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Des menteurs aux pieds d'argile

Le mensonge d’État n’a pas tellement la cote, ces jours-ci. Notre espèce et la planète qui la supporte seront à l’agonie avant cent ans si les politiciens continuent de se moquer de l’opinion du peuple, des valeurs humanistes et de la réelle démocratie.

Politicien mal prisLe mensonge d’État n’a pas tellement la cote, ces jours-ci.

* Le Parti pseudo-populaire s’est fait jeter dehors, en Espagne, à cause de sa gestion déplorable de la crise terroriste de Madrid, pendant laquelle le Premier Sinistre Aznar a tenté de faire pression sur les médias afin qu’ils accréditent la piste invraisemblable de l’ETA.

* À Washington, Donald Rumsfeld s’est fait épinglé en flagrant délire de mensonge (peut-être s’agit-il d’Alzeihmer, ce serait presque rassurant). Il faut le voir pour le croire!

* Au Canada, le Premier Ministre, Paul Martin, se démène pour faire croire à ses électeurs qu’il ne savait rien du croustillant scandale des commandites. Le voilà coincé entre le flagrant délit d’incompétence et celui de mensonge éhonté. Mais qu’à cela ne tienne! Il affirme aujourd’hui que « la bureaucratie, le processus politique, Ottawa au complet ne seront plus jamais comme avant »

J’espère que les Canadiens le prendront au mot. J’espère aussi que les journalistes et les fonctionnaires feront leur travail et dénonceront tout manquement à la parole donnée. Notre espèce et la planète qui la supporte seront à l’agonie avant cent ans si les politiciens continuent de se moquer des valeurs humanistes de l’intérêt du peuple et, somme toute, de la démocratie.

Bush-toi les yeux!

Je ne veux pas rajouter de l’huile de chauffage sur le feu, mais cette étude prospective sur les conséquences prévisibles des bouleversements climatiques dès 2010 commandé par le Pentagone a de quoi faire frémir…

Dans l'eau dans le gaz d'échappement...Je ne veux pas rajouter de l’huile de chauffage sur le feu, mais cette étude prospective sur les conséquences prévisibles des bouleversements climatiques dès 2010 commandé par le Pentagone au think-tank américain Environmental Media Services a de quoi faire frémir. Encore une fois, Papa Noël Bush a du pain sur la planche pour nous convaincre qu’il est autre chose que le fruit de l’accouplement d’un singe politique et d’une autruche.

Trop peu, trop tard

Il n’y a pas de fumée sans feu et cet article de M. Castonguay sur le RISQ comprend beaucoup d’informations tout à fait juste…

Il n’y a pas de fumée sans feu et cet article d’Alec Castonguay sur le RISQ comprend beaucoup d’informations tout à fait juste.

Il est cependant regrettable que trois points de vue seulement soient exprimés, soit celui d’anciens employés « ayant tenu à garder l’anonymat » (quel courage!), de la direction et d’un syndicat à peine au fait de la situation réelle. Si les employés toujours en poste avaient été également interrogés, la conclusion aurait certainement été moi manichéenne, avec les « bons » ex-employés d’un côté et les « méchants » patrons de l’autre. On se serait alors aperçu que le RISQ est bien moins en crise aujourd’hui qu’il ne l’a été au cours des derniers mois.

Bravo quand même pour avoir levé un coin de voile!

L'espoir des uns suffira-t-il aux autres?

L’establishment technologico-financier qui se cristallise autour des grandes distributions Linux continuera-t-il à servir les valeurs communautaires d’ouverture, de transparence et de mise en commun du patrimoine technologique qui l’a fait naître?

pingouin_chic.gifIl y a quelques décennies à peine, Bill Gates et Steve Jobs planchaient sur les premiers odinateurs personnels dans leurs garages ou leurs chambres d’étudiant. Qui alors eût cru que ces jeunes hippies à la sauce techno allaient se partager le pouvoir technologique, bâtir des empires, encadrer la productivité, transformer les modes de vies, les cultures et l’économie planétaire?

L’establishment technologico-financier qui se cristallise autour des grandes distributions Linux continuera-t-il à servir les valeurs communautaires d’ouverture, de transparence et de mise en commun du patrimoine technologique qui l’a fait naître? Se laissera-t-il séduire par les sirènes sonnantes et terrifiantes du néo-libéralisme? Peut-il rester fidèle au développeur, à l’utilisateur et au citoyen s’il est aux mains de l’avocat, du comptable et de l’actionnaire?

La semaine dernière, Mandrake Soft annonçait à ses actionnaires son premier trimestre bénéficiaire depuis 1999. Pendant toute cette période, elle n’arrivait pas à joindre les deux bouts. Il s’agit donc d’une bonne nouvelle et d’un signe encourageant pour la gent palmipède. Reste que cette annonce survient dans un contexte particulier. Le mois dernier, Red Hat amorçait un net virage commercial tandis que Suze Linux était rachetée par Novell, une entreprise ne travaillant pas précisément pour les petites soeurs des pauvres. Bref, les appétits s’aiguisent autout de la communauté du Libre.

Qui peut prédire le chemin qu’emprunteront ses dirigeants à l’avenir? Le mouvement des logiciels libres s’inscrit dans une vision holistique de la production du savoir tout à fait compatible avec la réussite économique mais pas avec la concentration excessive des pouvoirs. Ce ne serait pourtant pas la première bouffée d’aspiration libertaire qui se transformerait en machine à contrôler l’humanité ― que l’on songe à la dérive souvent désastreuse de l’idéal communiste, du sport, des mass media ou des grandes religions.

Le déclin du village québécois

Le Québec n’est plus ce qu’il était. Dimanche soir, ma blonde ramène un film à La Boîte Noire en auto. Elle s’arrête en double file, enjambe un banc de neige, dérape sur une plaque de glace camouflée sous une mince pellicule de neige fraîche et se fracture le radius un demi-pouce au-dessus du poignet gauche.

Le Québec n’est plus ce qu’il était. Dimanche soir, ma blonde ramène un film à La Boîte Noire en auto. Elle s’arrête en double file, enjambe un banc de neige, dérape sur une plaque de glace camouflée sous une mince pellicule de neige fraîche, perd l’équilibre et se fracture violemment le radius un demi-pouce au-dessus du poignet gauche. Transpercée par la douleur, elle s’immobilise en grimaçant, cherche son souffle, gisant de tout son long sur le trottoir.

Un homme s’approche. Un homme normal, blanc, éduqué, quelconque. Visiblement gêné d’être témoin d’un incident potentiellement complexe, il passe en détournant les yeux. Carton rouge car, ce faisant, la sociabilité et la solidarité, deux valeurs fondatrices de l’identité québécoise, viennent de s’écrouler. Pas étonnant que l’on meure comme des mouches en Haïti si à Montréal, en plein hiver, on ne porte même plus assistance à une femme blessée sur le trottoir!

Carton jaune pour La Boîte Noire, épicerie fine du cinéma montréalais qui ne prend pas la peine de déglacer ses 15 pieds de trottoir. Il fut un temps, avant l’État providence, où les propriétaires et les commerçants déneigeaient et déglaçaient eux-mêmes leurs trottoirs en signe de soin et d’attention pour les clients. Aujourd’hui, ils veulent que les gouvernements municipaux et provinciaux assument cette responsabilité tout en réduisant leurs impôts le plus possible. C’est illogique et malheureux. Qu’ils commencent par jeter du sel devant chez eux avant de réclamer des baisses d’impôts!

Plusieurs amis m’ont fortement conseillé d’intenter un procès à la Ville de Montréal. Ils n’ont pas très bien compris que je ne saute pas à pieds joints sur l’occasion de faire cracher le système. Ils comprennent à la rigueur que je ne veuille pas m’aventurer dans des frais de procédures potentiellement rocambolesques; mais que je ne tienne pas nécessairement la Ville comme unique responsable de cet accident; que je trouverais obcène d’en retirer une prime en argent; qu’il me semble stupide d’appauvrir une administration que je co-finance moi-même par mes impôts; voilà qui leur en bouche sacrément un coin.

*

Devant un ami juif à qui j’expliquais tout ça, j’ai ajouté que la différence entre la Loi du Talion des Juifs et la célèbre Parole du Christ , « Si quelqu’un vous brise le bras gauche, présentez-lui le droit », y était peut-être aussi pour quelque chose. Il a ri. Évidemment, j’ai fait la même farce à ma blonde mais elle ne l’a pas trouvée drôle.

ISO Recorder Power Toy

J’ai essayé aujourd’hui un petit utilitaire gratuit pour Windows XP qui offre une interface simple et très pratique aux fonctions CD-R/CD-RW intégrées à Windows XP.

Sioupeur!J’ai essayé aujourd’hui un petit utilitaire gratuit pour Windows XP qui ajoute une ligne « Copy image to CD » dans le menu contextuel (i.e. « Right-Click ») des fichiers « .iso ». À l’inverse, il suffit de « cliquer à droite » sur l’icône d’un lecteur CD du Poste de Travail pour être en mesure d’activer immédiatement deux commandes, au choix: « Copy CD to image file » ou bien « Copy CD to CD« .

Cet utilitaire n’est rien d’autre qu’une interface simple aux fonctions CD-R/CD-RW intégrées à Windows XP. Il n’en fait pas plus, mais il le fait très bien et je trouve cela extrêmement pratique. Pourquoi cliquer quinze fois quand un seul clic suffit, hein? Pouquoi?  🙂

Plus de détails et téléchargement ici :

Back order

Voici une bébelle dénuée d’émotion et totalement abstraite que le Père Noël déposera peut-être dans votre bas l’an prochain…

wappappapow!Voici une bébelle dénuée d’émotion et totalement abstraite que le Père Noël déposera peut-être dans votre bas l’an prochain: le Power Over Ethernet Kit, nom familier du « WAPPOE » de Linksys. Grâce à ce petit bidule, un routeur/point d’accès sans fil pourra désormais s’approvisionner en courant électrique à même le réseau Ethernet qui l’alimente. Tu tires 30 pieds de RJ-45 dans ta cour, tu y connectes le routeur et zou! tous les voisins sont branchés, sans l’ombre d’une prise électrique! On s’attendait bien à ce qu’Hydro-Québec fournisse un jour des services Internet, mais pas à ce que les opérateurs de télécoms distribuent eux-même leur électricité. Ingénieux, ces ingénieurs !

Sur ce, chères brebis égarées, joyeux temps des Fêtes… technos, tendres, gourmandes ou aérées!

Lafleur au fusil

Il semble qu’on ait les nerfs à fleur de peau, ces temps-ci, dans le milieu hospitalo-gestionnaire. Dans son édition du 15 décembre, Le Devoir publiait ainsi le maladroit réquisitoire de l’ex-directrice générale de la résidence St-Charles-Borromée dont le successeur, Léon Lafleur, s’est fait harakiri il y a quelques semaines…

Lafleur au fusilIl semble qu’on ait les nerfs à fleur de peau, ces temps-ci, dans le milieu hospitalo-gestionnaire. Dans son édition du 15 décembre, Le Devoir publiait ainsi le maladroit réquisitoire de l’ex-directrice générale de la résidence St-Charles-Borromée dont le successeur, Léon Lafleur, s’est fait harakiri il y a quelques semaines: « J’accuse, déclame-t-elle, oui j’accuse des médias d’être directement responsables du décès du directeur général de la résidence Saint-Charles-Borromée. » On se calme, Madame. Votre Lafleur n’est pas Dreyfus et n’est pas Émile Zola qui veut. Quant aux médias, ils ne sont après tout que le reflet de nous-mêmes.

Certes, la sortie de scène administrative de Léon Lafleur, le 25 novembre dernier, a pris un peu tout le monde par surprise, tant les journalistes que ses collègues, ses pensionnaires et, fort cruellement, sa propre famille. Rares, en effet, sont les êtres responsables se suicidant au premier signe d’adversité. En général, ils tentent de résister au vent mauvais autant qu’il peuvent. Ils se défendent et argumentent s’ils s’imaginent dans leur bon droit. Dans le cas contraire, ils observent le silence ou, geste plus intéressant encore, il font amende honorable en présentant quelques excuses.

Ce n’est pourtant pas la voie que Léon Lafleur a choisie. Il n’a reconnu son erreur que pour mieux se poser en victime d’une punition hors de toutes proportions qu’il s’infligeait lui-même. Il faut souligner à quel point son attitude fut triste, destructrice et déséquilibrée. Elle ne l’honore pas le moins du monde et n’en fait ni une victime, ni un héros. Reprenons les faits et, surtout, les éléments d’analyse livrés par M. Lafleur lui-même dans sa fameuse lettre posthume.

Début novembre, un enregistrement accablant se retrouve donc en la possession de médias montréalais. Il démontre, analyse-t-on, les traitements pour le moins discutables dont bénéficiait une patiente de la résidence St-Charles jusqu’à ce que sa famille l’en évacue, en août dernier. Interrogé à la radio, le directeur général de la résidence, Léon Lafleur, prend un soin scrupuleux à couvrir d’une chape de « compréhension » tendancieuse les agissements incriminés, affirmant que ses employés fautifs « s’amusaient avec la patiente », qu’ils « ne lui voulaient pas de mal », qu’ils avaient « établi avec elle une relation complice » et que, somme toute, il n’y a pas lieu d’en faire un plat. Quelques heures plus tard, le ministre de la Santé, Philippe Couillard, est bien obligé, lui, de répondre aux médias effervescents qu’il ne l’entend pas de cette oreille, que les faits présentés sont suffisamment « troublants » et graves pour qu’une enquête interne soit déclenchée.

SuicideVoilà, semble-t-il, ce qui suffit à provoquer le malheureux compte à rebours vital de M. Lafleur. Dans une lettre écrite au bord d’un gouffre qu’il creuse lui-même, le gestionnaire en péril déplore que le ministre ne lui ait pas « accordé sa confiance » en lui téléphonant ou en visitant son établissement. Dans le même souffle, il pose très lucidement la bonne question: « Que m’est-il arrivé pour que j’en vienne à presque banaliser cet évènement ? »; mais il tire sa révérence en fournissant pour seule réponse : « J’ai fait une grosse erreur, je l’aurai, et les miens, payée très cher. J’espère qu’au moins on aura su en tirer des leçons pour l’avenir. » Well, c’est un peu mince.

Car quelle leçon peut-on tirer de ces évènements ? Que les médias ne devraient pas se repaitre d’une situation cruelle sans égard au sort humain qui en dépend? Allons donc! Les médias, on le sait bien, ne sont que le reflet de nous-mêmes. À ce que je sache, les publications civilisées comme Le Devoir ou Radio-Canada ont traité cette affaire avec honnêteté et précision factuelle. D’autres tribunes, plus vindicatives ou plus populaires, l’ont certes « surcommentée », mais c’est ce qu’ils font avec TOUS les débats et le nombre imposant de citoyens constituant leur auditoire démontre à l’évidence que ce genre de discours excessif plait. Alors, de grâce, ne tirons pas sur le pianiste. Regardons plutôt le public dans le blanc des yeux.

Et qu’aurait-il souhaité, le Léon, pour surseoir à son auto-autodafé? Que le ministre le « couvre », semble-t-il, le comprenne, excuse à son tour un comportement injuste et irresponsable. Que les médias détournent pudiquement les yeux d’un élément d’information lourd de sens et peinturent la grise réalité en rose bonbon. Tout le Québec il est bon, tout le Québec il est gentil. Hors ça, je suis bafoué, je me tire une balle dans la tête et vous l’avez dans le dos. Na!

Et qu’aurait-elle aimé, l’ex-directrice générale épinglée elle-même pour mauvaise gestion en 1997? Que les médias se plient à la bienséance dictée par le haut sans entendre les plaintes émanant de la base la plus vulnérable qui soit ? Voilà une prise de position que je trouve particulièrement abjecte. Pardonnez ma vision profanatoire et pas très gentille, Madame, mais je préfère infiniment l’analyse lucide et réaliste d’une certaine Francine Pelletier.

Les élections barbares

Bonnêt d'âneHier soir, Jean Charest, Premier ministre du Québec interrogé par Le Point, n’a pas cessé de marteler ce message: « Nous appliquons notre programme. C’est pour cela qu’on a été élu. Les gens ont été prévenus, ils n’ont donc pas à s’en offusquer. » Voire.

Je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse retirer une légitimité aussi béton d’une élection dans laquelle on ne reçoit que 46 % des suffrages exprimés, soit moins du tiers (32,2 %) du corps électoral ou encore moins du quart de la population. Qu’un électeur sur trois, grosso modo, impose sa volonté sans rien concéder aux deux autres, je n’appelle pas cela de la démocratie mais de la tyrannie. Les citoyens des anciennes colonies britanniques sont bien aimables de se satisfaire d’une telle injustice qui n’aurait jamais dû perdurer si longtemps.

Il me semble qu’une réforme du mode de scrutin s’impose, au Québec comme au Canada. Il n’y a pas à tortiller : les seuls systèmes à peu près valables au plan de l’éthique sont soit la proportionnelle (partielle ou intégrale), soit le scrutin majoritaire à deux tours, lequel impose aux gagnants du premier tour de faire des concessions aux candidats malchanceux qui leurs sont les plus proches. Ainsi, le gouvernement final reflète dans le premier cas la mosaïque des opinions divergentes ou, dans le second, un consensus négocié par une nette majorité.

D’ici là, le Canada et le Québec ne peuvent pas tout à fait se gausser de prétentions démocratiques. Ce ne sont que des « tyrannies distribuées » ou des « démocraties barbares », au choix.

French Corruption

Une policière de Trois-Rivières a été arrêtée pour avoir vendu des renseignements confidentiels à des criminels. Cela vous étonne ?

— Une policière de Trois-Rivières a été arrêtée pour avoir vendu des renseignements confidentiels à des criminels. Est-ce que cela vous étonne ?
Au nom de l'aloi— Non, pas vraiment. La corruption est mondiale, nos voisins du sud n’en sont pas épargnés, alors ce n’est pas très étonnant qu’elle sévisse également au Québec.
— Effectivement. Cela rend d’autant plus remarquable le travail des policiers qui ont débusqué et arrêté cette poire véreuse, signe de santé de nos valeurs et de notre démocratie. Vive les flics honnêtes et consciencieux!
— Bien dit! Quoique des flics honnêtes, ça ne court pas le net !

La Syrie, terre d'horreur et d'arbitraire

Après le martyre de Zahra Kazemi, les canadiens sont-ils tenus d’encaisser ce traitement barbare infligé à un de leurs concitoyens sans broncher? Non, car cruauté physique, mentale et XXIème siècle, cela ne va pas ensemble.

Quelle histoire horrible que celle de ce citoyen canadien littéralement enlevé à New York par la police des frontières américaines, sur la base d’informations erronées fournies par la police canadienne, puis déporté vers une sorte de Goulag moyen-oriental appelé la Syrie. Incarcération. Interroratoires. Passages à tabac. Électrochocs. Séjour de dix mois et dix jours dans l’obscurité totale d’un cul-de-basse-fosse insalubre et exigu. Et quoi encore?

Après le martyre de Zahra Kazemi, les canadiens sont-ils tenus d’encaisser ce traitement barbare infligé à un de leurs concitoyens sans broncher? Non. Cruauté physique, mentale et XXIème siècle, cela ne va pas ensemble. Le Canada doit obtenir des états responsables (lui-même, les États-Unis d’Amérique et la Syrie) des excuses formelles, si possible devant l’ONU, ainsi qu’une compensation financière dissuasive qu’il verserait à des groupes humanitaires et aux victimes canadiennes.

Bons baisers de Damas!

Les pingouins pénètrent dans la cour des grand$$$

Choisissez un fauteuil, asseyez-vous et profitez du spectacle. Depuis la Caroline du Nord, Red Hat se lance à ¬a conquê´¥ du marché ¤e l’informatique lourde.

Linux dans la cour des grandsChoisissez un fauteuil, asseyez-vous et profitez du spectacle.

!!!!!! Depuis la Caroline du Nord, Red Hat se lance à la conquête du marché de l’informatique d’entreprise « lourde ». Son nouveau système serveur, Red Hat Enterprise Linux 3.0, se présente comme un pingouin géant avec un poitrail de baleine et des ailes immenses.
Il supporte pas moins de sept architectures : processeurs Intel et AMD 32-bit, Intel IA-64 et AMD 64-bit; serveurs IBM iSeries et pSeries; ordinateurs centraux 32 et 64-bit d’IBM. Rien que du solide.
Il repose sur un code sourde Linux de plus en plus mature, qui rivalise désormais sans complexe avec Solaris et la famille des serveurs Unix. Sur le marché des postes de travail, il se rapproche de plus en plus de MacOS et Windows. Jusqu’à n’être plus tout à fait gratuit.

» Remontez à la source

!!!!!! En Californie, Novell étend le bras et l’étire jusqu’en Allemagne où elle s’empare de Suse Linux moyennant 210 millions de dollars. Un champion teuton d’intelligence informatique battant pavillon d’un maître du réseau américain, voilà qui frise l’intéressant. Et voilà qui n’est pas non plus gratuit.

» Remontez à la fontaine

Puisque vous vous êtes rendu jusqu’à cette ligne, vous êtes une personne dotée d’une intelligence rare et d’une patience extraordinaire. Vous êtes donc capable de tirer de ces faits indubitables vos propres commentaires et conclusions. 🙂