Hier soir, j’avais la chance de webdiffuser une conférence passionnante de Tara Hunt en direct du 3e Mardi | Third Tuesday Montreal. C’était la deuxième fois que j’utilisais, en production, le logiciel Ustream Producer Pro, sorti il y a quelques semaines à peine. À la suite d’un concours de circonstances indépendant de ma volonté suivi d’une négligence fatale de ma part, j’ai raté cette webdiffusion.
Hier soir, j’avais la chance de webdiffuser une conférence passionnante de Tara Hunt en direct du 3e Mardi | Third Tuesday Montreal. C’était la deuxième fois que j’utilisais, en production, le logiciel Ustream Producer Pro, sorti il y a quelques semaines à peine. À la suite d’un concours de circonstances indépendant de ma volonté suivi d’une négligence fatale de ma part, j’ai raté cette webdiffusion. En en faisant ici l’autopsie, je souhaite fournir l’explication technique de cet échec et partager la leçon avec d’autres Ustreamer francophones.
Le concours de circonstances
Depuis que le 3e Mardi existe, il y a toujours eu une équipe de Duocom sur place assurant, grâce à l’appui de commandite de CNW, le son et l’éclairage. En arrivant sur place, je n’avais qu’à brancher le câble de sortie de console dans l’une des entrées son de ma caméra et pouvais me concentrer sur le paramétrage de ma webdiffusion tranquillement.
Or, hier soir, cet équipement n’était pas là. Je ne l’ai appris qu’en arrivant sur place, 40 minutes avant l’heure prévue du début de mon show. J’ai passé ces précieuses minutes à monter mon matériel, puis à tenter de fonctionner avec la petite console de son fournie par Daylight Factory afin de sonoriser la salle. Celle-ci ne comportant pas de seconde sortie exploitable pour ma caméra, j’ai dû faire un aller-retour chez moi, en plein trafic, afin de me doter d’un matériel plus adéquat.
À 18h, j’étais de retour au Daylight Factory. La salle était noire de monde. Au dernier moment, les organisateurs avaient inversé la disposition de la projection et j’ai dû déplacer quelques tables, ma caméra et tout mon matériel afin d’adapter l’angle de prise de vue. Puis j’ai installé ma propre console de son, branché mes micros sans fil, cafouillé avec l’effet larsen, puis, finalement, le plus rapidement possible, démarré le show en direct, sans prendre le temps de réviser un à un tous les paramètres comme je le fais habituellement.
Or, le son avait l’air bon. Cela sonnait impeccable dans ma caméra et la première écoute du retour en ligne se révélait positive. À deux mètres de moi, un complice suivait le show sur un ordinateur portable afin de modérer le clavardage et me rapporter d’éventuels problème. Malheureusement, il n’avait pas de casque et je n’y ai pas fait attention.
Encore plus malheureusement, nous avions pris du retard sur l’horaire de webdiffusion, peu de gens relayaient l’événement sur Twitter et les rares personnes (25) qui se sont connectées n’ont pas clairement sonné l’alarme. Ce n’est que bien plus tard, en rentrant chez moi, heureux d’avoir réussi à dominer une situation potentiellement dangereuse, que j’ai réécouté l’enregistrement et constaté le problème sonore. Cet enregistrement est inexploitable. J’ai fourni beaucoup d’efforts pour rien. Je n’ai pas permis à ces centaines, voire des milliers d’internautes de se nourrir de l’excellente conférence que nous a offert Tara. Je n’ai donc pas donné satisfaction à mon commanditaire. Dont acte. #FAIL
C’est avec beaucoup de plaisir que je renoue, cette semaine, avec mes activités socio-professionnelles favorites. À tout seigneur, tout honneur : Yulbiz ouvrira le bal demain soir sur la terrasse de l’Hôtel Nelligan qui, parait-il, n’est plus ce qu’il était. Espérons que la météo sera plus clémente que les commentateurs de Google Maps!
Le lendemain, je retrouverai mes marques à la SAT, où j’assisterai incognito (?) à une conférence inédite sur les médias citoyens. Je ne peux évidemment pas rater un tel événement, même si ce n’est pas moi qui le webdiffuserai en direct sur Livestream. J’en profiterai pour écouter les conférenciers et réseauter sans contrainte. J’étudierai aussi de l’extérieur cette intéressante plateforme de webdiffusion qui s’appelait Mogulus jusqu’au printemps dernier. Ce changement de nom était destiné à mieux la positionner face à ses principaux rivaux, Ustream et Justin.TV, mais aux dernières nouvelles, le le pari est loin d’être gagné.
De mon côté, c’est le mois prochain que je reprendrai mon calendrier de webdiffusion associative sur Ustream. Le 14 septembre, en effet, ce sera la première soirée-conférence W3Québec de la rentrée. Consacrée au droit d’auteur sur le Web, elle se tiendra pour la première fois à la chic Station C.
Dans les jours qui suivront, j’archiverai les séquences dans un lecteur personnalisé selon le modèle initié le mois dernier au 3e Mardi de juillet, en partenariat avec Indico Communications (voir ci-dessous). Outre son côté pratique, ce type de lecteur donne une meilleure visibilité aux commanditaires qui acceptent de co-produire ces webdiffusions, participant ainsi au dynamisme local et au rayonnement international de la communauté montréalaise des communications, du Web et des nouveaux médias.
Voici les vidéos de la soirée-conférence du 20 avril diffusée en direct sur Ustream. L’outil CSS présenté par Normand Lamoureux ravira les intégrateurs Web mais ne leur laissera bientôt plus aucune excuse pour ne pas se préoccuper activement de la validité du code qu’ils produisent. Merci à W3Québec, aux conférenciers et à AccessibilitéWeb qui a commandité cette webdiffusion.
Cliquez sur la vidéo pour démarrer la première séquence ou choisissez directement celle qui vous intéresse dans la liste plus bas.
Your browser does not support iframes.
Côté technique, les conditions de tournage au Laïka ne sont pas les meilleures qui soient. La lumière est trop basse et il est impossible d’éclairer les orateurs sans faire disparaitre la projection du mur. Ceci dit, la qualité sonore (à part les toutes premières secondes) est bonne et le contenu est là.
Côté réseau, il n’y a eu aucun incident notable au Laïka, dont le réseau gratuit a tenu bon d’un bout à l’autre de la soirée. Il y a eu 122 visiteurs uniques en direct, dont 66 pendant la présentation très technique, mais importante, de Normand Lamoureux.
Côté social, cette première webdiffusion réussie donne à W3Québec un caractère associatif beaucoup plus ouvert aux régions du Québec, dont les membres ne peuvent pas se rendre à Montréal pour participer à ces activités de partage des connaissances. Il ne reste plus qu’à planifier la prochaine, normalement dans deux mois, et à songer à en organiser en région 🙂
Après avoir diffusé à deux reprises, via Ustream et sur le site iCRIQ.com, la conférence de presse du Centre de recherche industrielle du Québec citée précédemment, j’ai pris quelques notes vidéo sur mon propre canal. J’y livre à chaud mon retour d’expérience que je résume et complète ici ce matin.
Après avoir diffusé à deux reprises, via Ustream et sur le site iCRIQ.com, la conférence de presse du Centre de recherche industrielle du Québec citée précédemment, j’ai pris quelques notes vidéo sur mon propre canal. J’y livre à chaud mon retour d’expérience que je résume et complète ici ce matin.
1 – Mission accomplie !
Il n’y a pas eu 2 000 webspectateurs à cette conférence de presse virtuelle, mais une bonne soixantaine de journalistes, industriels et partenaires du CRIQ, tous très heureux de pouvoir assister aux présentations en direct sans s’être déplacés. Cela représentait tout de même trois fois plus de personnes en ligne que dans la salle !
Le clavardage a marché très fort et Patrice-Guy Martin, rédacteur en chef de Direction informatique, nous a honoré d’une présence très active, posant à lui tout seul une bonne douzaine de questions fort précises, comme s’il avait été dans la salle ou presque. De même, son collègue Éric Cloutier (Gestion Logistique) s’est déclaré à la fin très favorablement impressionné par cette conférence de presse virtuelle. J’ai bien hâte d’en lire plus !
On apprend de ses erreurs. Celle que j’ai commise hier, c’est de ne pas me faire assister pour la gestion en temps réel des enregistrements à archiver en ligne. Ne maîtrisant pas le déroulement de la conférence, j’ai été incapable d’arrêter et de démarrer les enregistrements lors des changements d’orateur sans abandonner ma caméra. Du coup, j’ai dû passer une heure, après la conférence, à rejouer la cassette sur ma caméra afin d’en archiver les séquences correctement.
La prochaine fois, je proposerai à mon client de me « prêter » un collaborateur supplémentaire à cette fin, j’engagerai moi-même un collaborateur ou bien je prévoirai d’office le temps nécessaire à l’encodage des séquences après la conférence. Si un délai de deux heures est acceptable, la seconde solution m’apparait d’ailleurs comme la meilleure et la moins risquée.
3 – La conférence de presse en ligne : une voie d’avenir
De nos jours, le temps de chacun est compté et les professionnels des relations publiques ne me démentiront pas si j’affirme qu’il est de plus en plus difficile d’attirer un nombre substantiel de journalistes à ce genre d’événement. La webdiffusion associée au clavardage (voire au retour vidéo par webcam) est un puissant outil pour contourner ce problème.
N’ayant pas nécessairement à se déplacer, les journalistes auront quand même accès à de l’information de première main et le loisir de poser autant de questions qu’ils le désirent.
L’archivage leur permettra d’y retourner le lendemain ou la semaine suivante. Des blogueurs pourront utiliser ces sources vidéo afin de bâtir leurs propres analyses. La possibilité d’intégrer gratuitement ces séquences sources aux blogues et sites médias favorisera, de plus, une meilleure information des « citoyinternautes »; au-delà des comptes-rendus et analyse des uns et des autres, ils auront la possibilité de se faire leur propre opinion en remontant à la source.
4 – À quand une plateforme québécoise encore meilleure que Ustream ?
Ustream n’est pas une vache sacrée. C’est un outil permettant de réaliser des objets de communication interactive modernes et efficaces à des coups dérisoires.
Cet outil a cependant des défauts, les principaux étant l’unilinguisme anglais et le fait qu’il s’agisse d’un service américain. Ses performances qualitatives sont également limitées et son modèle d’affaires basé sur l’incrustation de bandeaux publicitaires optionnels au bas de la vidéo peut s’avérer irritant. Cependant :
Who cares? Le problème du monolinguisme anglais de cette plateforme n’est pas rédhibitoire en soi puisque vous pouvez l’intégrer de façon transparente dans votre propre environnement. C’est ce que le CRIQ a fait en communiquant l’adresse de son propre site plutôt que celle de son canal Ustream.
Les performances ont beau être limitées, elles apparaitront très suffisantes à de nombreuses PME et autres sociétés d’État plus soucieuses de servir les citoyens que de dilapider leurs impôts.
Idem pour la publicité : ce n’est pas trop gênant, surtout si cela vous évite de payer de gros frais de gestion applicative et de bande passante.
Les entreprises québécoises ne se gênent pas pour exporter leurs produits offrant une meilleur rapport qualité/prix que ceux fabriqués à l’étranger. De la même manière, qui, sérieusement, au Québec, s’empêche d’utiliser un produit étranger parfaitement adapté à ses besoins ?
À mon sens, c’est actuellement le cas d’une plateforme de webdiffusion participative comme Ustream, qui n’a pas d’équivalent au Québec, ni même au Canada.
Pour répondre à une critique anonyme formulée dans la session de clavardage d’hier matin, je dirais qu’au lieu de critiquer ceux qui utilisent ce service afin d’atteindre légitimement leurs objectifs d’affaires, on ferait mieux de mobiliser nos énergies afin d’offrir une solution aussi bonne, voire meilleure, made in Québec. Cela me ferait plaisir de l’utiliser au profit des entreprises me demandant de les aider à rendre leur communication en ligne plus efficace et innovante. J’espère qu’il en sera question lors de la conférence sur les nouveaux modèles d’affaires qui figure au programme de Montréal Web Vidéo 2009, le mois prochain :-}
5 – Les organisations sont ou seront bientôt prêtes
Enfin, je suis très heureux d’avoir travaillé avec la sympathique équipe d’iCRIQ.com, qui a démontrée hier une ouverture exceptionnelle aux nouvelles façons de communiquer en ligne avec ses communautés cibles. C’est remarquable et significatif de la part d’une organisation gouvernementale, celles-ci ayant généralement tendance à être conservatrices à ce chapitre jusqu’à ce que les processus soient parfaitement établis et contrôlés.
Il est vrai qu’iCRIQ.com est une cellule dynamique et que l’innovation figure au cœur de la mission. Souhaitons que cette expérience montre la voie à de nombreuses organisations publiques et privées. Je remercie notamment Sylvie Filion, directrice de l’équipe iCRIQ, Ann Miller, qui a magistralement tenu le fort du clavardage, et Christiane Dupont, conseillère en communication du CRIQ, qui a été ma première interlocutrice dans ce dossier et qui s’est montrée, elle aussi, très réceptive à ces concepts innovants.
icriq.com fête ses dix ans à Québec et sur Ustream!
Channel Ustream
Ce matin, je suis au siège social du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), qui fête les 30 ans de sa Banque d’information industrielle ainsi que les dix ans du site Internet iCRIQ.com. Celui-ci met à la disposition du public l’essentiel de cette banque, soit une vaste base de données d’entreprises et de produits québécois validée pas des spécialistes et totalement neutre au plan commercial.
Ce matin, je suis au siège social du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), qui fête les 30 ans de sa Banque d’information industrielle ainsi que les dix ans du site Internet iCRIQ.com. Celui-ci met à la disposition du public l’essentiel de cette banque, soit une vaste base de données d’entreprises et de produits québécois validée pas des spécialistes et totalement neutre au plan commercial.
Pour l’occasion, le CRIQ a décidé de diffuser la conférence de presse de ce matin, 10h30, sur le Web. Grâce à une recommandation élogieuse de mes amis de Webcom, qui m’ont vu à l’oeuvre, j’ai le grand privilège d’assurer ce service sur la plateforme Web 2.0 USTREAM.TV.
Pour vous identifier sur USTREAM, assister aux préparatifs live (sans le son) et, plus tard, revoir les clips enregistrés, rendez-vous sur le canal USTREAM du CRIQ.
Mise à jour @ 14h26 – La webdiffusion s’est fort bien passée! Il y a eu plus de 60 personnes connectées de bout en bout, dont plusieurs journalistes. Patrice-Guy Martin (Direction informatique) a posé une bonne douzaine de questions, tandis qu’Éric Cloutier (Gestion Logistique) y est allé d’une appréciation très élogieuse de la conférence virtuelle. Du coup, nous allons rediffuser la conférence de presse à 16h, aujourd’hui, avant de l’archiver.
J’ai lancé cet après-midi, dans mon profil Facebook et sur ceux du groupe et de l’événement webcom Montréal, cette série de trois vidéos enregistrées en rafale mercredi dernier. Il s’agit d’entrevues avec Michel Chioini, président et producteur de la conférence webcom, à propos de la sixième édition de cet événement qui aura lieu à Montréal le 13 mai prochain.
J’ai lancé cet après-midi, dans mon profil Facebook et sur ceux du groupe et de l’événement webcom Montréal, cette série de trois vidéos enregistrées en rafale mercredi dernier. Il s’agit d’entrevues avec Michel Chioini, président et producteur de la conférence webcom, à propos de la sixième édition de cet événement qui aura lieu à Montréal le 13 mai prochain.
Je vous invite à les regarder toutes les trois sur Facebook ou, encore, sur mon canal blip.tv :
Alors voilà, c’est en rendez-vous ! Je vous attend nombreux à webcom et en ligne, le 13 mai prochain, pour une nouvelle séance de Conferencing 2.0.
Comme par le passé, ma mission consistera à documenter et commenter de façon collaborative cette grande journée de réseautage et de partage des connaissances. Je me lancerai aussi dans une nouvelle exploration consistant à « co-hoster » les interventions vidéos d’amis de webcom situés en France, au Québec et ailleurs. Si cela vous tente, contactez-moi !
Enfin, je dois aussi vous dire que je recherche actuellement des commanditaires pour m’aider à mieux préparer cette performance aux retombées néo-médiatiques des plus intéressantes. Si vous souhaitez m’apporter votre soutien tout en associant votre image corporative au meilleur du Web québécois, donnez-m’en vite des nouvelles. Merci !
Un peu plus tôt, le mois dernier, la compagnie américaine USTREAM a lancé un nouveau service de webdiffusion à la demande dérivé de sa fameuse plateforme gratuite. Watershed (c’est son nom) offre donc une interface en marque blanche aux organisations désireuses de produire elles-même leurs flux de webdiffusion ainsi qu’aux artisans qui, comme moi, souhaitent commercialiser un service clé en main auprès de leurs clients.
J’ai ouvert ce matin un compte de test afin d’évaluer la qualité et les procédures requises par le service. Pour l’instant, il s’agit d’un compte démo avec un filigrane et je ne sais pas encore comment l’expérience va se passer car l’application Flash de diffusion n’est pas tout à fait la même que celle de Ustream. Lorsque j’aurai bien expérimenté et bien compris la patente, je vous en donnerai des nouvelles dans un billet subséquent.
Mise à jour @ 13h41 – Eh bien, ce premier test a duré quelques heures et s’est fort bien déroulé, comme en atteste le petit enregistrement qui vous est présenté plus haut. La performance du serveur est magnifique, surtout compte tenu du fait que j’ai « streamé » ce long essai à partir de mon navigateur Web et de mon réseau sans fil domestique. En utilisant les services Web, Adobe Flash Media Encoder (FME) et un réseau filaire solide, la performance sera probablement parfaite.
Il me reste maintenant à comprendre comment fonctionne l’implémentation des Web Services afin d’utiliser FME et les systèmes de sécurité optimaux proposés par le système. Je serai alors en mesure d’offrir des services de webdiffusion « à la carte » dans les meilleures conditions qui soient. Stay tuned!
En septembre dernier, plus de 250 podcasteurs, blogueurs, professionnels du Web et sympathisants participaient au premier PodCamp Montréal, une « anticonférence » sur la baladodiffusion et les nouveaux médias. J’y produisais la webdiffusion en direct d’une partie des présentations grâce à l’application Web 2.0 gratuite et sophistiquée Ustream.TV.
Celle-ci donne littéralement aux organisations modestes des moyens de diffusion presque comparables à ceux d’une grande entreprise. À l’aide d’une petite caméra numérique à 350 $, d’un ordinateur portable, de quelques câbles et du réseau Internet de l’UQAM, nous avons en effet pu diffuser un flux vidéo en direct, interagir avec les internautes connectés et archiver la vidéo pour visionnement ultérieur.
Manuel Angelini, expert des technologies vidéo sur IP et cofondateur de Pecunia, a eu la gentillesse de me relayer à la caméra le deuxième jour. Spécialiste des solutions professionnelles de webdiffusion utilisées dans les environnements corporatifs, il ne tarit pas d’éloge sur cette plateforme avant tout destinée au fameux « contenu généré par les utilisateurs » (UGC) :
« Ustream permet de faire du direct d’à peu près n’importe où, dit-il, avec toutes sortes d’options issues du Web 2.0 et touchant principalement l’aspect social, que l’on retrouve moins dans les plus grosses solutions de l’univers corporatif. »
L’interface de Ustream comprend en effet une fenêtre de clavardage permettant aux internautes de réagir, commenter, voire discuter entre eux, ce qui leur offre beaucoup plus qu’un simple rôle de spectateur passif. Un onglet est également prévu pour envoyer de courts messages texte sur Twitter afin, par exemple, d’annoncer les événements à venir dans les minutes qui viennent.
Conçue avec la technologie Adobe Flash, l’interface de contrôle des sources médias accepte n’importe quelle caméra disposant d’une fonction webcam et intègre même une minirégie permettant d’utiliser plusieurs caméras. Il faut cependant manier celle-ci avec précaution, car il s’agit d’une application bêta qui conserve encore quelques bogues et est donc susceptible de planter à tout moment.
Selon Manuel Angelini, les solutions de webdiffusion UGC comme Ustream ou Mogulus ont encore certaines étapes à franchir avant d’intéresser les grandes entreprises, qui exigent une fiabilité à toute épreuve, et les médias, qui privilégient quant à eux la qualité du signal et le contrôle des droits d’auteur.
Elles sont cependant une source d’innovation et d’inspiration pour les promoteurs de solutions plus robustes qui commencent à intégrer l’aspect communauté qu’elles proposent, comme les espaces de clavardage et la possibilité de récupérer le code d’une diffusion pour l’afficher en quelques clics de souris sur son blogue ou son site Web.
En attendant, grâce à ce genre d’applications, les petites entreprises, les nouveaux médias, les établissements d’enseignement et les organismes sans but lucratif disposent désormais d’un nouveau canal multimédia pour diffuser leurs messages sur Internet. Reste à voir jusqu’à quel point ils seront prêts à l’utiliser.
Grosse fin de semaine, à VideoPresse ! Samedi, Laurent Maisonnave, mon associé et animateur principal de ce blogue, a pris dame Isabelle Houle pour épouse légitime dans une auberge de St-Alexis-des-Monts, en bordure d’un lac à l’eau claire. Près de 80 invités se pressaient dans la salle de cérémonie, dont plusieurs français ayant traversé l’Atlantique pour l’occasion ainsi que quelques amis britanno-colombiens d’Isabelle, qui a vécu plusieurs années à Vancouver. Malheureusement, d’autres membres de leurs familles éloignées ne pouvaient être présents et il a donc fallu trouver un moyen de leur faire partager l’heureux événement.
Grosse fin de semaine, à VideoPresse ! Samedi, Laurent Maisonnave, mon associé et animateur principal de ce blogue, a pris dame Isabelle Houle pour épouse légitime dans une auberge de St-Alexis-des-Monts, en bordure d’un lac à l’eau claire. Près de 80 invités se pressaient dans la salle de cérémonie, dont plusieurs français ayant traversé l’Atlantique pour l’occasion ainsi que quelques amis britanno-colombiens d’Isabelle, qui a vécu plusieurs années à Vancouver. Malheureusement, d’autres membres de leurs familles éloignées ne pouvaient être présents et il a donc fallu trouver un moyen de leur faire partager l’heureux événement.
Une webdiffusion en temps réel s’imposait aux artisans de VideoPresse, d’autant plus que l’idée d’un mariage diffusé en ligne n’est pas nouvelle. La grande première historique a eu lieu en 1999, pendant la Fête de l’Internet. Les artistes Fred Forest et Sophie Lavaud diffusaient leur mariage en vidéo sur Internet. Parmi les témoins, on retrouvait rien moins que Vinton Cerf, le « père du World Wide Web », et Jean-Michel Billaut, personnalité de premier plan de la netéconomie française.
Côté captation professionnelle, ce ne sont pas les offres de service qui manquent. Il suffit de taper « +mariage +vidéo québec montréal » dans « Big G. » pour s’en convaincre. Ceci dit, une captation de qualité ne constitue qu’une partie du cahier des charges, l’autre partie étant les moyens d’encodage en temps réel et de webdiffusion. Chez nous comme ailleurs, plusieurs entreprises spécialisées offrent ce service, mais il en coûte au bas mot quelques milliers de dollars, ce qui n’est pas à la portée de toutes les dots.
Heureusement, nous sommes à l’heure du Web 2.0, du contenu généré par les utilisateurs et des modèles d’affaires freemium. Plusieurs services de webdiffusion gratuits ont fait leur apparition sur la Toile, dont ustream et BlogTV (via Laurent).
Malgré le faux départ de Yahoo! Live, c’est vers cette plateforme fiable et extraordinairement simple à utiliser que nous nous sommes tournés. La raison? Je désirais utiliser deux caméras afin de me permettre de changer d’angle tout en gardant une image stable à l’écran. Or, si ustream permet bien de choisir la caméra à utiliser, mes sessions de test ont systématiquement « gelé » lorsque je changeais de caméra à la volée. Avec Yahoo! Live, aucun problème. On peut changer de caméra ou de source sonore en tout temps, sans mettre en péril la diffusion.
Last but not least, les webspectateurs peuvent également diffuser leur image vidéo en temps réel en bas de la fenêtre de clavardage. Cela signifie que la vidéoconférence interactive gratuite est arrivée en ville et cela démontre, une fois de plus, que les modèles d’affaires sont éphémères dans la bulle technologique d’Internet en constante évolution.
Au final, la webdiffusion du mariage d’Isabelle et Laurent s’est fort bien passé et a reçu très exactement 77 visiteurs. Des proches de Clermont-Ferrand, Montréal et Vancouver ont pu lâcher une petite larme d’émotion et adresser leurs voeux aux jeunes mariés en direct, sans se déplacer. Évidemment, rien ne vaut la présence physique, mais dans certains cas, la « téléprésence » vaut mieux que l’absence totale.
En ce qui concerne VideoPresse, il est évident que nous allons continuer à explorer les outils disponibles pour nous permettre d’offrir à nos clients des solutions de webdiffusion simples à mettre en œuvre, économiques, conviviales et de qualité. Je songe aussi à réaliser une série de screencasts pour Intruders Canada afin de partager mes impressions. Il se pourrait bien aussi, à l’instar de Thierry Bézier, que nous produisions un de ces jours une émission en direct, que ce soit pour VideoPresse ou pour Intruders Canada. Stay tuned!
D’ici là, tous mes vœux de bonheur aux jeunes mariés qui ont raccroché leurs claviers et souris pour quelques jours — et on les comprend bien : )