de « converger » efficacement avec des télévisions aux normes techniques très élevées, les technologies numériques de la vidéo légère pourraient bien leur permettre d’enrichir leurs productions textuelles et photographiques de sources vidéo réalisées « on the fly », sans équipes lourdes, et mises en ligne à peu de frais sur le Web ou par l’entremise d’ententes de distribution avec des opérateurs de téléphonie sans fil. Le cas échéant, il faudra reconnaître la clairvoyance de Nelson Dumais, qui avait flairé cette tendance il y a plus de six mois et à qui je dois d’avoir mis le pied dans l’engrenage en février 2006.

Avec l’avènement du Web 2.0, on assiste déjà à la prolifération de contenus de vidéo légère produits par M. et Mme Tout-le-Monde, ainsi que par ces personnes morales que sont les entreprises, les gouvernement et les associations. Il faudra bien entendu faire le tri dans cette masse d’images et c’est là que les experts de l’édition, du journalisme et de la communication reprendront du galon. Passant d’une société de l’information à une société du savoir, les diffuseurs auront recours à ces agents de tri, de classement, de hiérarchisation et, somme toute, de digestion afin d’être en mesure d’offrir des programmes qui se tiennent à leurs audiences. Il y a de nouveaux métiers dans l’air…

*

En passant, j’applaudis la façon de faire des gens de la GSMA. Leur communiqué de presse original est agrémenté de liens menant à deux documents PDF contenant des informations complémentaires ainsi qu’à un petit album de photos (dont celle apparaissant plus haut) et à la vidéo du discours de Robert Redford. Cette complémentarité des technologies et des médias est inhérente à toute communication institutionnelle moderne et efficace. Signalons, pour terminer, la vidéothèque corporative de la GSMA, dont plusieurs éléments méritent d’être visionnés.


Ce billet a été publiée le 11 novembre 2006 sur economielogique.com et transféré ici le 15 mars 2009, en prévision de la fermeture prochaine de mon ancien site corporatif.

Portrait de blogueur: Martin Lessard

Martin Lessard est l’un des meilleurs analystes actuels des tendances du Web qu’il dissèque régulièrement sur son blogue, ZERO SECONDE. Contrairement à bien d’autres blogueurs, il écrit souvent de longs billets où il développe ses idées en intégrant beaucoup de liens vers des pages de références et des sources auxquelles il a puisé. Philippe Martin l’a rencontré avant-hier, sous l’oeil un peu embué par le soleil de ma petite caméra. Plus de détails sur nayezpaspeur.ca, le blogue de Philippe.

Vous remarquerez donc que le soleil m’a joué des tours. Ses rayons capricieux sont venus modifier les conditions de lumière et, parfois, saturer le visage de Martin. J’ai aussi laissé au montage des zooms un peu rudes, mais je ne pense pas que cela pose problème. Le propos n’en est pas moins passionnant; il s’agit d’un plan séquence et d’une seul prise; il serait donc malhonnête de maquiller cette réalité, d’autant que c’est la rentrée… Faut bien que ça paraisse, pas vrai?

Dans cette entrevue, Martin expose brièvement sa théorie des six cultures qui ont façonné Internet. Il l’a en partie empruntée à d’autres auteurs et prolongé, de façon originale, jusqu’au fameux Web 2.0. Cette théorie me semble parfaitement juste. Elle explique énormément de choses que la plupart d’entre nous ne perçoivent que fortuitement. En ce sens, Martin est pour moi un véritable artiste, car il nous donne à voir des choses qui étaient là, sous nos yeux, mais que l’on ne voyait pas.

Ce « portrait de blogueur » est le neuvième de la série et le le huitième que je réalise avec mon collègue et ami Philippe Martin, fabricant de blogues chez Paradigma (publication originale).


Ce billet a été publiée le 13 septembre 2006 sur economielogique.com et transféré ici le 15 mars 2009, en prévision de la fermeture prochaine de mon ancien site corporatif.

Portrait de blogueur: Kim Gjerstad

Ancien webmestre de Radio Okapi, la radio des Nations-Unies en République démocratique du Congo, puis d’une ONG environnementale oeuvrant dans ce pays ravagé par trente années de guerre, Kim Gjerstad est l’auteur d’un blogue atypique. Plus de détails sur nayezpaspeur.ca, le blogue de Philippe Martin.

Pour rompre avec les deux portraits féminins précédents, finis les chants d’oiseau et les vignettes bucoliques d’introduction. Rien de mieux qu’un bon coup de poing dans les oreilles pour évoquer le Congo — et puis cela fera plaisir à Guillaume Marin ;).

Comme d’habitude, Le clip est tourné en une seule prise, sans autre effet de montage que l’incrustation des sous-titres et de quelques saisies d’écran. Le rythme et la densité du propos sont évidemment très différents de ceux du huitième portrait de blogueur, celui de Philippe Martin lui-même, entièrement réalisé par Vero.b.

En passant, j’aime beaucoup le travail qu’a fait Véro avec ce portrait en plan ultra-serré. Ceci dit, le ratio 3:1 (45 minutes de tournage condensées en 12:45 minutes) a, selon moi, deux défauts :

  • Au plan technique, il allonge énormément le temps nécessaire au montage, ce qui rend la production des clips plus longue et donc plus coûteuse en temps ou en argent. Bien entendu, l’endos de la médaille est que le propos est plus dense, donc plus excitant.
  • Du coup, cependant, on s’éloigne de la réalité que l’on maquille, tronque, corrige, en la faisant paraître légèrement différente de ce qu’elle est réellement. On acquiert ainsi une partie des défauts des médias électronique traditionnels qui mettent trop souvent en scène l’information de façon à la rendre plus excitante, plus accrocheuse.

Le second point me semble le plus important. En ce qui me concerne, je ne me sens pas l’étoffe d’un artiste, mais j’aime à croire que je fais un travail de collecteur d’information honnête. Depuis toujours, l’un de mes objectifs consiste à offrir à mes lecteurs, dans la mesure du possible, l’intégralité des sources auxquelles je puise.

C’est pourquoi le cahier des charges proposé par Philippe (une seule prise; le moins de post-production possible) me convient tout à fait. Le résultat est plus réel, plus conforme à l’esprit du « journalisme citoyen ». À l’écran, les gens disent ainsi ce qu’ils ont à dire comme ils l’ont dit et ils ont l’air de ce qu’ils sont. Nul n’est besoin de fumer un joint de traitement numérique pour apprécier leur intelligence et leur humanité. ;-}

Enfin, vous remarquerez peut-être une capture d’écran dynamique du blogue de Kim, au début de la séquence. Pour la réaliser, j’ai utilisé l’excellent gratuiciel de capture vidéo Wink, de DebugMode, qui produit une séquence Flash. J’ai ensuite converti celle-ci en AVI à l’aide d’un autre gratuiciel, swf>>avi Converter.

Le résultat est un peu merdique, mais ces deux logiciels sont à la portée de toutes les bourses, bien que disponibles seulement sous Windows. La prochaine fois, j’essaierai de filmer le défilement de l’écran avec ma caméra, mais je ne suis pas certain de faire mieux. Et puis, de toute manière, une fois que le film est compressé en 3GP et affiché sur mon téléphone portable, qui verra la différence? 😉

Ce « portrait de blogueur » est le neuvième de la série et le le septième que je réalise avec mon collègue et ami Philippe Martin, fabricant de blogues chez Paradigma (publication originale).


Ce billet a été publiée le 21 juillet 2006 sur economielogique.com et transféré ici le 15 mars 2009, en prévision de la fermeture prochaine de mon ancien site corporatif.