Zoom sur les quarante ans de PARIS PASSION Magazine!

En 1985 et 1986, j’ai travaillé au magazine PARIS PASSION, aux côtés de Robert Sarner, Antoine Silber et Mimi Tomkins, notamment. Retour sur ce moment déterminant de ma vie.

Il y a quelques semaines, j’ai participé à une célébration très particulière sur Z👀m, l’inévitable plateforme vidéo/sociale de l’ère du COVID-19. Il s’agissait du 40ème anniversaire de PARIS PASSION, « The Magazine of Paris » lancé en novembre 1981 par un jeune journaliste canadien et éditeur plein de talents, de rêves et d’énergie, Robert Sarner. Ce fut une occasion unique de retrouver et prendre des nouvelles d’ancien(ne)s collègues, d’en découvrir aussi d’autres qui ont fait partie de l’aventure avant ou après moi et d’écouter les histoires de vie que plusieurs d’entre eux avaient accepté de partager. Voici la mienne:

De PARIS PASSION à la passion du Canada

Bonjour. Je m’appelle Christian Aubry. En 1985 et 1986, j’ai travaillé au magazine PASSION. D’abord, j’ai été assistant éditeur des « pages françaises », un petit supplément en français inséré dans PASSION, sous la direction d’Antoine Silber, un grand reporter du magazine Le Nouvel Observateur qui était venu jouer avec nous à présenter 100 personnalités du milieu parisien , tels que les « 100 poids lourds » de la politique, des médias, de la publicité, etc.

Quand Antoine nous a quittés après quelques mois, le supplément roulait bien, avec une petite équipe dont Mimi Tompkins et moi. Antoine était parti écrire un livre quelque part en Méditerranée et je me suis retrouvé à la tête de ce petit supplément qui, par la suite, a été intégré à l’intérieur du magazine… jusqu’à ce que celui-ci change de format, en novembre 86. Il est devenu plus petit et les pages françaises se trouvaient alors à la fin de chaque numéro. Nous avions encore la série des « 100 poids lourds » et quelques articles complémentaires, ainsi que les chroniques de Louis-Bernard Robitaille.

À ce moment-là, les pages françaises furent supprimées. Je suis parti travailler pour un autre petit magazine bilingue, français-anglais. J’ai fait des piges, etc., puis j’ai eu l’opportunité d’aller travailler au Canada dans le secteur du tourisme, qui était en fait mon premier métier.

Je suis donc parti au Canada et n’en suis jamais revenu! J’ai fait un enfant, ici, et sans PARIS PASSION Magazine, qui m’a d’abord permis de perfectionner mon anglais puis de « découvrir l’Amérique », je n’aurais peut-être (probablement) jamais été vivre au Canada.

Donc, je peux donc dire que PARIS PASSION Magazine a été plus qu’une belle expérience pour moi et une belle histoire. Ce fut aussi un tournant majeur dans ma vie et le début d’une nouvelle vie qui se poursuit, à ce jour, à Rimouski, dans l’est du Québec.

Choisir WordPress pour gérer un site d’information

Une fois de plus, Kim Gjerstad est de passage à Montréal, l’agréable cité laurentienne où il a grandi. Cette fois-ci, j’ai eu le plaisir de capter la conférence qu’il donnait à WordCamp Montréal…

Une fois de plus, Kim Gjerstad est de passage à Montréal, l’agréable cité laurentienne où il a grandi. La dernière fois que je l’ai capté avec ma caméra, c’était pour le neuvième « portrait de blogueur » de Philippe Martin. Kim rentrait à peine du Congo où il avait développé et administré, pour le compte de l’ONU, le premier site Web de Radio Okapi, la radio d’information des « Bleus » à Kinshasa. Cette fois-ci, j’ai eu le plaisir de capter la conférence qu’il donnait à WordCamp Montréal.

Pour la petite histoire, j’ai installé WordPress pour la première fois le 30 juillet 2003, soit quelques semaines à peine avant sa naissance en tant que successeur officiel de b2. C’est dire si je suis un « vieux de le v[i]eille » en matière de technologie de publication légère 😉

J’ai dit légère? Pardonnez-moi, je me suis trompé. Il n’y a rien de « léger » dans WordPress, aujourd’hui, puisqu’il constitue le socle logiciel de très gros projets Web, y compris des sites de grands médias canadiens comme celui de L’Actualité, par exemple. Reste qu’on l’a longtemps taxé de « Personal Publishing Software« , car son framework a été conçu au départ comme un outil de publication ultra-simple de gestion et d’emploi. Il l’est toujours, mais son incroyable communauté d’utilisateurs, son extensibilité et  la rigueur de son code PHP lui permettent, aujourd’hui, de servir de base à des déploiements beaucoup plus complexes.

J’ai adoré enregistrer en direct cette conférence, comme toutes celles que j’enregistre en direct. Car j’ai bien entendu utilisé le logiciel de webdiffusion Wirecast pour effectuer le montage en direct de deux sources vidéo, soit celle de ma caméra principale et le flux d’images en provenance de l’ordinateur de Kim, ce qui fait que le film de 32 mn que vous pouvez regarder ici en plein écran était prêt à diffuser immédiatement à la fin de l’événement et que la synchronisation entre les diapositives et la vidéo est absolument parfaite. Le tout sans effort et en un temps record.

En d’autres circonstances, j’utilise deux caméras, ce qui permet de varier les plans, mais aussi d’effectuer un excellent rendu d’un événement plus interactif, comme une table ronde, par exemple. Et, croyez-moi, j’ai encore beaucoup plus qu’un tour dans mon sac, même si je me garde tout de même une petite gêne concurentielle 😉

Le retour de vacances torride d’un AgentSolo

Au feu !

D’après ce que j’entends depuis mon retour en ville, jeudi dernier, l’été viendrait tout juste de commencer à Montréal. Et c’est vrai qu’il a fait chaud, très chaud, ces derniers jours. Tellement chaud que ma fille, Juliette, s’est brulé la main au deuxième degré avec de la cire à épiler chauffée sans précaution aux micro-ondes. Aouch ! Ça fait très mal.

J’étais en train de boire ma première bière canadienne depuis trois semaines au Laïka en compagnie de Philippe Martin lorsque c’est arrivé. Fort heureusement, la Maman de Juliette, qui devait l’emmener à la campagne, est arrivée à la maison quelques instants après l’accident. Très rapidement, elle m’a alerté et je rejoignais ma fille aux urgences de l’Hôtel-Dieu où on lui prodiguait réconfort et soins immédiats.

Miracle : grâce à l’humanité de ses médecins et infirmières et à un bon système d’éducation, le système de santé québécois n’a pas encore complètement flanché.

Ça déménage !

Malgré ce fâcheux incident, la fin de semaine torride m’aura quand même permis de mettre un peu d’ordre dans mes affaires avant de faire ma rentrée officielle, ce lundi. Les archives vidéo du dernier « 3e Mardi Live » sont enfin publiées, une seconde vidéo industrielle sera bientôt en ligne sur iCRIQ.com et j’ai synchronisé tous mes disques durs en vue du « grand déménagement ».

Dès que possible, en effet, je vais m’installer dans les locaux de netsym, où je continuerai mon œuvre d’agent solo en compagnie de mes bons amis, Yves Williams, Sandrine Prom Tep et Geoffroi Garon. J’ai l’intime conviction que cette nouvelle vie de bureau m’est nécessaire afin de mieux structurer ma double vie, personnelle et professionnelle. Mes clients y gagneront, mes partenaires et mes proches aussi.

Il n’y a guère que mon chat et Bruno Ricciardi Rigault, le patron du Laïka, qui y trouveront peut-être à redire ;~}

Carte postale

Et pour clore cette mise à jour en contexte, que pourrais-je t’offrir de mieux, cher(e) visiteur(e), que cette carte postale vidéo de Notre-Dame de Paris ? ;~)