Relisons la Charte montréalaise des droits et responsabilités

Illustration: la ville (anonyme)Conçu dès le départ « par les citoyens et pour les citoyens », la Charte montréalaise des droits et responsabilités est un texte fondamental de la Ville de Montréal qui me semble encore trop méconnu.  En vigueur depuis le 1er janvier 2006, révisée en 2011, elle s’inscrit dans la lignée et en complément de la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948), de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec (1975) et de la Charte canadienne des droits et libertés. Il est très intéressant de lire attentivement ce texte car il peut aider nos différentes communautés à parler à tout le moins le même langage juridique et social.

Voici quelques exemples d’articles que tous les habitants d’Outremont, sans exception, devraient méditer plus souvent:

ARTICLE 12 | Le cosmopolitisme de Montréal représente une richesse mise en valeur par la promotion de l’inclusion et de relations harmonieuses entre les communautés et les individus de toutes les origines.

ARTICLE 13 | Montréal est une ville de langue française où les services municipaux à l’intention des citoyennes et des citoyens sont, eu égard à la loi, également accessibles en anglais.

ARTICLE 14 | Chaque citoyenne et chaque citoyen de la ville de Montréal a le devoir de ne pas porter atteinte aux droits des autres.

ARTICLE 20 | Aux fins de favoriser la jouissance par les citoyennes et les citoyens de leurs droits culturels, la Ville de Montréal s’engage à (…) soutenir le développement et la diversité des pratiques culturelles;

Article 27 | Les citoyennes et les citoyens jouissent d’un droit à des services municipaux de qualité et participent, avec l’administration municipale, à un effort collectif visant à assurer la jouissance d’un tel droit. Ils y contribuent (…) notamment en prenant part au maintien de la propreté dans la ville.

Bien entendu, il y a beaucoup d’autres articles intéressants et chacun pourra trouver, dans ce document traduit en huit langues, matière à réflexion afin d’améliorer sa propre attitude mentale et ses relations de bon voisinage.

Règlements municipaux : comment recueillir l’avis des citoyens de Montréal?

Montréal Ville intelligente et numériqueCette semaine, le Bureau de la Ville intelligente de Montréal inaugurait une série de trois ateliers de cocréation citoyenne sur le thème de l’évolution de la présence numérique de la Ville de Montréal. Ayant déjà participé à deux événements du même ordre l’an dernier et trouvant ce genre d’expérience intéressante, je me suis engagé à y assister. Voici un rapide compte-rendu de ma participation au premier de ces trois ateliers, qui portait sur les services numériques.

Comme toujours lors d’un tel exercice, l’assistance fut divisée en petits groupes, chacun rassemblé autour d’une table avec mission de plancher sur un sujet précis. J’ai choisi l’un de ceux qui me semblait le plus essentiel :

Imaginez un service en ligne permettant de donner un avis sur un projet de règlement [municipal]

Mon groupe était constitué de cinq personnes, dont une animatrice du Service des communications et des relations avec les citoyens de la Ville. J’étais le seul à avoir une idée relativement précise des échanges publics précédant le vote des règlements municipaux. Ce vernis de « culture » démocratique de bas niveau, je l’ai acquis l’hiver dernier en assistant à plusieurs séances du Conseil d’arrondissement d’Outremont, alors aux prises avec l’une de ces mémorables chicanes interculturelles dont l’ex-ville fusionnée a le secret.

Bref… Voici ce à quoi nous sommes arrivés:
Feuille de notes manuscrites résumées plus bas

Cette feuille de notes résume ce que quatre citoyens et une communicatrice de la ville ont réussi à débroussailler en trois heures. Vous n’y trouverez ni gadget ni néologisme à la mode — rien que du gros bon sens pouvant servir de base à une réflexion plus poussée. La présentation que nous en avons donnée en fin d’atelier n’aura duré que trois minutes et je vais tenter de la résumer ici.

Problématiques actuelles

D’après notre expérience limitée, la formule de débat démocratique pratiquée lors de l’adoption des règlements municipaux en conseil d’arrondissement souffre des lacunes suivantes :

  1. À moins d’être directement concernés, les citoyens n’ont pas ou que très peu d’information sur les enjeux des règlements proposés, ce qui ne favorise pas l’élaboration d’une opinion ni, surtout, sa pertinence.
  2. La période de question est limitée. Peu de gens ont le loisir de s’exprimer, leurs interventions étant de plus restreintes à la formulation d’une « question principale » et une « question corollaire ».
  3. Les réponses des conseillers sont parfois artificielles, évasives ou hors sujet. Bien souvent, ils ne disposent tout simplement pas de l’information demandée, se défaussent sur les fonctionnaires qui n’en savent pas plus et, au final, affirment qu’ils reviendront avec la réponse plus tard (ce qui, on s’en doute bien, n’arrive pas toujours).
  4. Au final, le citoyen a l’impression de n’être entendu que d’une oreille distraite. Il ne peut qu’imaginer ce qui se trame en coulisse, au niveau politique, et spéculer sur la rationalité sous-tendant les positions convergentes ou divergentes des conseillers. Il a beau essayer de s’impliquer dans la vie de sa collectivité, il reste sur sa faim.

Les principaux avantages attendues du service sont :

  • Une meilleure compréhension du travail réalisé par les élus et l’administration municipale.
  • Un engagement accru des citoyens dans les affaires de leur cité.

Donner son avis… oui, mais sur quoi?

Avant de penser à donner son avis, encore faut-il connaître un peu le dossier. À moins de vouloir mettre en scène un simulacre de démocratie directe n’ayant aucun impact sur la gouvernance réelle de la Ville, il serait judicieux d’informer les citoyens en amont des tenants et aboutissants des projets pour lesquels on sollicite leur avis.

À l’heure actuelle, les dossiers sont préparés par les fonctionnaires d’arrondissement et transmis aux élus, mais pas divulgués à la population. Celle-ci n’a droit, à quelques jours d’avis, qu’à un ordre du jour assez laconique (exemples). Ce n’est que lors de la période des questions précédant la séance de vote des conseillers que les citoyens ont la possibilité d’interroger ces derniers pour tenter de comprendre leurs positions et leur communiquer, tant bien que mal, parfois in extremis, leur opinion.

Idée n°1 – Chaque projet de règlement faisant l’objet d’un appel à avis citoyen devrait être clairement présenté sous forme de dossier accessible sur une page (URL) dédiée facile à partager. La documentation requise (échanges de lettres, courriels officiels, rapport des services juridiques, patrimoniaux, etc.) devrait, dans les limites requises par la protection légitime des informations personnelles des citoyens concernés, y être attachée. #transparence #efficience #intelligence

Esquisse des principales fonctionnalités

Ces bases étant posées, nous avons commencé à réfléchir à la forme que pourrait prendre le projet. Très rapidement, l’analogie avec un réseau social de type Facebook a été mise sur la table. Il s’agit en effet de pouvoir discuter d’un projet (forum), mais aussi de pouvoir publier des photos ou des vidéos pour appuyer son propos. Certaines fonctions seraient plus proches de celles de Google Drive (partage de documents texte, tableurs ou PDF pour les mémoires et sources documentaires) ou encore de Doodle ou Framadate (agendas et sondages en ligne).

Un média social ouvert, mais aussi sécuritaire et modéré (!)

La très grosse différence, c’est que nos données personnelles n’y seraient pas analysées, traitées et transigées sur le marché du Big Data. L’identité des utilisateurs y serait vérifiée et validée, par exemple à l’aide d’un numéro de compte de taxes, de carte de bibliothèque ou d’Accès Montréal.

Les participations seraient évidemment nominatives et modérées selon des règles claires, appliquées à la lettre. Sans cela, on tomberait rapidement dans les travers des commentaires anonymes, insignifiants, voire insultants que l’on trouve dans certains sites de médias.

Idée n°2 – Afin d’équilibrer la nécessité d’ouverture avec celle de la protection, il faudrait rendre les publications accessibles à tout citoyen de la Ville enregistré sur la plate-forme, mais pas nécessairement au reste du monde — et surtout pas aux moteurs de recherche et autres moissoneuses de données.

Des fonctions de filtrage

Rares sont les citoyens intéressés à tous les sujets traités par leurs gouvernements. Ceux qui le sont, en général, deviennent politiciens. 😉

Idée n°3 – Dans le profil utilisateur du service, on devrait pouvoir cocher les sujets que l’on souhaite voir en priorité lorsqu’on se connecte. Exemple: transport, voirie, culture, urbanisme, OK, ça m’intéresse. Éducation, religion, sports, commerce, désolé, ça ne m’intéresse pas (ou tout autre choix et combinaison).

Un système de notification flexible

Une fois passé l’effet de la nouveauté, il est probable que l’intérêt des citoyens pour la plate-forme s’estompe rapidement. Pour le renforcer, il nous semble indispensable d’offrir à ceux (et seulement à ceux) qui le désirent un service de notification. Reste à accommoder aussi bien les citoyens désirant se tenir informés en temps réel que les autres, qui risqueraient de se lasser s’ils sont bombardés de courriels.

Idée n°4 – Le service de notification par courriel devrait permettre de choisir, à l’aide d’une liste de cases à cocher, les thématiques pour lesquelles on souhaite être mis à jour. Il devrait aussi permettre de personnaliser la périodicité des alertes. Par exemple: chaque jour, chaque semaine ou chaque mois.

Réduire la fracture numérique grâce à la vidéo

Tous les citoyens ne disposent pas des mêmes capacités à s’exprimer en ligne. « 53 % de la population [québécoise] n’atteint pas le seuil souhaitable pour fonctionner correctement dans une société qui gagne en complexité à chaque année », rappelait cet été un article du Huffington Post. De ce nombre, 19 % seraient incapable de lire et d’écrire. En mars dernier, plusieurs groupes communautaires montréalais se rassemblaient afin de lutter contre l’exclusion informatique, « cette nouvelle forme d’inégalité sociale touchant près d’un quart des québécois. » Il est évident qu’un service de consultation numérique ne pourrait pas totalement remplacer le travail de terrain.

Idée n°5 – Afin de favoriser la plus large accessibilité possible, il faudrait pouvoir accepter le partage de séquences vidéo réalisées à l’aide d’une simple webcam, ce qui encouragerait les personnes ayant des difficultés d’écriture ou d’utilisation bureautique à faire entendre leurs voix. Des individus ou des groupes communautaires pourraient également utiliser cette fonctionnalité afin de recueillir et partager des commentaires et témoignages de citoyens, un peu comme on recueille aujourd’hui les signatures d’une pétition.

NB – Cette idée soulève inévitablement la question de l’accessibilité des contenus vidéo et de leur indexation. Ce n’est donc pas la plus simple à mettre en œuvre, ni la moins coûteuse.

Encourager l’interaction par l’autorégulation

Lors des débats les plus populaires, on pourrait vite se retrouver avec des dizaines, voire, dans certains cas, des centaines de commentaires et clips vidéo à lire ou visionner. D’où cette dernière idée:

Idée n°6 – Afin d’encourager l’interaction, facteur d’engagement, et de mettre en valeur les contributions les plus populaires, on pourrait réfléchir à un système d’appréciation de style Facebook ou, plus complexe, un système d’autorégulation comme celui mis au point par Slashdot, un site américain de partage de nouvelles technologiques.

Pas de consultation sans rétroaction

Tout ceci est bien beau, mais reste l’essentiel : à quoi cette dépense d’argent public et d’énergie citoyenne servirait-elle? Comment serait-elle prise en compte par le personnel professionnel, administratif et politique de la Ville? Quelles seraient ses effets concrets en terme de gouvernance et de meilleure gestion des dossiers?

C’est pourquoi, en guise de conclusion, nous avons imaginé que chaque discussion autour d’un projet de règlement devrait faire l’objet, au final, de deux rétroactions systématiques :

  1. Avant le passage au vote, l’administration municipale concernée devrait procéder à l’analyse des contributions recueillies et en faire la synthèse, ce qui permettrait de mettre tout le monde sur la même longueur d’onde et permettrait d’en tirer des conclusions plus consensuelles.
  2. Une fois le projet amendé au besoin et adopté, il serait bon que le Conseil assume pleinement sa décision finale (surtout dans les cas où elle prêterait à controverse) en l’expliquant clairement, succinctement et sans détour.

Ce travail de synthèse et de pédagogie politique constituerait une véritable rétroaction dans la mesure où il matérialiserait l’efficacité du processus et amplifierait, par le fait même, la motivation des citoyens à y participer.
 
Cocréation Montréal #innMTL

Le Réseau Action TI communique et met en marché ses événements en Web vidéo

Au cours des quatre derniers mois, j’ai réalisé trois capsules pour la Section de Montréal du Réseau ACTION TI, qui a commencé à accompagner ses événements de communications Web Vidéo. La finalité d’affaires est double (communication + marketing) et les déclinaisons variables.

Cette liste de lecture comprend trois vidéos. Utilisez les flèches latérales ou icônes pour naviguer de l’une à l’autre.

Au cours des quatre derniers mois, j’ai réalisé trois capsules pour la Section de Montréal du Réseau ACTION TI, qui a commencé à accompagner ses événements de communications Web Vidéo. La finalité d’affaires est double (communication + marketing) et les déclinaisons variables. Fait inusité: je fais également partie de l’équipe technique événementielle en captant les activités afin d’en retransmettre les gros plans sur les écrans de la salle. Mixées à des entrevues ciblées, ces captations servent ensuite de plans d’illustration dans les capsules, tout en étant archivées sur les disques durs de l’association pour usage ultérieur.

  • Intracom 2010 – Commentaires des participants
    Réalisée lors de la conférence INTRACOM 2010, cette capsule/souvenir permet de communiquer aux membres du réseau un aperçu de la conférence et de les inciter éventuellement à participer à la prochaine édition. Remarquez qu’il ne s’agit pas de pub, mais bien d’un reportage aussi neutre que possible, idéal facilement atteint puisque la conférence s’est fort bien déroulée.
     
  • Intracom 2010 – La transformation du web et des communications interactives
    Réalisée et diffusée quelques semaines avant la conférence, cette capsule visait évidemment à maximiser les inscriptions. On y trouve les témoignages de trois conférenciers précédés d’un mot de la présidente. Le tournage, qui n’a duré qu’une trentaine de minutes, a eu lieu au Palais des Congrès de Montréal.
     
  • Cocktail du Nouvel An – Combat des chefs en TI
    Nourrie d’une entrevue avec le PDG de l’association, la captation de ce « cocktail 2.0 » du Nouvel An a permis de mettre en valeur la participation des membres aux activités du Réseau et la créativité de celui-ci. Il s’agissait donc essentiellement d’une capsule de communication.

Au final, je suis très heureux de cette collaboration régulière qui me permet de continuer à servir le milieu des TI, comme je le fais depuis maintenant une douzaine d’années, et qui me force à réfléchir et à approfondir ma maîtrise de la communication Web Vidéo. Dans les capsules d’INTRACOM, par exemple, j’ai systématiquement joué avec l’espace-temps éditorial que m’offre la vidéo afin d’inclure des éléments de texte, des images, des symboles, autant de soutiens visuels introduisant une composante de « réalité augmentée » dans l’objet de communication Web Vidéo. Avec le temps réel, cet aspect est un axe de développement fondamental de ma pratique actuelle.

Ustream Producer: l’erreur fatale à éviter

Hier soir, j’avais la chance de webdiffuser une conférence passionnante de Tara Hunt en direct du 3e Mardi | Third Tuesday Montreal. C’était la deuxième fois que j’utilisais, en production, le logiciel Ustream Producer Pro, sorti il y a quelques semaines à peine. À la suite d’un concours de circonstances indépendant de ma volonté suivi d’une négligence fatale de ma part, j’ai raté cette webdiffusion.

Hier soir, j’avais la chance de webdiffuser une conférence passionnante de Tara Hunt en direct du 3e Mardi | Third Tuesday Montreal. C’était la deuxième fois que j’utilisais, en production, le logiciel Ustream Producer Pro, sorti il y a quelques semaines à peine. À la suite d’un concours de circonstances indépendant de ma volonté suivi d’une négligence fatale de ma part, j’ai raté cette webdiffusion. En en faisant ici l’autopsie, je souhaite fournir l’explication technique de cet échec et partager la leçon avec d’autres Ustreamer francophones.

Le concours de circonstances

Ustream Producer: l’erreur fatale à éviterDepuis que le 3e Mardi existe, il y a toujours eu une équipe de Duocom sur place assurant, grâce à l’appui de commandite de CNW,  le son et l’éclairage. En arrivant sur place, je n’avais qu’à brancher le câble de sortie de console dans l’une des entrées son de ma caméra et pouvais me concentrer sur le paramétrage de ma webdiffusion tranquillement.

Or, hier soir, cet équipement n’était pas là. Je ne l’ai appris qu’en arrivant sur place, 40 minutes avant l’heure prévue du début de mon show. J’ai passé ces précieuses minutes à monter mon matériel, puis à tenter de fonctionner avec la petite console de son fournie par Daylight Factory afin de sonoriser la salle. Celle-ci ne comportant pas de seconde sortie exploitable pour ma caméra, j’ai dû faire un aller-retour chez moi, en plein trafic, afin de me doter d’un matériel plus adéquat.

À 18h, j’étais de retour au Daylight Factory. La salle était noire de monde. Au dernier moment, les organisateurs avaient inversé la disposition de la projection et j’ai dû déplacer quelques tables, ma caméra et tout mon matériel afin d’adapter l’angle de prise de vue. Puis j’ai installé ma propre console de son, branché mes micros sans fil, cafouillé avec l’effet larsen, puis, finalement, le plus rapidement possible, démarré le show en direct, sans prendre le temps de réviser un à un tous les paramètres comme je le fais habituellement.

Or, le son avait l’air bon. Cela sonnait impeccable dans ma caméra et la première écoute du retour en ligne se révélait positive. À deux mètres de moi, un complice suivait le show sur un ordinateur portable afin de modérer le clavardage et me rapporter d’éventuels problème. Malheureusement, il n’avait pas de casque et je n’y ai pas fait attention.

Encore plus malheureusement, nous avions pris du retard sur l’horaire de webdiffusion, peu de gens relayaient l’événement sur Twitter et les rares personnes (25) qui se sont connectées n’ont pas clairement sonné l’alarme. Ce n’est que bien plus tard, en rentrant chez moi, heureux d’avoir réussi à dominer une situation potentiellement dangereuse, que j’ai réécouté l’enregistrement et constaté le problème sonore. Cet enregistrement est inexploitable. J’ai fourni beaucoup d’efforts pour rien. Je n’ai pas permis à ces centaines, voire des milliers d’internautes de se nourrir de l’excellente conférence que nous a offert Tara. Je n’ai donc pas donné satisfaction à mon commanditaire. Dont acte. #FAIL

1 tournage = 3 capsules pour Vision PDG et l'AQT

À l’occasion du cocktail de rentrée 2009 de l’AQT, organisme rassemblant les sociétés technologiques du Québec et leurs dirigeants dans une variété d’évènements de formation et de maillage, j’ai reçu la mission de réaliser une série d’entrevues de ses membres à des fins de promotion. Dont acte.

Le tournage unique a eu lieu en septembre. Bien que les deux premières vidéos soient sorties dans le courant de l’automne, je n’en rends compte ici qu’aujourd’hui, faute de temps et d’énergie à consacrer à ma propre promotion. Les clients et la bûche de Noël d’abord ;~) Ces trois capsules sont néanmoins publiées depuis belle lurette sur la page Youtube de l’AQT :

Bilan de l’opération: deux heures de tournage, trois jours de montage, un peu de communication et de suivi pour lier le tout, et voilà ! Pour un budget très raisonnable, l’AQT valorise à la fois son action, un échantillon représentatif de ses membres, sa présence Web et elle sème en prime de jolis petits cailloux dans les moteurs de recherche :

webcom live: revivez webcom-Montréal du 22 octobre

Vous avez manqué la conférence webcom, cru du 22 octobre 2009? Toutes les conférences seront bientôt disponibles dans la section archives du site mais en attendant, vous pouvez aussi revisionner le webcom live sur UStream. Il s’agit d’un mini-webcom dans le webcom, tourné par Christian Aubry, avec le concours de Sandrine Prom Tep et Charles Prémont et en co-production avec AgentSolo.com et Le Lien MUTIMÉDIA.

Voici la liste de ces entrevues avec plusieurs des conférenciers et conférencières, mais aussi avec des membres de l’organisation et des participant(e)s :

Claude Malaison

Grand Prix du journalisme indépendant et listes de lecture vidéo

Ce reportage diffusé en CC-BY-SA est constituée de 18 séquences vidéo enchainées les unes aux autres. Utilisez les boutons de navigation situés dans les parties droite et gauche de l’image pour “zapper”. Si votre ordinateur et votre connexion Internet le permettent, utilisez le mode “HD” et/ou activez la fonction plein écran.

En cette belle année 2009, il me semble qu’il aurait été inconcevable de remettre ces Grand Prix du journalisme indépendant sans en assurer la captation vidéo et l’archivage en ligne. Ces archives vidéo, offertes sans frais à l’AJIQ par solidarité professionnelle, permettra aux membres n’ayant pas pu être présents au Lion d’Or jeudi dernier de découvrir quand même les Prix et leurs lauréats.

Ceux-ci  peuvent même se péter les bretelles en affichant précisément la vidéo qui les concerne sur leur blogue ou en la partageant dans leurs médias sociaux préférés, puisque chaque séquence est individuellement exportable dans n’importe quelle page Web. La source étant ouverte et disponible, chacun peut la réutiliser, l’extraire, la commenter — bref, en augmenter la valeur informationnelle. C’est ce que j’appelle couramment de l’« information open source » ;-}

Long reportage => Liste de lecture

Fort bien. Mais comment mettre en ligne plus d’une heure de vidéo de façon pratique et satisfaisante, alors que Youtube limite la durée des capsules et que les autres plateformes plafonnent la taille des fichiers vidéos ?

Grâce aux plateformes de partage à la Youtube, ce qui était passablement complexe et pas très ergonomique du temps de mes premières armes à Yulbuz est devenu très simple. Il suffit de fractionner le reportage en plusieurs séquences et de les réunir dans une liste de lecture (playlist) que l’on peut ensuite partager et/ou enchainer dans un seul lecteur comme dans l’exemple ci-dessus.

Le Grand Prix de la Playlist 2009 est attribué à Youtube !

Je dois dire qu’au chapitre de la playlist, Youtube m’apparait aujourd’hui comme la plateforme de choix. C’est la plus ergonomique — affichage vidéo en pleine largeur, commandes visuelles dynamiques permettant de passer d’une vidéo à l’autre, évidentes et simple à utiliser.

Il y a quelques semaines, pour le webcom Live Reloaded, j’avais opté pour le module de Dailymotion, mais la colonne de texte de droite rétrécissant grandement la zone dédiée à l’affichage de la vidéo, il m’avait fallu créer une page spéciale sans menu latérale afin d’offrir un confort visuel acceptable aux spectateurs ne disposant pas d’un ordinateur assez puissant pour afficher la vidéo en plein écran. Du coup, pour le 3e Mardi de mai, je me rabattais sur Youtube.

Et l’accessibilité dans tout ça ?

Rien n’est malheureusement parfait en ce bas monde. Ainsi, les personnes souffrant d’un handicap visuel ne peuvent pas utiliser la table des matières de Dailymotion puisque les lecteurs brailles ne « lisent » pas le Flash. À l’instar des handicapés moteurs, ils ne peuvent mettre en œuvre les commandes dynamiques visuelles du lecteur de liste de Youtube. Bref, ces listes de lecture posent encore de sérieux problèmes d’accessibilité.

En attendant que les technologies avancent de ce côté-là (voir mon entrevue de l’an dernier avec Denis Boudreau), j’essaie de contourner le problème tant bien que mal, et ce de la façon suivante :

  • Ajout d’un lien vers la page Web de la liste, sorte de table des matières de la liste qui permet d’identifier chaque séquence  à même le code HTML.
  • Ajout d’un lien vers le flux RSS de ce reportage créé à partir d’une liste similaire obtenue sur blip.tv, celle-ci offrant aux handicapés visuels et aux internautes navigant à bas débit la possibilité de télécharger les pistes sonores encodées au format mp3.

webcom live Reloaded

Voici les archives finales des entrevues du webcom (presque) live de mai 2009. Vous êtes cordialement invités à les visionner, les partager avec vos collègues et amis, les commenter et même à les republier sur vos médias sociaux préférés ;-}

webcom LiveVoici les archives finales des entrevues du webcom (presque) live de mai 2009 par Sandrine Prom Tep, Vallier Lapierre, Charles Prémont et moi-même. Vous êtes cordialement invité(e) à les visionner, les partager avec vos collègues et amis, les commenter et même à les republier sur vos médias [sociaux] préférés. Si possible, activez le mode plein écran.

Merci à webcom Montréal, NVI, Turbulent, Direction informatique et Le Lien MULTIMÉDIA qui ont rendu cette production possible. Rendez-vous est pris pour le webcom de novembre, avec cette fois la promesse publique et formelle d’un megabit/seconde de bande passante dédiée et non filtrée ;}

Liens complémentaires

Nicolas Cossette/NVI présente le webcomLive

L’an dernier, Nicolas Cossette, directeur ventes et communications chez NVI, présentait une conférence à webcom Montréal. Il sera encore là le 13 mai, mais pour présenter cette fois webcomLive en partenariat avec Turbulent, Direction informatique et le Lien multimédia.

En mai et octobre 2008, c’est sous la bannière Vidéopresse et avec mon associé de l’époque, Laurent Maisonnave (aujourd’hui, mon « dissocié » : ) que j’avais réalisé les deux premières éditions de cette longue séquence Web Vidéo en direct durant toute une journée. Le millésime 2009 sera placé sous le signe de la collaboration, puisque deux entreprises ont accepté de commanditer l’émission et que deux médias professionnels participeront à sa production et à sa diffusion.

Laurent ne sera cependant pas très loin. Si tout va bien, il viendra faire un tour au webcomLive en direct de New York où il assistera, ce jour-là, à la conférence Streaming Media East en compagnie de Manuel Angelini. J’espère avoir également d’autres invités, depuis notamment Québec et Paris, mais ce n’est pas encore confirmé, alors nous en reparlerons.

Où vous connecter pour suivre le webcomLive ?

Bonne question ! Nous vous l’annoncerons plus précisément la semaine prochaine, mais voici les principale adresses où vous devriez trouver le webcomLive, à partir de 9h, le 13 mai prochain:

Première soirée-conférence W3Québec au Laïka

Voici les vidéos de la soirée-conférence du 20 avril diffusée en direct sur Ustream. L’outil CSS présenté par Normand Lamoureux ravira les intégrateurs Web mais ne leur laissera bientôt plus aucune excuse pour ne pas se préoccuper activement de la validité du code qu’ils produisent. Merci à W3Québec, aux conférenciers et à AccessibilitéWeb qui a commandité cette webdiffusion.

Cliquez sur la vidéo pour démarrer la première séquence ou choisissez directement celle qui vous intéresse dans la liste plus bas.

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Côté technique, les conditions de tournage au Laïka ne sont pas les meilleures qui soient. La lumière est trop basse et il est impossible d’éclairer les orateurs sans faire disparaitre la projection du mur. Ceci dit, la qualité sonore (à part les toutes premières secondes) est bonne et le contenu est là.

Côté réseau, il n’y a eu aucun incident notable au Laïka, dont le réseau gratuit a tenu bon d’un bout à l’autre de la soirée. Il y a eu 122 visiteurs uniques en direct, dont 66 pendant la présentation très technique, mais importante, de Normand Lamoureux.

Côté social, cette première webdiffusion réussie donne à W3Québec un caractère associatif beaucoup plus ouvert aux régions du Québec, dont les membres ne peuvent pas se rendre à Montréal pour participer à ces activités de partage des connaissances. Il ne reste plus qu’à planifier la prochaine, normalement dans deux mois, et à songer à en organiser en région 🙂

La soirée-conférence de W3Québec webdiffusée grâce à AccessibilitéWeb

Ce soir, à partir de 18h15, je réalise la webdiffusion de la première soirée-conférence de W3Québec sur Ustream.TV, qui se passe au Laïka. Pour le plaisir d’aider et de partager, d’abord, puisque je suis membre de cette association depuis 2004, mais aussi grâce à la commandite d’AccessibilitéWeb, car il faut bien, à un moment donné, gagner un peu sa vie. ;-}

C’est ainsi que les professionnels intéressés aux bonnes pratiques du Web, à ses normes et standards interopérables, pourront non seulement suivre la conférence partout au Québec, mais également participer par l’entremise du clavardage, en émettant leur commentaires et en posant toutes les questions qu’ils voudront. C’est Mathieu Chartier, intégrateur/prototypeur émérite et vice-président de W3Québec, qui tiendra le fort de ce clavardage, comme il l’a fort bien fait lors de la dernière conférence de Third Tuesday Montréal.

Les entreprises intéressées à faciliter les webdiffusions des prochaines conférences de W3Québec moyennant une commandite très, très raisonnables sont invitées à contacter Mathieu, Samuel Sirois ou moi-même. Je pense que cette proposition honnête est susceptible d’intéresser toutes les entreprises Web basées en-dehors de Montréal. Elles participeraient ainsi à peu de frais à l’effort que représente ce travail, en feraient bénéficier leur personnel et, par la même occasion, toute la communauté des développeurs francophones, s’assurant auprès d’eux une bien belle visibilité ;-}

Trois vidéos en rafale sur webcom Montréal

Trois vidéos en rafale sur webcom Montréal

J’ai lancé cet après-midi, dans mon profil Facebook et sur ceux du groupe et de l’événement webcom Montréal, cette série de trois vidéos enregistrées en rafale mercredi dernier. Il s’agit d’entrevues avec Michel Chioini, président et producteur de la conférence webcom, à propos de la sixième édition de cet événement qui aura lieu à Montréal le 13 mai prochain.

J’ai lancé cet après-midi, dans mon profil Facebook et sur ceux du groupe et de l’événement webcom Montréal, cette série de trois vidéos enregistrées en rafale mercredi dernier. Il s’agit d’entrevues avec Michel Chioini, président et producteur de la conférence webcom, à propos de la sixième édition de cet événement qui aura lieu à Montréal le 13 mai prochain.

Je vous invite à les regarder toutes les trois sur Facebook ou, encore, sur mon canal blip.tv :

  1. La Web TV de webcom sera de retour en mai prochain (ci-dessus)

    * Téléchargez le podcast vidéo pour iPod
    * Téléchargez la source vidéo MP4 HD 720p
    * Téléchargez le podcast audio seulement

  2. Michel Chioini fait le point sur webcom Montréal

    * Téléchargez le podcast vidéo pour iPod
    * Téléchargez la source vidéo MP4 HD 720p
    * Téléchargez le podcast audio seulement

  3. Parcours et vision Web de Michel Chioini

    * Téléchargez le podcast vidéo pour iPod
    * Téléchargez la source vidéo MP4 HD 720p
    * Téléchargez la source audio seulement

Alors voilà, c’est en rendez-vous ! Je vous attend nombreux à webcom et en ligne, le 13 mai prochain, pour une nouvelle séance de Conferencing 2.0.

Comme par le passé, ma mission consistera à documenter et commenter de façon collaborative cette grande journée de réseautage et de partage des connaissances. Je me lancerai aussi dans une nouvelle exploration consistant à « co-hoster » les interventions vidéos d’amis de webcom situés en France, au Québec et ailleurs. Si cela vous tente, contactez-moi !

Enfin, je dois aussi vous dire que je recherche actuellement des commanditaires pour m’aider à mieux préparer cette performance aux retombées néo-médiatiques des plus intéressantes. Si vous souhaitez m’apporter votre soutien tout en associant votre image corporative au meilleur du Web québécois, donnez-m’en vite des nouvelles. Merci !