Hier soir, caméra en main, j’ai eu le plaisir d’assister au premier gala des Grands Prix du journalisme indépendant organisé par l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ). Le programme de la soirée alternait périodes de cocktail/réseautage et remises de prix. L’AJIQ avait confiée l’animation de la soirée à Christian Vanasse, humoriste et membre du fameux groupe des Zapartistes.
Les médias imprimés de masse étant actuellement en pleine crise existentielle, il n’est pas abusif de dire que ce sont les journalistes pigistes qui sont les premiers à (ne pas) en faire le(ur)s frais. Flairant la déprime, le comédien s’est donc livré à une savoureuse imitation de Citizen Karl, alias Pierre-Karl Péladeau, grand patron du Groupe Québécor et adepte de la convergence des médias (à ne pas confondre avec l’autre Citizen Karl, alias Lagerfeld celui-là).
Les élèves de 10F3 de l’École FACE, à Montréal, interprètent la pièce de théâtre d’Aristophane, Lysistrata.
Les élèves de 10F3 de l’École FACE, à Montréal, interprètent la pièce de théâtre Lysistrata, d’après Aristophane, adaptée par Michel Tremblay et André Brassard en 1969 et toujours d’actualité. La mise en scène est signée Christine Malo (enseignante de théâtre) et Ève Fontaine.
Enregistré le 29 mars 2009 dans la P-Scène de l’École FACE.
Cette captation diffusée en CC-BY-SA est constituée de neuf séquences vidéo enchainées l’une à l’autre. Utilisez les boutons de navigation situés dans les parties droite et gauche de l’image pour “zapper” plus rapidement. Si votre système le permet, utilisez le mode “HQ” qui offre une qualité d’images nettement meilleure. Voir plus bas pour plus de précisions.
Dans mon billet sur la retentissante conférence de Michelle Blanc Médias Trads versus Web 2.0 du 3e Mardi de mars dernier, j’écrivais : « J’espère que la personnalité extraordinaire de Michelle Blanc, la charge iconoclaste de son discours et l’acuité de sa vision contribueront à réveiller nos dinosaures médiatiques en voie de disparition ».
Deux mois plus tard, j’étais de retour au Daylight Factory — pas pour filmer la réplique de la FPJQ tel qu’attendu, mais celle de Jean-François Codère, un jeune dinosaure assez spécial car natif du numérique (il a débuté sa carrière il y a 10 ans au cyberquotidien Multimédium, peu de temps après que j’aie quitté le poste de rédacteur en chef), journaliste, cyberjournaliste et blogueur.
Une conférence très néo-médiatique
Pour mémoire, JFC avait lancé en mars dernier une attaque en règle contre Michelle et les «gourous du Web», accusés de jeter le bébé avec l’eau du bain afin de satisfaire leurs intérêts commerciaux. Il replongeait dans l’eau chaude quelques jours plus tard en minimisant l’importance des médias sociaux. Puis il donnait cette conférence au Third Tuesday Montréal avant d’enfoncer le clou dans un billet de précisions sur son blogue.
Co-production: Christian Aubry et Michelle Sullivan Communications
La webdiffusion de cette conférence sur Ustream et sa post-production ont été en partie financées par Michelle Sullivan Communications, co-fondatrice des 3e Mardi | Third Tuesday Montréal, selon un nouveau « modèle d’affaires sociales 2.0 » que j’expérimente depuis quelques temps. Comme pour webcom, W3Québec et la CLLAP, il s’agit de minimiser les coûts au maximum grâce aux outils 2.0 et à un savoir-faire polyvalent, puis à trouver des commanditaires ponctuels ayant un intérêt direct à ce que ces événements soient diffusés ou souhaitant faire leur part afin d’élargir leur portée. Étant partie prenante et solidaire de ces communautés, j’assume moi-même une partie du budget.
Techniquement, j’appelle cela du journalisme citoyen. Le contenu est généré par les utilisateurs, qui prennent en charge les moyens de diffusion numérique. Il ne s’agit pas ici de produire de l’opinion, mais un témoignage social, une source directe d’expression, de documentation et d’information que chacun peut utiliser comme bon lui semble, que ce soit pour son information personnelle, dans son blogue, son intranet, voire son site de médias.
Car les médias « traditionnels en mutation » peuvent également bénéficier de cet apport de contenu indépendant, y collaborer, le réutiliser, le commenter, le prolonger, comme ce fut récemment le cas à webcom. Y a-t-il là de quoi fouetter un dinosaure? ;-}
Comment le mieux présenter une heure de conférence ?
J’ai eu un long échange par courriel, ce matin, avec Sébastien Paquet à propos de la présentation de ce long enregistrement vidéo de plus de 45 minutes. Il me demandait pourquoi je l’avais découpé en morceau et publié sur Youtube plutôt qu’ailleurs. En substance, je lui ai répondu que :
Le découpage est en partie imposé par la longueur, puisque Youtube limite la durée des vidéos à 10 minutes (↓) et que l’encodage de fichiers très gros est quelque peu aléatoire sur d’autres plateformes. Par ailleurs, d’un point de vue éditorial, cela permet d’effectuer une pré-indexation sommaire des sujets couverts, d’accéder plus rapidement à une portion qui vous intéresse et de ne republier au besoin qu’un extrait précis.
Le choix de Youtube repose sur les fonctionnalités de ses listes de lectures (playlists), qui enchainent les vidéos dans un lecteur à commandes visuelles dynamiques présentant la vidéo en pleine largeur. On a ainsi le meilleur sous tous les rapports : choix à la carte, visionnement linéaire, zapping de scène en scène style DVD, qualité de base et haute qualité.
Avantage marginal pour les co-producteurs : si vous visionnez toute la conférence, vous verrez le court générique de fin huit fois plutôt qu’une seule ;-}
Ceci dit, je reste ouvert (même la nuit) à vos commentaires, questions ou suggestions.
Voici les archives finales des entrevues du webcom (presque) live de mai 2009. Vous êtes cordialement invités à les visionner, les partager avec vos collègues et amis, les commenter et même à les republier sur vos médias sociaux préférés ;-}
Merci à webcom Montréal, NVI, Turbulent, Direction informatique et Le Lien MULTIMÉDIA qui ont rendu cette production possible. Rendez-vous est pris pour le webcom de novembre, avec cette fois la promesse publique et formelle d’un megabit/seconde de bande passante dédiée et non filtrée ;}
Claude Thibault, VP Commandites et développement des affaires de webcom, explique où en est la conférence, maintenant arrivée à sa 6ème édition : ses participants, ses commanditaires et son évolution future.
Sandrine Prom Tep ouvre le « webcom (almost!) live » en recueillant les commentaires de François Gaumont, directeur commercial chez Umen Innovation, sur la conférence de Simon Lamarche traitant de marketing Web.
Sandrine Prom Tep et Carl Charest, Directeur des contenus et rédacteur en chef de BRANCHEZ-VOUS.com, échangent leurs impression sur le travail sémantique réalisé par Exvisu et présenté en matinée par Caroline Allard.
Christian Aubry rencontre Charles Nouÿrit, fondateur de MyID.is, une société de certification d’identité numérique s’appuyant sur le réseau bancaire mondial.
Christian Aubry discute avec Marc Canter, fondateur de Macromedia et CEO de Broadband Mechanics, de sa conférence sur l’Open Mesh, une architecture de services et standards ouverts destinée à rendre aux utilisateurs le contrôle de leurs données.
Jean-François Renaud, associé-fondateur d’Adviso, analyse l’écosystème et le modèle de partage proposés par Google Analytics, l’une des pierres angulaires de son entreprise.
Liens complémentaires
Albums-vidéo de webcom live Reloaded disponibles sur Youtube et Dailymotion.
Vraiment dommage que le webcom live n’ait pas fonctionné, mercredi. Plus de 550 connexions ont été enregistrées sur Ustream, mais malgré des heures d’efforts et d’extraction capilaire, le réseau de l’OACI, contrairement aux éditions précédentes, n’a pas livré les 500 kilobits par seconde, stables et non filtrés, dont nous avions besoin pour en réaliser la webdiffusion. Il a donc fallu se rabattre sur le plan B et ne diffuser que les meilleurs moments, soit une heure et demi d’entrevues captées sur bande vidéo.
< Claude Thibault, responsable du développement des affaires de webcom Montréal >
Reste toutefois cette douzaine de conversations diffusées ce matin en différé et archivées sur Ustream, en attendant d’être nettoyées et republiées en haute qualité. Toutes sont intéressantes, mais j’ai un faible pour les interventions de trois invités étrangers hauts en couleurs, Marc Canter, Gabe McIntyre et Cyrille de Lasteyrie alias Vinvin, dont les propos sont magnifiquement servis par la présence vidéo. Et vous, lesquelles préférez-vous ?
En mai et octobre 2008, c’est sous la bannière Vidéopresse et avec mon associé de l’époque, Laurent Maisonnave (aujourd’hui, mon « dissocié » : ) que j’avais réalisé les deux premières éditions de cette longue séquence Web Vidéo en direct durant toute une journée. Le millésime 2009 sera placé sous le signe de la collaboration, puisque deux entreprises ont accepté de commanditer l’émission et que deux médias professionnels participeront à sa production et à sa diffusion.
Laurent ne sera cependant pas très loin. Si tout va bien, il viendra faire un tour au webcomLive en direct de New York où il assistera, ce jour-là, à la conférence Streaming Media East en compagnie de Manuel Angelini. J’espère avoir également d’autres invités, depuis notamment Québec et Paris, mais ce n’est pas encore confirmé, alors nous en reparlerons.
Où vous connecter pour suivre le webcomLive ?
Bonne question ! Nous vous l’annoncerons plus précisément la semaine prochaine, mais voici les principale adresses où vous devriez trouver le webcomLive, à partir de 9h, le 13 mai prochain:
[lang_fr]Tandis que s’ouvrent, aujourd’hui-même à Montréal, les Seconds États généraux de la danse professionnelle du Québec, le chorégraphe José Navas/Compagnie Flak prend position, expliquant combien il est dangereux de sous-estimer l’importance de l’investissement public en culture, pas seulement pour les artistes mais pour la société tout entière.
[/lang_fr][lang_en]Just as the Second Estates General of Professional Dance in Quebec begins in Montreal, José Navas — artistic director and choreographer of Compagnie Flak — takes a position explaining how dangerous it is to under-estimate the necessity of public investment in culture — not only for artists but for the whole society.
Voici les vidéos de la soirée-conférence du 20 avril diffusée en direct sur Ustream. L’outil CSS présenté par Normand Lamoureux ravira les intégrateurs Web mais ne leur laissera bientôt plus aucune excuse pour ne pas se préoccuper activement de la validité du code qu’ils produisent. Merci à W3Québec, aux conférenciers et à AccessibilitéWeb qui a commandité cette webdiffusion.
Cliquez sur la vidéo pour démarrer la première séquence ou choisissez directement celle qui vous intéresse dans la liste plus bas.
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Côté technique, les conditions de tournage au Laïka ne sont pas les meilleures qui soient. La lumière est trop basse et il est impossible d’éclairer les orateurs sans faire disparaitre la projection du mur. Ceci dit, la qualité sonore (à part les toutes premières secondes) est bonne et le contenu est là.
Côté réseau, il n’y a eu aucun incident notable au Laïka, dont le réseau gratuit a tenu bon d’un bout à l’autre de la soirée. Il y a eu 122 visiteurs uniques en direct, dont 66 pendant la présentation très technique, mais importante, de Normand Lamoureux.
Côté social, cette première webdiffusion réussie donne à W3Québec un caractère associatif beaucoup plus ouvert aux régions du Québec, dont les membres ne peuvent pas se rendre à Montréal pour participer à ces activités de partage des connaissances. Il ne reste plus qu’à planifier la prochaine, normalement dans deux mois, et à songer à en organiser en région 🙂
Ce soir, à partir de 18h15, je réalise la webdiffusion de la première soirée-conférence de W3Québec sur Ustream.TV, qui se passe au Laïka. Pour le plaisir d’aider et de partager, d’abord, puisque je suis membre de cette association depuis 2004, mais aussi grâce à la commandite d’AccessibilitéWeb, car il faut bien, à un moment donné, gagner un peu sa vie. ;-}
C’est ainsi que les professionnels intéressés aux bonnes pratiques du Web, à ses normes et standards interopérables, pourront non seulement suivre la conférence partout au Québec, mais également participer par l’entremise du clavardage, en émettant leur commentaires et en posant toutes les questions qu’ils voudront. C’est Mathieu Chartier, intégrateur/prototypeur émérite et vice-président de W3Québec, qui tiendra le fort de ce clavardage, comme il l’a fort bien fait lors de la dernière conférence de Third Tuesday Montréal.
Les entreprises intéressées à faciliter les webdiffusions des prochaines conférences de W3Québec moyennant une commandite très, très raisonnables sont invitées à contacter Mathieu, Samuel Sirois ou moi-même. Je pense que cette proposition honnête est susceptible d’intéresser toutes les entreprises Web basées en-dehors de Montréal. Elles participeraient ainsi à peu de frais à l’effort que représente ce travail, en feraient bénéficier leur personnel et, par la même occasion, toute la communauté des développeurs francophones, s’assurant auprès d’eux une bien belle visibilité ;-}
Après une rapide tournée en Allemagne avec la Compagnie Flak, José Navas, danseur et chorégraphe québécois d’origine vénézuélienne, était de retour cette semaine à Montréal. En compagnie de Laurence Wegscheider, responsable du marketing et des communications, nous avons fait le point sur le travail restant à faire avant de mettre à l’eau le prochain véhicule du chorégraphe sur Flak.org.
Après une rapide tournée en Allemagne avec la Compagnie Flak,José Navas, danseur et chorégraphe québécois d’origine vénézuélienne, était de retour cette semaine à Montréal.
En compagnie de Laurence Wegscheider, responsable du marketing et des communications, nous avons fait le point sur le travail restant à faire avant de mettre à l’eau le prochain véhicule du chorégraphe sur Flak.org. Comme je le mentionnais récemment, fini le Flash ! Il s’agira d’un vidéoblogue relax à saveur intimiste, artistique, conviviale et didactique.
Voici donc la seconde capsule vidéo qui traite cette fois de méditation en mouvement. La danse offre en effet une expérience à la fois physique et sensible proche du Tai chi chuan , du Qi Gong, du shintaïdo et de plusieurs autres pratiques spirituelles orientales. C’est donc à un mariage du corps et de l’esprit que José nous convie dans ses trois dernières pièces, Portable Dances, Anatomies et « S », tout simplement.
Après avoir diffusé à deux reprises, via Ustream et sur le site iCRIQ.com, la conférence de presse du Centre de recherche industrielle du Québec citée précédemment, j’ai pris quelques notes vidéo sur mon propre canal. J’y livre à chaud mon retour d’expérience que je résume et complète ici ce matin.
Après avoir diffusé à deux reprises, via Ustream et sur le site iCRIQ.com, la conférence de presse du Centre de recherche industrielle du Québec citée précédemment, j’ai pris quelques notes vidéo sur mon propre canal. J’y livre à chaud mon retour d’expérience que je résume et complète ici ce matin.
1 – Mission accomplie !
Il n’y a pas eu 2 000 webspectateurs à cette conférence de presse virtuelle, mais une bonne soixantaine de journalistes, industriels et partenaires du CRIQ, tous très heureux de pouvoir assister aux présentations en direct sans s’être déplacés. Cela représentait tout de même trois fois plus de personnes en ligne que dans la salle !
Le clavardage a marché très fort et Patrice-Guy Martin, rédacteur en chef de Direction informatique, nous a honoré d’une présence très active, posant à lui tout seul une bonne douzaine de questions fort précises, comme s’il avait été dans la salle ou presque. De même, son collègue Éric Cloutier (Gestion Logistique) s’est déclaré à la fin très favorablement impressionné par cette conférence de presse virtuelle. J’ai bien hâte d’en lire plus !
On apprend de ses erreurs. Celle que j’ai commise hier, c’est de ne pas me faire assister pour la gestion en temps réel des enregistrements à archiver en ligne. Ne maîtrisant pas le déroulement de la conférence, j’ai été incapable d’arrêter et de démarrer les enregistrements lors des changements d’orateur sans abandonner ma caméra. Du coup, j’ai dû passer une heure, après la conférence, à rejouer la cassette sur ma caméra afin d’en archiver les séquences correctement.
La prochaine fois, je proposerai à mon client de me « prêter » un collaborateur supplémentaire à cette fin, j’engagerai moi-même un collaborateur ou bien je prévoirai d’office le temps nécessaire à l’encodage des séquences après la conférence. Si un délai de deux heures est acceptable, la seconde solution m’apparait d’ailleurs comme la meilleure et la moins risquée.
3 – La conférence de presse en ligne : une voie d’avenir
De nos jours, le temps de chacun est compté et les professionnels des relations publiques ne me démentiront pas si j’affirme qu’il est de plus en plus difficile d’attirer un nombre substantiel de journalistes à ce genre d’événement. La webdiffusion associée au clavardage (voire au retour vidéo par webcam) est un puissant outil pour contourner ce problème.
N’ayant pas nécessairement à se déplacer, les journalistes auront quand même accès à de l’information de première main et le loisir de poser autant de questions qu’ils le désirent.
L’archivage leur permettra d’y retourner le lendemain ou la semaine suivante. Des blogueurs pourront utiliser ces sources vidéo afin de bâtir leurs propres analyses. La possibilité d’intégrer gratuitement ces séquences sources aux blogues et sites médias favorisera, de plus, une meilleure information des « citoyinternautes »; au-delà des comptes-rendus et analyse des uns et des autres, ils auront la possibilité de se faire leur propre opinion en remontant à la source.
4 – À quand une plateforme québécoise encore meilleure que Ustream ?
Ustream n’est pas une vache sacrée. C’est un outil permettant de réaliser des objets de communication interactive modernes et efficaces à des coups dérisoires.
Cet outil a cependant des défauts, les principaux étant l’unilinguisme anglais et le fait qu’il s’agisse d’un service américain. Ses performances qualitatives sont également limitées et son modèle d’affaires basé sur l’incrustation de bandeaux publicitaires optionnels au bas de la vidéo peut s’avérer irritant. Cependant :
Who cares? Le problème du monolinguisme anglais de cette plateforme n’est pas rédhibitoire en soi puisque vous pouvez l’intégrer de façon transparente dans votre propre environnement. C’est ce que le CRIQ a fait en communiquant l’adresse de son propre site plutôt que celle de son canal Ustream.
Les performances ont beau être limitées, elles apparaitront très suffisantes à de nombreuses PME et autres sociétés d’État plus soucieuses de servir les citoyens que de dilapider leurs impôts.
Idem pour la publicité : ce n’est pas trop gênant, surtout si cela vous évite de payer de gros frais de gestion applicative et de bande passante.
Les entreprises québécoises ne se gênent pas pour exporter leurs produits offrant une meilleur rapport qualité/prix que ceux fabriqués à l’étranger. De la même manière, qui, sérieusement, au Québec, s’empêche d’utiliser un produit étranger parfaitement adapté à ses besoins ?
À mon sens, c’est actuellement le cas d’une plateforme de webdiffusion participative comme Ustream, qui n’a pas d’équivalent au Québec, ni même au Canada.
Pour répondre à une critique anonyme formulée dans la session de clavardage d’hier matin, je dirais qu’au lieu de critiquer ceux qui utilisent ce service afin d’atteindre légitimement leurs objectifs d’affaires, on ferait mieux de mobiliser nos énergies afin d’offrir une solution aussi bonne, voire meilleure, made in Québec. Cela me ferait plaisir de l’utiliser au profit des entreprises me demandant de les aider à rendre leur communication en ligne plus efficace et innovante. J’espère qu’il en sera question lors de la conférence sur les nouveaux modèles d’affaires qui figure au programme de Montréal Web Vidéo 2009, le mois prochain :-}
5 – Les organisations sont ou seront bientôt prêtes
Enfin, je suis très heureux d’avoir travaillé avec la sympathique équipe d’iCRIQ.com, qui a démontrée hier une ouverture exceptionnelle aux nouvelles façons de communiquer en ligne avec ses communautés cibles. C’est remarquable et significatif de la part d’une organisation gouvernementale, celles-ci ayant généralement tendance à être conservatrices à ce chapitre jusqu’à ce que les processus soient parfaitement établis et contrôlés.
Il est vrai qu’iCRIQ.com est une cellule dynamique et que l’innovation figure au cœur de la mission. Souhaitons que cette expérience montre la voie à de nombreuses organisations publiques et privées. Je remercie notamment Sylvie Filion, directrice de l’équipe iCRIQ, Ann Miller, qui a magistralement tenu le fort du clavardage, et Christiane Dupont, conseillère en communication du CRIQ, qui a été ma première interlocutrice dans ce dossier et qui s’est montrée, elle aussi, très réceptive à ces concepts innovants.
icriq.com fête ses dix ans à Québec et sur Ustream!
Channel Ustream
Ce matin, je suis au siège social du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), qui fête les 30 ans de sa Banque d’information industrielle ainsi que les dix ans du site Internet iCRIQ.com. Celui-ci met à la disposition du public l’essentiel de cette banque, soit une vaste base de données d’entreprises et de produits québécois validée pas des spécialistes et totalement neutre au plan commercial.
Ce matin, je suis au siège social du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), qui fête les 30 ans de sa Banque d’information industrielle ainsi que les dix ans du site Internet iCRIQ.com. Celui-ci met à la disposition du public l’essentiel de cette banque, soit une vaste base de données d’entreprises et de produits québécois validée pas des spécialistes et totalement neutre au plan commercial.
Pour l’occasion, le CRIQ a décidé de diffuser la conférence de presse de ce matin, 10h30, sur le Web. Grâce à une recommandation élogieuse de mes amis de Webcom, qui m’ont vu à l’oeuvre, j’ai le grand privilège d’assurer ce service sur la plateforme Web 2.0 USTREAM.TV.
Pour vous identifier sur USTREAM, assister aux préparatifs live (sans le son) et, plus tard, revoir les clips enregistrés, rendez-vous sur le canal USTREAM du CRIQ.
Mise à jour @ 14h26 – La webdiffusion s’est fort bien passée! Il y a eu plus de 60 personnes connectées de bout en bout, dont plusieurs journalistes. Patrice-Guy Martin (Direction informatique) a posé une bonne douzaine de questions, tandis qu’Éric Cloutier (Gestion Logistique) y est allé d’une appréciation très élogieuse de la conférence virtuelle. Du coup, nous allons rediffuser la conférence de presse à 16h, aujourd’hui, avant de l’archiver.