chez Savoir-faire Linux, la diversité culturelle n’a jamais été perçue comme un handicap mais, au contraire, comme un atout qu’il faut simplement gérer au quotidien. La solution réside dans l’ouverture d’esprit, l’intégration rapide et la formation continue.
Remise des certificats d’engagement d’Investissement-compétences (14 décembre 2012). Photo: Gunther Gamper
Montréal, le 3 janvier 2013 – Fin 2012, chez Savoir-faire Linux, on dénombrait très exactement 20 nationalités différentes. Dans un contexte où les compétences informatiques se font rares, la diversité culturelle n’a jamais été perçue comme un handicap mais, au contraire, comme un atout qu’il faut simplement gérer au quotidien. La solution réside dans l’ouverture d’esprit, l’intégration rapide et la formation continue.
Ces clés sont justement celles que l’organisme TechnoCompétences cherche à stimuler à travers le programme IntégraTIon Montréal auquel 43 entreprises de la région métropolitaine – dont Savoir-faire Linux – ont participé jusqu’ici. Il s’agit de subventionner et d’accompagner la formation et l’intégration des « professionnels formés à l’étranger » (PFÉ) dans l’industrie québécoise des technologies de l’information et des communications (TIC).
Le 14 décembre dernier, Christophe Villemer, vice-président exécutif, et deux responsables des ressources humaines de Savoir-faire Linux participaient à la présentation du bilan de la première phase du programme. « Dans toutes les réunions préparatoires et les ateliers de travail qu’on a eu avec TechnoCompétences, explique-t-il, on s’est rendu compte qu’on était très innovateurs dans notre capacité à intégrer la diversité et à la gérer au quotidien, qu’elle soit culturelle ou linguistique. On a donc apporté cette expérience au programme, bénéficiant en retour de subventions investies dans la formation de six nouveaux employés. »
Nicolaï Climciuc, développeur et consultant en logiciel libre chez Savoir-faire Linux, a beaucoup apprécié cette aide qui a grandement facilité son insertion professionnelle : « Grâce à TECHNOCompétences, dit-il, j’ai trouvé un travail en moins d’une semaine. Et la formation que j’ai suivie dès mon entrée en poste m’a permis de m’intégrer rapidement dans mon équipe de travail. »
Christophe Villemer confirme que le défi réside moins dans la formation que dans l’intégration : « On s’est rendu compte que les formations en informatique données à l’étranger sont aussi bonnes, voire parfois meilleures que chez nous. Pour nous, il s’agit donc moins de doter la personne d’un diplôme canadien que de lui donner une formation spécifique afin de l’intégrer plus rapidement dans nos processus de travail, avec nos outils et nos méthodologies. » Ainsi, les PFÉ engagés chez Savoir-faire Linux sous l’égide du programme ont reçu des formations de mise à niveau en Python ou à la technologie Liferay, par exemple, ou encore aux méthodologies agiles, gage d’intégration rapide dans nos équipes de développement.
Mais l’aventure ne se limite pas à l’embauche de professionnels issus de l’immigration. Lors de la cérémonie du 14 décembre, Savoir-faire Linux recevait également le certificat d’engagement d’Investissement-compétences, une déclaration inscrivant formellement les bienfaits de la formation continue au cœur des valeurs de l’entreprise et l’engageant à œuvrer dans ce sens.
« Le président de la Commission des Partenaires du Marché du Travail (CPMT), Jean-Luc Trahan, voit cet engagement comme une une sorte de label qualité pour la valorisation des ressources humaines au Québec, analyse Christophe Villemer. Nous sommes déjà certifiés ISO-9001 et ISO-14001, et puisque l’on croit à la formation continue de nos personnes, puisque l’on œuvre dans un domaine où il faut constamment évoluer, nous adhérons sans réserve à ce projet. »
Pistes complémentaires
Notre engagement
- Reconnaître que les compétences, l’expérience et le savoir des personnes sont au cœur du succès de l’entreprise.
- Favoriser le développement et la reconnaissance des compétences de toutes les catégories de personnel.
- Reconnaître que la formation de base constitue un déterminant à la qualité de vie des individus.
- Favoriser la concertation entre l’employeur et les travailleuses et travailleurs ou les personnes qui les représentent afin de concevoir un mécanisme d’identification des besoins de formation.
- Favoriser l’investissement dans la formation afin de développer le capital humain et d’accroître la productivité de l’entreprise.
- Donner à la formation une grande importance, tout en tenant compte des impératifs des opérat
- ions.
- Privilégier les modes d’apprentissage en milieu de travail, afin de favoriser une plus grande participation.
Jean-Luc Trahan (CPMT) et Christophe Villemer (Savoir-faire Linux). Photo: Gunther Gamper