Après deux semaines d’essai, je suis favorablement impressionné par la plateforme de vidéoconférence québécoise Crewdle… par sa technologie, pour être précis, car le service à la clientèle est apparemment le cadet de ses soucis.
Le gros problème, de mon point de vue, c’est l’absence complète d’assistance des utilisateurs. Confronté à un problème de partage d’écran de l’un de mes participants, mes demandes d’aide en direct par le clavardage sont restées lettre morte. Passé le stade du « Bonjour » robotisé, il n’y avait personne pour y répondre. Silence radio. Idem pour mes messages de demande de soutien envoyés via la page « Contact » du site, ainsi que par courriel adressé (au pif) à support@crewdle.com. Aucune réponse, ce qui signifie que mon appel est tout sauf important pour eux. Enfin, la FAQ de base publiée sur le site est encore très préliminaire. Elle ne contient pas suffisamment de connaissances partagées pour pouvoir pallier au manque d’assistance humaine, contrairement aux « knowledge bases » foisonnantes des grands plateformes multinationales comme Zoom, Microsoft Teams ou Google Meet.
En résumé, une bonne idéation et une bonne implémentation technique ne suffit pas à faire sortir du stade du Far Web cette alternative prometteuse. C’est peut-être différent pour les gros comptes corporatifs (et c’est peut-être ce que vise principalement la compagnie) mais les travailleurs autonomes et les particuliers, en revanche, sont laissés à eux-mêmes. La proximité culturelle et géographique ne peut pallier complètement à un service à la clientèle inexistant.
Cela reste toutefois une plateforme de vidéoconférence intéressante qui marche globalement très bien et dont je recommande l’essai et le suivi à long terme.
Given the situation in Eastern Europe, I’d better be aware of the risks associated with installing anything coming from Putin’s Stalinian Empire until further notice.
This is the letter (with additional links) that I sent today to the support department of a Russian software editor that I have been dealing with for years for my PDF editing needs. New software updates are released but since I have no way to audit them and given the situation in Eastern Europe, I think I’d better be aware of the risks associated with installing anything coming from Putin’s Stalinian Empire until further notice and publicly acknowledge them.
▲ Photo: Moscow opposition deputy Alexei Gorinov staging an anti-war picket while on trial for “discrediting” the Russian military on June 20th, 2022. Source: The SOTA Project via The Moscow Times.
I have been a happy customer of your company and a proud user of Master PDF Editor for years now, both on Windows and Linux. However, I don’t know where your source code is maintained and independently audited. Furthermore, I can’t find any « Release notes » for the latest update and this is more troublesome today than ever.
I always have security concerns with proprietary software but I rely on my experience, intuition, and commercial trust with a few of them including yours. But security concerns have grown today because of the aggressive, bloody and criminal war that the Russian government has launched in Ukraine and the gross propaganda that they pour in Russian minds. Russian political opponents are regularly put in jail (or killed) and free thinkers can’t freely express themselves anymore.
My country, Canada which supports a democratic Ukraine and its free and peaceful people, is qualified by Russian « Gremlins » of being an « unfriendly country ». So it is quite objectively possible that the FSB would be able to 👿 persuade you to plant viruses, trojan horses and other spying malware in your products in order to attack our information infrastructure and hurt us. They have proven that they are as dangerous at cyberwar as they are bad at conventional war.
However, I could change my mind if:
the war would stop and Russian troops step back to Russia where they belong;
or you would provide a link to an open source repository hosted in the West that can be independently audited, as well as a tutorial for compiling and installing safely this open source code.
Otherwise you will have to suffer the burden of loosing indefinitely your satisfied and grateful Western clients. Let’s hope that, one day, your people will free itself from this Stalinian regime and that the Ukrainian nightmare will end.
Best regards, — Christian Aubry Rimouski, QC – CANADA
En 1985 et 1986, j’ai travaillé au magazine PARIS PASSION, aux côtés de Robert Sarner, Antoine Silber et Mimi Tomkins, notamment. Retour sur ce moment déterminant de ma vie.
Il y a quelques semaines, j’ai participé à une célébration très particulière sur Z👀m, l’inévitable plateforme vidéo/sociale de l’ère du COVID-19. Il s’agissait du 40ème anniversaire de PARIS PASSION, « The Magazine of Paris » lancé en novembre 1981 par un jeune journaliste canadien et éditeur plein de talents, de rêves et d’énergie, Robert Sarner. Ce fut une occasion unique de retrouver et prendre des nouvelles d’ancien(ne)s collègues, d’en découvrir aussi d’autres qui ont fait partie de l’aventure avant ou après moi et d’écouter les histoires de vie que plusieurs d’entre eux avaient accepté de partager. Voici la mienne:
De PARIS PASSION à la passion du Canada
Bonjour. Je m’appelle Christian Aubry. En 1985 et 1986, j’ai travaillé au magazine PASSION. D’abord, j’ai été assistant éditeur des « pages françaises », un petit supplément en français inséré dans PASSION, sous la direction d’Antoine Silber, un grand reporter du magazine Le Nouvel Observateur qui était venu jouer avec nous à présenter 100 personnalités du milieu parisien , tels que les « 100 poids lourds » de la politique, des médias, de la publicité, etc.
Quand Antoine nous a quittés après quelques mois, le supplément roulait bien, avec une petite équipe dont Mimi Tompkins et moi. Antoine était parti écrire un livre quelque part en Méditerranée et je me suis retrouvé à la tête de ce petit supplément qui, par la suite, a été intégré à l’intérieur du magazine… jusqu’à ce que celui-ci change de format, en novembre 86. Il est devenu plus petit et les pages françaises se trouvaient alors à la fin de chaque numéro. Nous avions encore la série des « 100 poids lourds » et quelques articles complémentaires, ainsi que les chroniques de Louis-Bernard Robitaille.
À ce moment-là, les pages françaises furent supprimées. Je suis parti travailler pour un autre petit magazine bilingue, français-anglais. J’ai fait des piges, etc., puis j’ai eu l’opportunité d’aller travailler au Canada dans le secteur du tourisme, qui était en fait mon premier métier.
Je suis donc parti au Canada et n’en suis jamais revenu! J’ai fait un enfant, ici, et sans PARIS PASSION Magazine, qui m’a d’abord permis de perfectionner mon anglais puis de « découvrir l’Amérique », je n’aurais peut-être (probablement) jamais été vivre au Canada.
Donc, je peux donc dire que PARIS PASSION Magazine a été plus qu’une belle expérience pour moi et une belle histoire. Ce fut aussi un tournant majeur dans ma vie et le début d’une nouvelle vie qui se poursuit, à ce jour, à Rimouski, dans l’est du Québec.
Timofei Sergeitsev n’y va pas avec le dos de la cuillère! Pour lui, l’armée, les résistants et les dirigeants ukrainiens doivent être éliminés, la frontière russe déplacée de plusieurs centaines de kilomètres à l’Ouest et les Ukrainiens restant sur le territoire annexé devront être « rééduqués »!!!
AVERTISSEMENT ▻ Ce texte est la traduction d’un article de RIA Novosti (archive). Il ne reflète en aucun cas mon opinion sur l’agression armée russe en Ukraine, qui est diamétralement opposée. J’ai décidé de réaliser cette traduction afin de faire connaître ce point de vue impérialiste et génocidaire à mes ami.e.s, d’abord, puis à tous les francophones qui s’intéressent, de près ou de loin, à la tragédie se déroulant aux portes de l’Europe. Sans me faire trop d’illusion, j’espère que certains, parmi celles et ceux qui soutiennent cette entreprise barbare sans en mesurer la nature profonde, ouvriront peut-êtreenfin les yeux.
En avril de l’année dernière, nous avions écrit sur l’inévitabilité de la dénazification de l’Ukraine. L’Ukraine nazie, banderiste, un ennemi de la Russie et un instrument de l’Occident pour détruire la Russie, nous n’en avons pas besoin. Aujourd’hui, la question de la dénazification est passée au plan pratique.
La dénazification est nécessaire lorsqu’une partie importante de la population — très probablement la majorité — est contrôlée et entraînée dans sa politique par un régime nazi. C’est-à-dire lorsque l’hypothèse « le peuple est bon, le gouvernement est mauvais » ne fonctionne pas. La reconnaissance de ce fait est à la base de la politique de dénazification et de toutes ses mesures, de toutes ses activités, et ce fait constitue son sujet.
L’Ukraine est dans une telle situation. Le fait que l’électeur ukrainien ait voté pour la « paix de Porochenko » et la « paix de Zelensky » ne doit pas être trompeur — les Ukrainiens étaient assez satisfaits du chemin le plus court vers la paix à travers la guerre éclair, à laquelle les deux derniers présidents ukrainiens ont fait allusion de manière transparente lorsqu’ils ils ont été élus. C’est cette méthode « d’apaisement » des antifascistes internes — par la terreur totale — qui a été utilisée à Odessa, Kharkiv, Dnepropetrovsk, Mariupol et d’autres villes russes. Et cela convenait parfaitement à l’homme de la rue ukrainien. La dénazification est un ensemble de mesures par rapport à la nazification de la masse de la population qui, techniquement, ne peut être soumise à des châtiments en tant que criminels de guerre.
Les nazis qui ont pris les armes doivent être détruits au maximum sur le champ de bataille. Il ne faut pas faire de différence significative entre les Forces armées ukrainiennes et les soi-disant bataillons nationaux, ainsi que ceux qui ont rejoint ces deux types de formations militaires de défense territoriale. Tous ont été également impliqués dans le traitement extrêmement cruel de la population civile. Également coupables du génocide du peuple russe, ils ne respectent pas les lois et coutumes de la guerre. Les criminels de guerre et les nazis actifs devraient être punis de manière importante et exemplaire. Il doit y avoir une purification totale.
Toutes les organisations associées à la pratique du nazisme ont été liquidées et interdites. Cependant, au-delà du pouvoir, une partie importante des masses constituées de nazis passifs, de complices du nazisme, sont également coupables. Ils ont soutenu et se sont livrés au pouvoir nazi. Le juste châtiment de cette partie de la population n’est possible qu’en supportant les épreuves inévitables d’une guerre juste contre le système nazi, menée avec le plus grand soin et la plus grande prudence possible envers les civils.
La dénazification supplémentaire de cette masse de la population nécessite une rééducation qui sera réalisée par la répression idéologique (suppression) des attitudes nazies et une censure sévère — non seulement dans la sphère politique, mais aussi nécessairement dans la sphère culturelle et éducative. C’est à travers la culture et l’éducation qu’une nazification profonde et massive de la population a été préparée et réalisée, garantie par la promesse de dividendes de la victoire du régime nazi sur la Russie, la propagande nazie, la violence et la terreur internes, ainsi que la guerre de huit ans contre le peuple du Donbass qui s’est rebellé contre le nazisme ukrainien.
La dénazification ne peut être effectuée que par le vainqueur, ce qui implique (1) son contrôle inconditionnel sur le processus de dénazification et (2) le pouvoir d’assurer ce contrôle. A cet égard, le pays dénazifié ne peut être souverain. L’État dénazifiant — la Russie — ne peut pas emprunter une approche de dénazification libérale. L’idéologie du dénazificateur ne peut être remise en cause par le coupable en cours de dénazification. La reconnaissance par la Russie de la nécessité la dénazification de l’Ukraine signifie la reconnaissance de l’impossibilité du scénario de la Crimée pour l’Ukraine dans son ensemble. Cependant, ce scénario n’a pas été possible en 2014 et dans le Donbass rebelle. Seules huit années de résistance à la violence et à la terreur nazies ont conduit à une cohésion interne et à un refus de masse conscient et sans équivoque de maintenir toute forme d’unité et de lien avec l’Ukraine, qui se définissait comme une société nazie.
La durée de la dénazification ne peut en aucun cas être inférieure à une génération, qui doit naître, grandir et mûrir dans les conditions de la dénazification. La nazification de l’Ukraine dure depuis plus de 30 ans, depuis au moins en 1989, lorsque le nationalisme ukrainien a acquis des formes légales et légitimes d’expression politique et a conduit le mouvement pour « l’indépendance » vers le nazisme.
La particularité de l’Ukraine moderne nazifiée réside dans l’amorphisme et l’ambivalence qui permettent de déguiser le nazisme en désir d’« indépendance » et en voie « européenne » (entendez occidentale, pro-américaine) de « développement » (en réalité, de dégradation) pour affirmer qu’en Ukraine, « il n’y a pas de nazisme, seulement des dérives individuelles privées ».
De fait, il n’y a pas de parti nazi principal, pas de Fuhrer, pas de lois raciales à part entière (seulement leur version tronquée sous la forme d’une répression de la langue russe). En conséquence, il n’y a pas d’opposition et de résistance au régime. Au contraire – puisque le nazisme ukrainien est libéré de ces cadres et restrictions de « genre » (d’essence politico-technologique), il se déploie librement comme la base fondamentale de tout nazisme — en tant que racisme européen et, dans sa forme la plus développée, américain.
Par conséquent, la dénazification ne peut pas être effectuée dans un compromis, basé sur une formule telle que « NATO non, UE oui ». Le collectif occidental lui-même est le concepteur, la source et le commanditaire du nazisme ukrainien, tandis que les cadres banderites [*] occidentaux et leur « mémoire historique » ne sont qu’un des outils de la nazification de l’Ukraine. L’ukronazisme ne représente pas une moindre mais une plus grande menace, pour le monde et la Russie, que le nazisme allemand de la version hitlérienne.
Le nom « Ukraine » ne peut apparemment pas être retenu comme nom d’une entité étatique entièrement dénazifiée dans un territoire libéré du régime nazi. Les républiques populaires nouvellement créées dans l’espace libéré du nazisme devraient et se développeront à partir de la pratique de l’autonomie économique et du bien-être social, de la restauration et de la modernisation des moyens de subsistance de la population.
En effet, ses aspirations politiques ne peuvent être neutres. L’expiation de la culpabilité d’avoir traitée la Russie en ennemi ne peut être réalisée qu’en s’appuyant sur la Russie dans les processus de restauration, de renouveau et de développement. Aucun « Plan Marshall » ne devrait être autorisé pour ces territoires. Il ne peut y avoir de « neutralité » au sens idéologique et pratique, compatible avec la dénazification. Les cadres et organisations qui sont l’instrument de la dénazification dans les républiques nouvellement dénazifiées ne peuvent compter que sur le soutien militaire et organisationnel direct de la Russie.
La dénazification sera inévitablement aussi une désukrainisation — un rejet de l’inflation artificielle à grande échelle de la composante ethnique auto-identificatoire de la population des territoires de Petite Russie historique et de Nouvelle Russie créée par les autorités soviétiques. Instrument de la superpuissance communiste, l’ethnocentrisme artificiel n’a pas disparu après sa chute. Devenu officiel, il passa sous l’autorité d’une autre superpuissance (celle qui se tient au-dessus des États) — la superpuissance de l’Occident. Il doit [donc] être ramené à ses frontières naturelles et privé de fonction politique.
Contrairement, par exemple, à la Géorgie et aux États baltes, l’Ukraine, comme l’histoire l’a montré, n’existe pas en tant qu’État-nation et les tentatives d’en « construire » un conduisent naturellement au Nazisme. L’ukrainisme est une construction anti-russe artificielle qui n’a pas de contenu civilisationnel propre; c’est un élément subordonné à une civilisation étrangère. La débandérisation à elle seule ne suffira pas à la dénazification — l’élément Bandera n’est qu’un avatar et un écran, un déguisement pour le projet européen de l’Ukraine nazie, de sorte que la dénazification de l’Ukraine implique aussi son inévitable déseuropéanisation.
L’élite banderiste doit être éliminée, sa rééducation étant impossible. Le « bourbier » social qui l’a soutenue, activement et passivement, par l’action et par l’inaction, doit survivre aux épreuves de la guerre en assimilant l’expérience comme une leçon historique et une expiation de sa culpabilité. Ceux qui n’ont pas soutenu le régime nazi, qui en ont souffert et qui ont déclenché la guerre dans le Donbass doivent être consolidés et organisés. Ils doivent devenir le pilier du nouveau gouvernement, sa verticale et son horizontale. L’expérience historique montre que les tragédies et les drames de la guerre profitent aux peuples subjugués et emportés par le rôle d’ennemi de la Russie.
La dénazification en tant qu’objectif de l’opération militaire spéciale s’entend comme une victoire militaire sur le régime de Kiev, la libération des territoires contrôlés par les partisans armés de la nazification, l’élimination des nazis intransigeants, la capture des criminels de guerre et la création de conditions systémiques pour une dénazification ultérieure en temps de paix.
Ceux-ci devraient alors commencer par l’organisation d’organes locaux d’autonomie, de police et de défense nettoyés des éléments nazis qui deviendront le socle des processus de fondation du nouvel État républicain, en étroite coopération avec l’agence russe de dénazification (nouvellement créée ou refaite, disons, en s’inspirant du Rossotrudnichestvo), avec l’adoption sous contrôle russe d’un cadre réglementaire républicain (législation) pour la dénazification qui en définirait directement les limites et la composition. À cet égard, la Russie devrait agir en tant que gardienne du processus de Nuremberg.
Tout ce qui précède signifie que pour atteindre les objectifs de dénazification, il est nécessaire que la population soutienne la Russie après qu’elle ait été libérée de la terreur, de la violence et de la pression idéologique du régime de Kiev, après qu’elle soit sortie de son isolement informationnel. Bien sûr, il faudra un certain temps pour que les gens se remettent du choc de l’action militaire et soient convaincus des intentions à long terme de la Russie — qu’« ils ne seront pas abandonnés ».
Il est impossible de prévoir à l’avance dans quels territoires cette masse de population constituera une majorité indispensable. « La province catholique » (Ukraine occidentale, comprenant cinq régions) a peu de chances de faire partie des territoires pro-russes. La ligne d’exclusion, cependant, émergera au fil de l’expérience. L’Ukraine hostile à la Russie, mais neutre et démilitarisée par la force, avec un nazisme formellement interdit, survivra. Les personnes qui détestent la Russie s’y retrouveront.
La menace d’une poursuite immédiate de l’opération militaire si les exigences énumérées ne sont pas satisfaites garantira que cette Ukraine résiduelle reste neutre. Cela nécessitera probablement une présence militaire russe permanente sur son territoire. De la ligne d’aliénation et jusqu’à la frontière russe, ce serait le territoire d’intégration potentielle dans la civilisation russe, anti-fasciste par nature profonde.
L’opération de dénazification de l’Ukraine, qui a commencé par une phase militaire, suivra en temps de paix la même logique d’étapes qu’une opération militaire. À chacune d’entre elles, les changements irréversibles qui devront être réalisés constitueront les résultats de l’étape correspondante. Les étapes initiales nécessaires de la dénazification peuvent être définies comme suit :
Liquidation des formations armées nazies (c’est-à-dire toutes les formations armées ukrainiennes, y compris les forces armées ukrainiennes), ainsi que des infrastructures militaires, d’information et d’éducation qui assurent leur activité ;
Formation d’organes autonomes et de milices (défense et maintien de l’ordre) des territoires libérés, protégeant la population de la terreur des groupes nazis clandestins ;
Installation de l’espace d’information russe ;
Saisie de matériel pédagogique et interdiction de programmes éducatifs de tous niveaux contenant des directives idéologiques nazies ;
Des actions d’enquête massives pour établir la responsabilité personnelle des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, de la propagation de l’idéologie nazie et du soutien au régime nazi ;
Épuration: publication des noms des complices du régime nazi afin de les impliquer dans des travaux forcés pour restaurer les infrastructures détruites en punition des activités nazies (pour ceux qui ne se verront pas appliquer la peine de mort ou l’emprisonnement);
Adoption au niveau local, sous la supervision de la Russie, d’actes normatifs primaires de dénazification « par le bas », interdiction de tous les types et formes de renaissance de l’idéologie nazie;
Établissement de mémoriaux, panneaux commémoratifs, monuments aux victimes du nazisme ukrainien, perpétuant la mémoire des héros de la lutte contre celui-ci ;
Inclusion d’un complexe de normes antifascistes et de dénazification dans les constitutions des nouvelles républiques populaires ;
Création d’instances permanentes de dénazification pour une durée de 25 ans.
La Russie n’aura pas d’alliés dans la dénazification de l’Ukraine puisqu’il s’agit d’une entreprise purement russe, et aussi parce que non seulement la version Bandera de l’Ukraine nazie sera éradiquée, mais aussi et surtout le totalitarisme occidental, les programmes imposés de dégradation et de décadence civilisationnelle, les mécanismes d’assujettissement à la superpuissance de l’Occident et des États-Unis.
Afin de mettre en œuvre le plan de dénazification de l’Ukraine, la Russie elle-même devra finalement renoncer à ses illusions pro-européennes et pro-occidentales, se réaliser comme la dernière instance de protection et de préservation des valeurs historiques de l’Europe (Vieux Monde) que l’Occident méritait mais qu’il a finalement abandonnées, ayant perdu le combat ces valeurs. La lutte s’est poursuivie tout au long du vingtième siècle et s’est manifestée par la guerre mondiale et la révolution russe, inextricablement liées l’une à l’autre. La Russie a fait tout ce qu’elle pouvait pour sauver l’Occident au vingtième siècle. Elle a réalisé le principal projet occidental, l’alternative au capitalisme qui a vaincu les États-nations — le projet socialiste, le projet rouge. Elle a écrasé le nazisme allemand, rejeton monstrueux de la crise de la civilisation occidentale. Le dernier acte d’altruisme russe a été la main tendue de l’amitié, pour laquelle la Russie a reçu un coup monstrueux dans les années 1990.
L’Europe craint la dénazification Tout ce que la Russie a fait pour l’Occident, elle l’a fait à ses propres frais, en faisant les plus grands sacrifices. L’Occident a fini par rejeter tous ces sacrifices, a dévalorisé la contribution de la Russie à la résolution de la crise occidentale et a décidé de se venger de la Russie pour l’aide qu’elle a fournie de manière désintéressée. Désormais, la Russie suivra sa propre voie, sans se soucier du sort de l’Occident, en s’appuyant sur une autre partie de son héritage — son leadership dans le processus mondial de décolonisation. Dans le cadre de ce processus, la Russie a un fort potentiel de partenariat et d’alliance avec des pays que l’Occident a opprimés pendant des siècles et qui ne sont pas prêts à reprendre le joug. Sans le sacrifice et la lutte des Russes, ces pays ne seraient pas libérés. La dénazification de l’Ukraine est en même temps sa décolonisation et la population ukrainienne devra en prendre conscience lorsqu’elle commencera à se libérer des fantômes, des tentations et des dépendances du soi-disant choix européen.
J’ai reçu une volée de courriels me remerciant d’avoir signé la pétition intitulée « Je soutiens Eric Zemmour ! #STOPcensure ». Je n’ai jamais signé cette pétition…
Hier après-midi, j’ai reçu une volée de courriels me remerciant d’avoir signé une pétition de soutien à Eric Zemmour que je n’ai jamais signée (voir la copie probante de cette pétition sauvegardée dans la Web Archive).
Ces quatre courriels, envoyés à une ou deux minutes d’intervalle, répondent à des individus non identifiables puisque les adresses mail des destinataires ne correspondent pas à leurs noms et n’existent tout simplement pas sur le serveur de messagerie du domaine aubry.org que je suis seul à administrer. Leurs « signatures » devraient donc être non recevables.
Voici les données d’identification de ces faux signataires, accompagnées des fichiers sources des messages au format texte normalisé EML:
Qu’est-ce que cela prouve, me direz-vous? Plusieurs choses qui valent la peine d’être signalées:
Qu’il est très facile de « bourrer les urnes » d’une pétition en ligne si celle-ci n’est pas soumise à une validation rigoureuse.
Que cela n’est pas le cas avec la pétition des amis de Zemmour puisque aucun lien de validation n’est fourni dans le courriel.
Que les amis de Éric Zemmour (et/ou leurs amis anonymes) sont malhonnêtes et, donc, que leurs déclarations ne sont pas du tout crédibles.
Que cette pétition n’a de fait aucune valeur, si ce n’est qu’elle renforcera probablement les biais cognitifs des complotistes que le virulent polémiste proche du Rassemblement national et de la droite extrême séduit et excite par ses déclarations et comportements séditieux.
Comme aurait dit Reiser, on vit une époque formidable. Vive la République en décomposition et vive la France en perdition! 😉
Ma « longue traîne » d’audience continue de s’étirer, générant pas moins de 114 heures de visionnement le mois dernier, sur YouTube. W😮W!
Cela fait un bon moment que je ne publie plus régulièrement de webdiffusions, captations et autres reportages vidéo sur ma chaîne YouTube. De plus, la pandémie a mis un terme (provisoire) à ce volet de mon activité professionnelle l’an dernier.
Malgré cela, et grâce aux excellents contenus que j’ai eu le privilège de filmer à mon propre compte par le passé, ma « longue traîne » d’audience continue de s’étirer, générant pas moins de 114 heures de visionnement le mois dernier, sur YouTube. W😮W!
Si je pouvais additionner à ce chiffre les visionnements de toutes les autres capsules que j’ai publiées pour le compte et sur les chaînes de mes clients et partenaires, j’aurais beaucoup plus de temps qu’il n’en faut pour me rendre sur la Lune en SpaceX aller-retour (144 heures). 😁 🚀
Du coup, comme disent mes compatriotes, de nouveaux abonnés s’abonnent à mon flux sans que j’ai fait quoi que ce soit pour les attirer. Bel exemple de capitalisme numérique… ne générant d’autre profit qu’une gratification parfaitement immatérielle! 😉
J’ai vécu de bien belles aventures au cours de mes presque 40 années de carrière, parfois insolites et imprévues. Après mon départ de Savoir-faire Linux en mars dernier, le temps était revenu de faire le point afin de trouver ce nouveau souffle, ce nouvel engagement encore plus grand — bref ce nouveau job auquel j’aspirais.
Heureusement, le filet social canadien n’est pas encore un trou noir. J’ai bénéficié de généreuses prestations de chômage issues de la contribution financière de millions de travailleurs et employeurs à travers le pays. C’est précieux, ça. J’espère que nous saurons le conserver.
Mes étoiles se sont finalement alignées fin juillet. J’ai donc le plaisir d’annoncer à tous mes anciens collègues et relations professionnelles réunies sur LinkedIn que j’entrerai en poste le 2 septembre 2016 chez… chez… allez, encore un peu de patience, vous saurez tout à la Fête du Travail. 🙂 Continuer la lecture de « Changer de job pour mieux changer le monde »
Mercredi dernier, en quittant mon bureau, je rejoignais ma voisine, Mindy Pollak, conseillère municipale du très multiculturel district Claude-Ryan d’Outremont, et Philipe Tomlinson, attaché politique de Projet Montréal et candidat défait, l’an dernier, dans le district adjacent. Je répondais à leur invitation à une promenade citoyenne dans les rues du quartier et j’en ressors avec l’impression que les choses évoluent dans le bon sens, à Outremont. À tout le moins, il semble encore possible d’y faire de la politique municipale de façon positive, constructive et rassembleuse.
Pendant près de deux heures, à la tombée de la nuit, notre petit groupe a déambulé dans les rues et les ruelles du quartier, s’arrêtant ici et là pour converser, spontanément et à loisir, du passé, du présent et de l’avenir. Ce faisant, nous nous sommes intéressés à plusieurs projets municipaux, des plus petits — tels le projet Fleurir De L’Épée, par exemple — au plus grand, à savoir le réaménagement prochain de la rue Laurier.
Au fil du parcours, j’ai pu constater, une fois de plus, que Mindy Pollak entretient des relations chaleureuses et conviviales avec des citoyens de toute appartenance ethnique ou religieuse, contrairement à ce que certains laissent parfois entendre en ostracisant son appartenance à la communauté juive hassidique. Au contraire, la jeune conseillère s’intéresse à bien des dossiers outre ceux concernant directement cette communauté très présente dans le quartier. Son français est excellent. Elle éprouve le désir manifeste de servir le bien commun et l’harmonie en maintenant un lien avec tous les citoyens de bonne volonté. Je serais personnellement ravi que tous les acteurs de la politique locale décident de faire preuve d’autant de pragmatisme, d’ouverture et de simplicité.
Plus largement, je crois que la réconciliation des citoyens avec la politique municipale ne passe pas seulement par les données ouvertes, aussi souhaitables soient-elles, et la webdiffusion des conseils d’arrondissement. Elle doit encore et toujours s’appuyer sur des échanges directs, pédagogiques et conviviaux entre la population et ses représentants. C’est important pour la prospérité des partis politiques, bien sûr — ne soyons pas naïf : l’enjeu partisan n’était pas absent de cette promenade — et c’est également important pour redonner aux administrés le goût de soutenir plus activement la vie de *leur* cité.
Benyamin Netanyahu n’a aucune intention de négocier quoi que ce soit et ne l’a probablement jamais eue. Enfermé dans la logique du pire, il ne lâchera rien. Le Hamas, malheureusement, en est également rendu là. Le cercle vicieux s’alimente ainsi, sans fin, et ce depuis des décennies.
Qui a commencé? Franchement, la spirale de l’horreur est telle que l’on n’en est plus là. Ce conflit est hors de tout contrôle et ses protagonistes sont soit impuissants, soit machiavéliques, soit complètement fous. Seuls les États-Unis et le Conseil de sécurité pourraient faire quelque chose mais, manifestement, ils ne le souhaitent pas. Tout le monde a trop à perdre et/ou à gagner pour taper du poing sur la table et réparer réellement ses innombrables erreurs du passé.
Il est quand même curieux que le fameux peuple élu au suffrage divin qui a tant souffert de l’exil, de l’incompréhension, de l’antisémitisme, de la violence, des pogroms, de la discrimination, de la réclusion, et même de l’abominable génocide de la Shoah en soit aujourd’hui réduit à jouer les tortionnaires « chirurgicaux » dans un remix de l’apartheid, du ghetto de Varsovie et des camps de concentration réunis (version 2.0).
Ce sont moins les Israëliens que j’accuserais de ces crimes d’État (nombre d’entre eux y sont d’ailleurs sincèrement opposés) et encore moins mes cousins juifs du monde entier, qu’ils soient « pour » ou « contre » (…quoi, au juste?), que les puissances occidentales qui ont créé et laissé s’envenimer cet indicible merdier. En voulant corriger leurs erreurs passées, elles ont créé une monstruosité. En voulant dédommager un peuple, elles en ont sacrifié un autre. Sous prétexte de conclure la paix, elles ont engendré une guerre sans fin.
Et maintenant, que feront-elles pour rétablir un semblant d’équilibre politique susceptible de créer un véritable espoir de paix? Les Américains continueront à faire la morale aux uns et aux autres sans bouger le petit doigt. Les Européens protesteront par principe mais, au fond, ils s’en sacreront comme de l’an 40. Les Russes et les Chinois? Ils ont leur propres merdiers à « nettoyer » et s’accommodent fort bien de celui-là.
Quant au gouvernement canadien, la bienséance m’oblige moi-même à ne pas en parler tellement sa position est un désastre. Bref, tout ce qu’il nous reste, c’est l’impuissance du Verbe et nos yeux pour pleurer.
À en croire la propagande israélienne, le Hamas aurait envoyé plus de 1000 roquettes sur Israël depuis le début de la Coupe du monde. Les dégâts collatéraux sont matériels (quelques vitres brisées et des millions de dollars engloutis dans le bouclier anti-missile nommé Dôme de fer (rien à voir Margaret Thatcher) et psychologiques.
En représailles, l’État Hébreu aurait livré à Allah plus de 160 martyrs, la plupart civils et innocents, et infligé de terribles souffrances physiques, psychologiques et économiques à la population de la bande de Gaza, prise au piège d’un ghetto dont elle ne peut même pas sortir, comme au « bon vieux temps » des pogroms européens.
Face à cette tragédie insupportable, gardons en tête que les extrêmes se rejoignent et que l’intransigeance de M. Netanyahu face à l’Autorité palestinienne est la première responsable de cette situation. Cette intransigeance nourrit le terrorisme du désespoir incarné par le Hamas au lieu de bâtir courageusement une paix basée sur l’empathie, la tolérance et le partage.
À mes yeux, tout gouvernement qui soutient cette politique du pire dans le monde est objectivement complice de la persistance du ghetto de Gaza, de la dictature du Hamas et de l’interminable crime contre l’humanité infligé au peuple palestinien depuis 66 ans.
Hier soir, j’avais la chance de webdiffuser une conférence passionnante de Tara Hunt en direct du 3e Mardi | Third Tuesday Montreal. C’était la deuxième fois que j’utilisais, en production, le logiciel Ustream Producer Pro, sorti il y a quelques semaines à peine. À la suite d’un concours de circonstances indépendant de ma volonté suivi d’une négligence fatale de ma part, j’ai raté cette webdiffusion.
Hier soir, j’avais la chance de webdiffuser une conférence passionnante de Tara Hunt en direct du 3e Mardi | Third Tuesday Montreal. C’était la deuxième fois que j’utilisais, en production, le logiciel Ustream Producer Pro, sorti il y a quelques semaines à peine. À la suite d’un concours de circonstances indépendant de ma volonté suivi d’une négligence fatale de ma part, j’ai raté cette webdiffusion. En en faisant ici l’autopsie, je souhaite fournir l’explication technique de cet échec et partager la leçon avec d’autres Ustreamer francophones.
Le concours de circonstances
Depuis que le 3e Mardi existe, il y a toujours eu une équipe de Duocom sur place assurant, grâce à l’appui de commandite de CNW, le son et l’éclairage. En arrivant sur place, je n’avais qu’à brancher le câble de sortie de console dans l’une des entrées son de ma caméra et pouvais me concentrer sur le paramétrage de ma webdiffusion tranquillement.
Or, hier soir, cet équipement n’était pas là. Je ne l’ai appris qu’en arrivant sur place, 40 minutes avant l’heure prévue du début de mon show. J’ai passé ces précieuses minutes à monter mon matériel, puis à tenter de fonctionner avec la petite console de son fournie par Daylight Factory afin de sonoriser la salle. Celle-ci ne comportant pas de seconde sortie exploitable pour ma caméra, j’ai dû faire un aller-retour chez moi, en plein trafic, afin de me doter d’un matériel plus adéquat.
À 18h, j’étais de retour au Daylight Factory. La salle était noire de monde. Au dernier moment, les organisateurs avaient inversé la disposition de la projection et j’ai dû déplacer quelques tables, ma caméra et tout mon matériel afin d’adapter l’angle de prise de vue. Puis j’ai installé ma propre console de son, branché mes micros sans fil, cafouillé avec l’effet larsen, puis, finalement, le plus rapidement possible, démarré le show en direct, sans prendre le temps de réviser un à un tous les paramètres comme je le fais habituellement.
Or, le son avait l’air bon. Cela sonnait impeccable dans ma caméra et la première écoute du retour en ligne se révélait positive. À deux mètres de moi, un complice suivait le show sur un ordinateur portable afin de modérer le clavardage et me rapporter d’éventuels problème. Malheureusement, il n’avait pas de casque et je n’y ai pas fait attention.
Encore plus malheureusement, nous avions pris du retard sur l’horaire de webdiffusion, peu de gens relayaient l’événement sur Twitter et les rares personnes (25) qui se sont connectées n’ont pas clairement sonné l’alarme. Ce n’est que bien plus tard, en rentrant chez moi, heureux d’avoir réussi à dominer une situation potentiellement dangereuse, que j’ai réécouté l’enregistrement et constaté le problème sonore. Cet enregistrement est inexploitable. J’ai fourni beaucoup d’efforts pour rien. Je n’ai pas permis à ces centaines, voire des milliers d’internautes de se nourrir de l’excellente conférence que nous a offert Tara. Je n’ai donc pas donné satisfaction à mon commanditaire. Dont acte. #FAIL