La liberté d’expression est-elle compatible avec la démocratie?!?

Alors que TikTok entretient aujourd’hui une armée de 40.000 «professionnels de la sécurité», rares sont les médias canadiens modérant les conversations sur leurs propres sites web…

Le plus difficile, dans la libération de la parole publique démocratique et citoyenne, c’est de l’encadrer afin qu’elle produise quelque chose de bon, de positif, qu’elle génère de l’intelligence collective et de l’espoir et non cette cacophonie anarcho-libertarienne à laquelle la montée en puissance toxique des médias sociaux nous a hélas! habitués.

Résultat: nous assistons aujourd’hui à un ressac de la liberté d’expression inconditionnelle entraînée par la fragmentation et la radicalisation de l’opinion, l’exposition massive à des réalités insoutenables et traumatisantes, sous la pression des pouvoirs politiques et réglementaires dépassés par les événements. La démocratie n’en sort pas gagnante — au contraire.

Rendez-vous compte: TikTok entretient aujourd’hui une armée de quarante mille (40 x 1000! 😵‍💫) « professionnels de la sécurité » alias censeurs. Car la censure-ciseau est inévitable dans l’environnement massif des plateformes numériques multinationales. À plus petite échelle (celle des médias nationaux, qui ont malheureusement renoncé à leur responsabilité démocratique depuis belle lurette), la moderation serait possible et aurait bien meilleur goût.

Car la modération ne consiste pas à censurer systématiquement toute expression déviante, dangereuse, violente ou les trois à la fois. Il s’agit plutôt d’encadrer avec exigence mais bienveillance, de recadrer sans cesse, d’animer l’exposition des faits, des afin de les faire aboutir à des conclusions positives.

Combien de médias patrimoniaux canadiens se donnent aujourd’hui cette peine? Tous ou presque ont abdiqué, préférant se tourner vers la puissance gouvernementale dans l’espoir de récupérer de façon coercitive une part du gâteau publicitaire qui leur a définitivement échappé. C’est triste et bien dommage — pour nous, pour eux, pour la démocratie.

➡️ Plus de détails dans le communiqué de TikTok.

Zoom sur les quarante ans de PARIS PASSION Magazine!

En 1985 et 1986, j’ai travaillé au magazine PARIS PASSION, aux côtés de Robert Sarner, Antoine Silber et Mimi Tomkins, notamment. Retour sur ce moment déterminant de ma vie.

Il y a quelques semaines, j’ai participé à une célébration très particulière sur Z👀m, l’inévitable plateforme vidéo/sociale de l’ère du COVID-19. Il s’agissait du 40ème anniversaire de PARIS PASSION, « The Magazine of Paris » lancé en novembre 1981 par un jeune journaliste canadien et éditeur plein de talents, de rêves et d’énergie, Robert Sarner. Ce fut une occasion unique de retrouver et prendre des nouvelles d’ancien(ne)s collègues, d’en découvrir aussi d’autres qui ont fait partie de l’aventure avant ou après moi et d’écouter les histoires de vie que plusieurs d’entre eux avaient accepté de partager. Voici la mienne:

De PARIS PASSION à la passion du Canada

Bonjour. Je m’appelle Christian Aubry. En 1985 et 1986, j’ai travaillé au magazine PASSION. D’abord, j’ai été assistant éditeur des « pages françaises », un petit supplément en français inséré dans PASSION, sous la direction d’Antoine Silber, un grand reporter du magazine Le Nouvel Observateur qui était venu jouer avec nous à présenter 100 personnalités du milieu parisien , tels que les « 100 poids lourds » de la politique, des médias, de la publicité, etc.

Quand Antoine nous a quittés après quelques mois, le supplément roulait bien, avec une petite équipe dont Mimi Tompkins et moi. Antoine était parti écrire un livre quelque part en Méditerranée et je me suis retrouvé à la tête de ce petit supplément qui, par la suite, a été intégré à l’intérieur du magazine… jusqu’à ce que celui-ci change de format, en novembre 86. Il est devenu plus petit et les pages françaises se trouvaient alors à la fin de chaque numéro. Nous avions encore la série des « 100 poids lourds » et quelques articles complémentaires, ainsi que les chroniques de Louis-Bernard Robitaille.

À ce moment-là, les pages françaises furent supprimées. Je suis parti travailler pour un autre petit magazine bilingue, français-anglais. J’ai fait des piges, etc., puis j’ai eu l’opportunité d’aller travailler au Canada dans le secteur du tourisme, qui était en fait mon premier métier.

Je suis donc parti au Canada et n’en suis jamais revenu! J’ai fait un enfant, ici, et sans PARIS PASSION Magazine, qui m’a d’abord permis de perfectionner mon anglais puis de « découvrir l’Amérique », je n’aurais peut-être (probablement) jamais été vivre au Canada.

Donc, je peux donc dire que PARIS PASSION Magazine a été plus qu’une belle expérience pour moi et une belle histoire. Ce fut aussi un tournant majeur dans ma vie et le début d’une nouvelle vie qui se poursuit, à ce jour, à Rimouski, dans l’est du Québec.

La "refonte" de Libé : un rituel primitif sans intérêt

Quand le ciel leur tombe sur la tête, les humains primitifs revêtent des masques à plume, se dessinent des signes magiques sur le corps et exécutent des rituels destinées à chasser les mauvais esprits et à conjurer le mauvais sort. Le nouveau design de Libé n’apporte à peu près rien de neuf à part des mots creux et des concepts éculés. Il est du même ordre et aura fatalement le même résultat : aucun.

Ce matin, j’ai été interpellé par un gazouilli que Jeff Mignon venait de publier sur Twitter et sur Facebook: « Quel journal redesigné (seulement) a vu ses revenus augmenter? C’est bien que Libé ait de l’argent pour faire de la déco. » Je venais tout juste de lire mes courriels. La newsletter quotidienne de Libération pointait en effet vers un document PDF de deux pages au lieu de la traditionnelle page Web attendue.

Ce choix de format, lourd et inutile dans le contexte de cette nouvelle, n’est pas anodin. En parcourant le dépliant auto-publicitaire, j’ai été sidéré. Voici, pour mémoire, les commentaires que j’ai renvoyés à Jeff par l’entremise de son profil Facebook :

Nuba - body painting by Rita Willaert - Licence Creative Commons BY/NC/SA

  1. C’est complètement ridicule. Je n’en reviens pas que la refonte Internet n’occupe qu’1/12e de page dans leur autopub PDF.
  2. On ne parle que de redesign graphique et éditorial. On introduit des abonnements payants qui ne donneront qu’une valeur ajoutée cosmétique aux abonnés — voir les articles au moment où ils sont envoyés à l’imprimerie, quelle belle affaire!
  3. Il n’y a là aucune vison de la valeur ajoutée d’Internet, de l’hypertexte, de la profondeur de l’info et des sources, enfin, qui restent encore inaccessibles, inviolées.

Au final, je crois qu’il ne faut pas chercher à comprendre cette nouvelle de façon rationnelle. Il faut au contraire l’interpréter de façon anthropologique, en intégrant la dimension irrationnelle qui justifie, même de nos jours, bien des prises de décisions humaines aux conséquences catastrophiques.

Plutôt que d’introduire dans sa refonte les concepts novateurs requis par le passage inévitable d’une économie matérielle à une économie immatérielle; plutôt que de se concentrer sur la valeur tangible de son produit, la valeur ajoutée offerte à ses clients et la logique profonde d’Internet et des médias sociaux, qui reconfigurent inexorablement nos besoins et nos habitudes de consommation de l’information, la direction de Libération a choisi de faire du bruit… avec rien. Elle a choisi le cosmétique, le rituel magique, l’incantation religieuse.

Quand le ciel leur tombe sur la tête, les humains primitifs revêtent des masques à plume, se dessinent des signes magiques sur le corps et exécutent des rituels destinées à chasser les mauvais esprits et à conjurer le mauvais sort. Le nouveau design éditorial de Libé n’apporte à peu près rien de neuf à part des mots creux et des concepts éculés. Il est du même ordre et aura fatalement le même résultat : aucun.

Pire. L’introduction de contenus payants sans réelle valeur ajoutée (voir plus haut) créera un réflexe de méfiance dans le lectorat, qui ne tardera pas à se sentir floué par la minceur des privilèges payants qu’on lui accorde. Or, au contraire, toute offre de contenu payante devrait puiser dans les fabuleux trésors encore inexploités par les entreprises de presse et ouvrir enfin l’accès à des contenus actuellement inaccessibles — ou très peu accessibles :

  • des sources textuelles, audio et vidéo brutes, mais validées, structurées, référencées, en consultation simple ou exportables aux fins d’exploitation par des éditeurs tiers (en mode « remix« ), qu’il s’agisse d’autres médias, de blogueurs, d’entreprises ou d’organisations — bref, ce que j’appelle des « open sources ».
  • des dossiers thématiques exhaustifs, incluant une profondeur inégalée grâce, non seulement aux archives propriétaires du journal, mais également aux liens externes menant vers les pages Wikipédia, articles de blogues, autres sites de médias voire d’entreprises de ce monde qui, tous, constituent des sources auxquelles s’abreuvent les journalistes et auxquelles leurs lecteurs trouveraient probablement enrichissant de pouvoir également s’abreuver.

Cette future architecture de l’information « open sources » nécessite de grands investissements en formation. Les journalistes en place ne veulent pas, aujourd’hui, s’embarrasser avec la production de sources multimédia (audio et vidéo) en temps réel ou quasi réel. Heureusement, la génération qui arrive derrière n’a pas de scrupule à cet égard, d’abord parce que c’est devenu très simple avec les outils dont nous disposons aujourd’hui, mais aussi parce qu’elle a intégré cette dimension dans sa culture. Or, c’est le seul moyen dont la presse « écrite » dispose pour damer le pion aux médias électroniques (radio/TV) et aux médias sociaux sur lesquels l’information circule désormais en temps réel.

Cette future architecture de l’information « open sources » nécessite également le développement de systèmes informatiques complexes permettant de structurer, indexer, présenter, rendre digestes et accessibles ces masses d’informations spécialisées à haute valeur ajoutée. Au lieu de concentrer ses forces humaines et financières sur cet objectif stratégique aux plans économique, technologique et social, Libération investit son temps et son argent dans un rituel de cosmétique journalistique qui n’a aucune chance de fonctionner. C’est bien dommage.


Photo : Sudan deel 4 – De Nuba school / body painting
Photographe: Rita Willaert
Licence: Creative Commons BY/NC/SA


PS : Si vous êtes à Montréal (Québec) le week-end du 19-20 septembre, venez discuter du modèle d’affaires du journalisme « open sources » à Podcamp Montréal. Plus nous serons de fous à refaire le monde des médias et plus rira bien qui rira le dernier ;~}


Mise à jour @ 18h22 : Il y a quelques jours, 01net écrivait qu’« une application payante très innovante permettra d’accéder à d’autres services, dont on ne connaît pas encore la teneur ». Espérons que Libé ira dans le sens de l’ouverture des sources, de l’info multimédia, du temps réel et du remix. Si c’est le cas, je réviserai ma position en conséquence…

Atelier sur le journalisme « Open Sources » à Podcamp Montréal

En plus de webdiffuser l’une des pistes de PodcampMontréal les 19 et 20 septembre prochains, tout comme l’an dernier, j’aurai le plaisir d’y produire cette fois une conférence interactive sur le concept de journalisme « open sources ».

PodcampMontréal 2009 a lieu le samedi 19 et le dimanche 20 septembre, de 10h à 16h30, au Pavillon de design de l’UQAM. Puisqu’il s’agit d’une anti-conférence, j’en webdiffuserai comme l’an dernier la piste francophone sur Ustream.TV, mais j’y animerai aussi, dimanche à 15h30, une conférence interactive sur le journalisme « open sources ».

Résumé de l’atelier

L’information est un océan sur lequel flottent des icebergs appelés « articles » dont l’essentiel, soit les « sources », demeurent toujours inaccessibles. Imaginez que vous puissiez les consulter et même les réutiliser ! Ce modèle d’information collaborative et recyclable est-il viable ? Quelles sont ses attraits et ses limites ? Pourrait-il remettre les entreprises de presse sur la voie de la rentabilité ? Après ma courte présentation (± 20 mn), c’est ce dont je vous invite à discuter ensemble.

J’aimerais beaucoup que cette conférence soit hautement interactive. Si vous êtes intéressé à y défendre votre point de vue de communicateur, de podcasteur, de journaliste, de gestionnaire de médias ou de citoyen — bref de partager votre réaction face à cette proposition, venez participez sur place et/ou inscrivez-vous à l’événement facebook afin que nous puissions donner une suite à ce brain storming collectif sur l’avenir de la presse.
<!–

Vidéo de la conférence

Merci à Heri Rakotomala qui a gentiment surveillé la caméra pendant que je faisais ma conférence ! 😀

 

Dernière mise à jour: 24 septembre 2009
–>

Pourquoi la presse écrite doit devenir « open sources »

Après m’être ennuyé copieusement, hier après-midi, au premier bloc du Rendez-Vous des médias citoyens (Allo? Creative Commons, vous connaissez ?), puis avoir plaint dans ma tête les jeunes et gentils journalistes pigistes de l’AJIQ qui tombent encore beaucoup trop, à mon goût, dans le panneau de la propriété intellectuelle au lieu de se lancer en affaires, je me suis retrouvé confronté ce matin à un article citoyen traitent de l’avenir de la presse et publié sur Agoravox (Merci @VallierLapierre !) qui m’a fait réagir comme suit.

La mer de l'information vue par Natalie Lucier»

Je trouve que cet article prospectif manque singulièrement d’imagination. Une fois épuisé le recours à la publicité pour vivre, les « médias trad » n’auraient donc d’autre choix que de vivre au crochets de l’État. Ce qui me rassure, c’est que vous reconnaissez vous-même la fragilité et la maladresse de vos « pistes de solution » et que vous posez les prémisses du problème de la bonne façon : ce ne sont pas les coûts qu’il faut réduire; il faut au contraire augmenter les recettes.

Et comment augmenter les recettes sur Internet ? Simple : en vendant, plus chers, des produits à valeur ajoutée. Et de quels produits à valeur ajoutée les entreprise de presse disposent-elles ? Leurs archives ? Oui, certainement, mais ce n’est pas rare, pas très utile, donc pas suffisant. La réponse est, selon moi, évidente et je le répète depuis plus 10 ans : LES SOURCES, nom de Dieu !!!

Considérez l’information dans son ensemble comme un océan et chaque sujet comme un iceberg qui y fond tranquillement et, ainsi, l’alimente. Ce qui dépasse au-dessus de la surface, c’est le « papier », l’article. C’est beau et c’est impressionnant. Mais ce qui nourrit l’océan, ce n’est pas simplement la partie émergée de l’iceberg, c’est aussi et surtout sa partie immergée, beaucoup plus importante. Au niveau de l’information, cela s’appelle LES SOURCES.

Pour des raisons de contraintes spatiales et temporelles, puis par habitude ou par nécessité de conserver jalousement le feu qui alimente leur pouvoir magique, les journalistes des siècles passés ne publiaient pas leurs sources, même lorsqu’aucun enjeu de sécurité ou de confidentialité n’était en cause. Or, au XXIe siècle, ce comportement propriétaire n’a plus lieu d’être. Les sources viennent du peuple, qu’elles y retournent puisque ni l’espace disque ni le « temps d’antenne », désormais, ne sont limités.

  • Enregistrez donc en audio, vidéo, pdf ou HTML autant de sources INTÉGRALES que possible.
  • Puis validez-les, décrivez-les, « taxonomisez-les » et classifiez-moi tout ça.
  • Enfin, entrez-les dans un système informatique qui me permette à moi — utilisateur final, journaliste, chercheur, étudiant, cadre d’entreprise, fonctionnaire, peu importe — de la retrouver quand j’en aurai besoin.
  • En complément de votre article, disponible gratuitement en ligne et maigrement financé par la publicité, vendez-moi UN ABONNEMENT DE LUXE, au moins aussi cher qu’un abonnement papier, qui me permette, SI ET QUAND CELA M’INTÉRESSE, de visiter la partie immergée de l’iceberg — toutes ces sources que vous avez trouvées pour construire votre article et traiter le sujet.
  • Si je ne veux pas m’abonner, offrez-moi la possibilité de consulter vos sources EN FORMULE DE MICRO-PAIEMENT.
  • Si je veux RÉUTILISER VOS SOURCES, ou une partie de vos sources (audio, vidéo, PDF), VENDEZ-MOI LE DROIT DE LE FAIRE et livrez les moi en haute définition afin que je puisse en inclure un extrait dans mon propre topo audio ou vidéo.
  • Devenez ni plus ni moins qu’une AGENCE DE PRESSE LOCALE (ou nationale, ou internationale, si vous en avez les moyens) et comprenez que les citoyens et les entreprises de demain deviennent peu à peu des producteurs de contenus d’information, mais que s’ils sont capables de faire flotter de beaux icebergs à la surface de l’eau, ILS ONT BESOIN DE SOURCES VALIDES POUR LES NOURRIR SOUS LA SURFACE lorsqu’ils ne constituent pas la source eux-mêmes.

Ce faisant, vous ferez œuvre sociale, vous augmenterez la valeur de l’information commerciale et citoyenne et vous engrangerez des recettes suffisantes pour payer correctement (1) vos journalistes d’enquête et de terrain (2) vos secrétaires de rédaction traitant non seulement l’info interne, mais également celle provenant des citoyens et des entreprises et (3) vos programmeurs-intégrateurs qui feront fonctionner et amélioreront sans cesse les systèmes d’information complexes nécessaires à l’exploitation de vos sources.

Libérez le cœur même de l’information. Ouvrez vos sources. Ne les gardez plus jalousement sous clé. Permettez que l’essence-même de l’information circule librement à la manière du code, essence des logiciels libres et ouverts. Entrez dans l’ère de l’information « open sources » et n’hésitez pas à les tarifer, si nécessaire, afin de survivre et prospérer. La démocratie a un prix que les citoyens seront prêts à payer pour peu que vous sachiez la leur vendre intelligemment.

Retour à chaud sur la conférence de presse virtuelle d’iCRIQ.com

Après avoir diffusé à deux reprises, via Ustream et sur le site iCRIQ.com, la conférence de presse du Centre de recherche industrielle du Québec citée précédemment, j’ai pris quelques notes vidéo sur mon propre canal. J’y livre à chaud mon retour d’expérience que je résume et complète ici ce matin.

Après avoir diffusé à deux reprises, via Ustream et sur le site iCRIQ.com, la conférence de presse du Centre de recherche industrielle du Québec citée précédemment, j’ai pris quelques notes vidéo sur mon propre canal. J’y livre à chaud mon retour d’expérience que je résume et complète ici ce matin.

1 – Mission accomplie !

Il n’y a pas eu 2 000 webspectateurs à cette conférence de presse virtuelle, mais une bonne soixantaine de journalistes, industriels et partenaires du CRIQ, tous très heureux de pouvoir assister aux présentations en direct sans s’être déplacés. Cela représentait tout de même trois fois plus de personnes en ligne que dans la salle !

Le clavardage a marché très fort et Patrice-Guy Martin, rédacteur en chef de Direction informatique, nous a honoré d’une présence très active, posant à lui tout seul une bonne douzaine de questions fort précises, comme s’il avait été dans la salle ou presque. De même, son collègue Éric Cloutier (Gestion Logistique) s’est déclaré à la fin très favorablement impressionné par cette conférence de presse virtuelle. J’ai bien hâte d’en lire plus !

Mise à jour: voici l’article publié par Direction Informatique le 30 mars 2009

2 – Peut encore mieux faire et le fera !

On apprend de ses erreurs. Celle que j’ai commise hier, c’est de ne pas me faire assister pour la gestion en temps réel des enregistrements à archiver en ligne. Ne maîtrisant pas le déroulement de la conférence, j’ai été incapable d’arrêter et de démarrer les enregistrements lors des changements d’orateur sans abandonner ma caméra. Du coup, j’ai dû passer une heure, après la conférence, à rejouer la cassette sur ma caméra afin d’en archiver les séquences correctement.

La prochaine fois, je proposerai à mon client de me « prêter » un collaborateur supplémentaire à cette fin, j’engagerai moi-même un collaborateur ou bien je prévoirai d’office le temps nécessaire à l’encodage des séquences après la conférence. Si un délai de deux heures est acceptable, la seconde solution m’apparait d’ailleurs comme la meilleure et la moins risquée.

3 – La conférence de presse en ligne : une voie d’avenir

De nos jours, le temps de chacun est compté et les professionnels des relations publiques ne me démentiront pas si j’affirme qu’il est de plus en plus difficile d’attirer un nombre substantiel de journalistes à ce genre d’événement. La webdiffusion associée au clavardage (voire au retour vidéo par webcam) est un puissant outil pour contourner ce problème.

  1. N’ayant pas nécessairement à se déplacer, les journalistes auront quand même accès à de l’information de première main et le loisir de poser autant de questions qu’ils le désirent.
  2. L’archivage leur permettra d’y retourner le lendemain ou la semaine suivante. Des blogueurs pourront utiliser ces sources vidéo afin de bâtir leurs propres analyses. La possibilité d’intégrer gratuitement ces séquences sources aux blogues et sites médias favorisera, de plus, une meilleure information des «  citoyinternautes »; au-delà des comptes-rendus et analyse des uns et des autres, ils auront la possibilité de se faire leur propre opinion en remontant à la source.

4 – À quand une plateforme québécoise encore meilleure que Ustream ?

Ustream n’est pas une vache sacrée. C’est un outil permettant de réaliser des objets de communication interactive modernes et efficaces à des coups dérisoires.

Cet outil a cependant des défauts, les principaux étant l’unilinguisme anglais et le fait qu’il s’agisse d’un service américain. Ses performances qualitatives sont également limitées et son modèle d’affaires basé sur l’incrustation de bandeaux publicitaires optionnels au bas de la vidéo peut s’avérer irritant. Cependant :

  1. Who cares? Le problème du monolinguisme anglais de cette plateforme n’est pas rédhibitoire en soi puisque vous pouvez l’intégrer de façon transparente dans votre propre environnement. C’est ce que le CRIQ a fait en communiquant l’adresse de son propre site plutôt que celle de son canal Ustream.
  2. Les performances ont beau être limitées, elles apparaitront très suffisantes à de nombreuses PME et autres sociétés d’État plus soucieuses de servir les citoyens que de dilapider leurs impôts.
  3. Idem pour la publicité : ce n’est pas trop gênant, surtout si cela vous évite de payer de gros frais de gestion applicative et de bande passante.
  4. Les entreprises québécoises ne se gênent pas pour exporter leurs produits offrant une meilleur rapport qualité/prix que ceux fabriqués à l’étranger. De la même manière, qui, sérieusement, au Québec, s’empêche d’utiliser un produit étranger parfaitement adapté à ses besoins ?

À mon sens, c’est actuellement le cas d’une plateforme de webdiffusion participative comme Ustream, qui n’a pas d’équivalent au Québec, ni même au Canada.

Pour répondre à une critique anonyme formulée dans la session de clavardage d’hier matin, je dirais qu’au lieu de critiquer ceux qui utilisent ce service afin d’atteindre légitimement leurs objectifs d’affaires, on ferait mieux de mobiliser nos énergies afin d’offrir une solution aussi bonne, voire meilleure, made in Québec.  Cela me ferait plaisir de l’utiliser au profit des entreprises me demandant de les aider à rendre leur communication en ligne plus efficace et innovante. J’espère qu’il en sera question lors de la conférence sur les nouveaux modèles d’affaires qui figure au programme de Montréal Web Vidéo 2009, le mois prochain :-}

5 – Les organisations sont ou seront bientôt prêtes

Enfin, je suis très heureux d’avoir travaillé avec la sympathique équipe d’iCRIQ.com, qui a démontrée hier une ouverture exceptionnelle aux nouvelles façons de communiquer en ligne avec ses communautés cibles. C’est remarquable et significatif de la part d’une organisation gouvernementale, celles-ci ayant généralement tendance à être conservatrices à ce chapitre jusqu’à ce que les processus soient parfaitement établis et contrôlés.

Il est vrai qu’iCRIQ.com est une cellule dynamique et que l’innovation figure au cœur de la mission. Souhaitons que cette expérience montre la voie à de nombreuses organisations publiques et privées. Je remercie notamment Sylvie Filion, directrice de l’équipe iCRIQ, Ann Miller, qui a magistralement tenu le fort du clavardage, et Christiane Dupont, conseillère en communication du CRIQ, qui a été ma première interlocutrice dans ce dossier et qui s’est montrée, elle aussi, très réceptive à ces concepts innovants.

L'équipe d'iCRIQ.com
L’équipe d’iCRIQ.com

icriq.com fête ses dix ans à Québec et sur Ustream!

icriq.com fête ses dix ans à Québec et sur Ustream!
Channel Ustream

Ce matin, je suis au siège social du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), qui fête les 30 ans de sa Banque d’information industrielle ainsi que les dix ans du site Internet iCRIQ.com. Celui-ci met à la disposition du public l’essentiel de cette banque, soit une vaste base de données d’entreprises et de produits québécois validée pas des spécialistes et totalement neutre au plan commercial.

Ce matin, je suis au siège social du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), qui fête les 30 ans de sa Banque d’information industrielle ainsi que les dix ans du site Internet iCRIQ.com. Celui-ci met à la disposition du public l’essentiel de cette banque, soit une vaste base de données d’entreprises et de produits québécois validée pas des spécialistes et totalement neutre au plan commercial.

Pour l’occasion, le CRIQ a décidé de diffuser la conférence de presse de ce matin, 10h30, sur le Web. Grâce à une recommandation élogieuse de mes amis de Webcom, qui m’ont vu à l’oeuvre, j’ai le grand privilège d’assurer ce service sur la plateforme Web 2.0 USTREAM.TV.

Mise à jour @ 14h26 – La webdiffusion s’est fort bien passée! Il y a eu plus de 60 personnes connectées de bout en bout, dont plusieurs journalistes. Patrice-Guy Martin (Direction informatique) a posé une bonne douzaine de questions, tandis qu’Éric Cloutier (Gestion Logistique) y est allé d’une appréciation très élogieuse de la conférence virtuelle. Du coup, nous allons rediffuser la conférence de presse à 16h, aujourd’hui, avant de l’archiver.

Ma webdiffusion de Michelle Blanc sur l’avenir des médias au Third Tuesday Montréal

J’ai eu beaucoup de plaisir, mardi soir, à capter la conférence de Michelle Blanc sur l’avenir des médias (qui débute vers 6′ 30″) organisée par Michelle Sullivan et sa dizaine de complices du 3e Mardi | Third Tuesday Montréal ! D’abord, les choses se sont assez bien passées au plan technique et nous avons ainsi permis à une cinquantaine d’internautes québécois, canadiens, européens (et même brésilienne!) d’assister à l’événement en direct. Ensuite, l’intégralité de ces deux heures d’échanges retentissants est maintenant disponible pour tout le monde ― internautes, blogueurs, chercheurs et journalistes confondus ― et librement diffusable sous licence Creative Commons BY-SA.


<!– Téléchargez le podcast audio (MP3, 22 Mo).–>

J’ai eu beaucoup de plaisir, mardi soir, à capter la conférence de Michelle Blanc sur l’avenir des médias (qui débute vers 6′ 30″) organisée par Michelle Sullivan et sa dizaine de complices du 3e Mardi | Third Tuesday Montréal ! D’abord, les choses se sont assez bien passées au plan technique et nous avons ainsi permis à une cinquantaine d’internautes québécois, canadiens, européens (et même brésilienne!) d’assister à l’événement en direct. Ensuite, l’intégralité de ces deux heures d’échanges retentissants est maintenant disponible pour tout le monde ― internautes, blogueurs, chercheurs et journalistes confondus ― et librement diffusable sous licence Creative Commons BY-SA.

Mise à jour : vous pouvez également voir la période de questions au bas du billet récapitulatif de Michelle.

3e Mardi | Third TuesdayMais le meilleur, de mon point de vue, c’est le fond du discours et la vision de Michelle que je partage EN-TIÈ-REMENT depuis plus de dix ans. Nous sommes maintenant au cœur d’une révolution médiatique dont on perçoit de plus en plus les effets et je m’étonne que si peu de chemin ait été parcouru, pendant cette décennie, par les patrons et artisans de la presse.

Songeons que la pertinence d’ajouter des hyperliens dans les articles, menant à des sources externes plus riches, plus précises ou plus spécialisées, commence à peine à s’imposer dans les médias en ligne… alors qu’elle est à l’origine même du succès et de la fabuleuse richesse du World Wide Web ! Songeons que, l’an dernier encore, le groupe de presse Gesca, pressurant de plus en plus ses journalistes, n’a pas été capable de les associer intelligemment à son nécessaire virage multimédia (1). Et que dire de l’empire Québécor !

Cette grande crise de la presse à laquelle nous allons assister au cours des mois et des années à venir était déjà inscrite, il y a dix ans, dans trois réalités incontournables :

  1. L’émergence de technologies de l’information (informatique) et des communications (réseautique) extrêmement disruptives, ouvrant de vastes horizons et bouleversant à terme les processus et les modèles d’affaires.
  2. Les qualités fondamentales d’Internet: capacités de stockage et de traitement infinies, asynchronisme et ubiquité.
  3. La nature intrinsèque de notre soif d’information, qui est elle-même immatérielle et cognitive. Comme l’illustre si bien Michelle, ce besoin n’a rien à voir avec tel ou tel médium, qu’il s’agisse du papier, des ondes de radiotélévision ou des circuits de données des réseaux Internet.

La nécessité d’entretenir des équipes de journalistes compétents ayant pour mission de fouiller, vérifier, ordonner et présenter au public une vision cohérente et fiable des activités du monde a été, est et sera toujours d’actualité. Il importe cependant que ceux-ci accélèrent le pas avant que leur économie s’effondre; qu’ils s’ouvrent à une utilisation plus hardie des nouvelles technologies et des nouvelles plateformes numériques; qu’ils apprennent à utiliser les flux d’information en ligne provenant des citoyens et des entreprises comme leurs équivalents analogiques, sans se départir de leur rigueur déontologique, mais sans non plus les disqualifier sous des prétextes fallacieux.

J’espère que la personnalité extraordinaire de Michelle Blanc, la charge iconoclaste de son discours et l’acuité de sa vision contribueront à réveiller nos dinosaures médiatiques en voie de disparition.

Très honnêtement, j’espère bien participer d’une façon ou d’une autre à l’avènement de ce nouvel écosystème de l’information pour lequel je me prépare et que je défriche, médium après multimédium :} depuis plus de 12 ans.

Autres informations en open source sur le sujet :

  1. En anglais :
  2. En français :
  3. En vidéo :
  4. Et enfin, la citrouille sur le sundae :-}

Manuel Angelini compare la webdiffusion UGC et les solutions corporatives

En septembre dernier, plus de 250 podcasteurs, blogueurs, professionnels du Web et sympathisants participaient au premier PodCamp Montréal, une « anticonférence » sur la baladodiffusion et les nouveaux médias. J’y produisais la webdiffusion en direct d’une partie des présentations grâce à l’application Web 2.0 gratuite et sophistiquée Ustream.TV.

Celle-ci donne littéralement aux organisations modestes des moyens de diffusion presque comparables à ceux d’une grande entreprise. À l’aide d’une petite caméra numérique à 350 $, d’un ordinateur portable, de quelques câbles et du réseau Internet de l’UQAM, nous avons en effet pu diffuser un flux vidéo en direct, interagir avec les internautes connectés et archiver la vidéo pour visionnement ultérieur.

Manuel Angelini, expert des technologies vidéo sur IP et cofondateur de Pecunia, a eu la gentillesse de me relayer à la caméra le deuxième jour. Spécialiste des solutions professionnelles de webdiffusion utilisées dans les environnements corporatifs, il ne tarit pas d’éloge sur cette plateforme avant tout destinée au fameux « contenu généré par les utilisateurs » (UGC) :

« Ustream permet de faire du direct d’à peu près n’importe où, dit-il, avec toutes sortes d’options issues du Web 2.0 et touchant principalement l’aspect social, que l’on retrouve moins dans les plus grosses solutions de l’univers corporatif. »

L’interface de Ustream comprend en effet une fenêtre de clavardage permettant aux internautes de réagir, commenter, voire discuter entre eux, ce qui leur offre beaucoup plus qu’un simple rôle de spectateur passif. Un onglet est également prévu pour envoyer de courts messages texte sur Twitter afin, par exemple, d’annoncer les événements à venir dans les minutes qui viennent.

Conçue avec la technologie Adobe Flash, l’interface de contrôle des sources médias accepte n’importe quelle caméra disposant d’une fonction webcam et intègre même une minirégie permettant d’utiliser plusieurs caméras. Il faut cependant manier celle-ci avec précaution, car il s’agit d’une application bêta qui conserve encore quelques bogues et est donc susceptible de planter à tout moment.

Selon Manuel Angelini, les solutions de webdiffusion UGC comme Ustream ou Mogulus ont encore certaines étapes à franchir avant d’intéresser les grandes entreprises, qui exigent une fiabilité à toute épreuve, et les médias, qui privilégient quant à eux la qualité du signal et le contrôle des droits d’auteur.

Elles sont cependant une source d’innovation et d’inspiration pour les promoteurs de solutions plus robustes qui commencent à intégrer l’aspect communauté qu’elles proposent, comme les espaces de clavardage et la possibilité de récupérer le code d’une diffusion pour l’afficher en quelques clics de souris sur son blogue ou son site Web.

En attendant, grâce à ce genre d’applications, les petites entreprises, les nouveaux médias, les établissements d’enseignement et les organismes sans but lucratif disposent désormais d’un nouveau canal multimédia pour diffuser leurs messages sur Internet. Reste à voir jusqu’à quel point ils seront prêts à l’utiliser.

Jeff Mignon : nouveaux médias, nouveaux modèles d’affaires

Après notre entrevue avec Philippe Le Roux consacrée aux médias, nous avons profité du passage à Montréal de Jeff Mignon, éditeur du triple blogue Media Café, pour obtenir son éclairage sur la question.

Jeff est en effet fondateur et CEO de 5W Mignon Media, une firme internationale de conseil média basée à New York et dont la liste de clients est assez impressionnante: Le New York Times, L’Associated Press, Agoravox, Le Monde, le groupe suisse Edipress et, au Canada, Transcontinental, Québécor, Sun Media, etc. Il est aussi l’un des inventeurs des premiers quotidiens pour enfants dans le monde publiés par le groupe Play Bac (2.5 millions de lecteurs en France).

Jeff confirme que les revenus traditionnels des médias sont sur une pente très glissante: les « pure plays » comme Google et MSN dominent désormais le marché de la pub locale aux États-Unis. Pour enrayer le fléau, les groupes de presse devront continuer à s’adapter aux environnements numériques et les journalistes devenir, eux aussi, un peu plus multimédia. Mais le problème majeur, d’après lui, c’est le manque d’entrepreneurs au sein de groupes de presse dirigés par des journalistes et des gestionnaires ayant le réflexe de défendre leur marque au lieu d’inventer des produits et des modèles d’affaires innovants.

Quelques lectures complémentaires sur Media Café:

Cette entrevue a été publiée le 13 février 2008 sur Intruders TV Canada, un blogue collaboratif qui a été fermé abruptement par Thierry Béziers en mars 2009.

Les relations presse 2.0 vues par Geoffroi Garon

Geoffroi Garon a rejoint les rangs de K3 Media il y a quelques mois pour s’y occuper du développement d’affaires. Figure bien connue de la blogosphèrere montréalaise, c’est lui qui nous avait mis en contact avec Thierry Bézier, l’été dernier, et qui est donc indirectement responsable du lancement d’Intruders Canada. Nous l’avons de nouveau croisé au Webcom | 2007 où il tenait le kiosque de K3 Media, partenaire de l’événement, et en avons profité pour l’entretenir d’un projet qui lui est cher: la salle de presse virtuelle à l’ère du Web 2.0.

Comme il l’explique fort bien, le métier de relationniste de presse est en train de changer, comme la plupart des métiers liés aux médias et à la communication. Les conférences de presse classiques font de moins en moins recette et les attachés de presse doivent recourir à d’autres stratégies pour assurer leur mission, qui consiste ultimement à acheminer le message de leurs clients jusqu’à leurs publics cibles.

Comment y arriver ?

  • Tout d’abord en facilitant la vie des journalistes à qui l’on doit maintenant proposer, outre les textes habituels, des enregistrements vidéos des conférences de presse, des entrevues audio et vidéo ainsi que des photos pertinentes. Le tout en haute définition, si possible, afin de pouvoir être « clippé » dans les médias traditionnels, tout comme les communiqués d’autrefois.
  • Ensuite, en ne négligeant pas l’apport des blogueurs spécialisés qui, de plus en plus, constituent un canal de communication corporative privilégié dans l’univers complexe des nouveaux médias.
  • Enfin, en en profitant pour s’adresser directement aux publics ciblés par l’entremise des sites Web d’entreprise, bien sûr, mais aussi et surtout via les aggrégateurs de médias en ligne (YouTube, DailyMotion, Espace Canoë…) et les réseaux sociaux (Facebook, Digg…).

Production vidéo

Dans la « salle de presse virtuelle » proposée par K3 Media, les journalistes ont notamment accès à des vidéos haute définition, lesquelles peuvent également être diffusées sur le site Web de leurs clients, mais aussi et surtout sur les médias sociaux (partage de vidéos, « digglikes », etc.). Les blogueurs sont en mesure de les republier en y ajoutant leurs analyses, accentuant ainsi le caractère viral de l’info.

Cela faisait un bail que l’idée était dans l’air. Je l’avais moi-même consignée par écrit dans le premier projet d’affaires de VidéoPresse, rédigé en février 2006, lorsque Nelson Dumais et moi-même réalisions nos premiers podcasts vidéo. « Si la tendance se maintient », comme dit Bernard Derome, c’est en 2008 que l’on verra naitre une abondante communication multimédia générée par les entreprises, aux faibles coûts que permettent les technologies numériques d’aujourd’hui.

Pour réaliser ces vidéo et en optimiser la diffusion, ces organisation auront le choix entre la réalisation à l’interne, ce qui sera possible si le matériel et le savoir-faire nécessaire y sont acquis, ou bien la sous-traitance auprès de concepteurs-réalisateurs spécialisés. Dois-je vous faire un dessin ? 😛

Cette entrevue réalisée en duo avec Laurent Maisonnave a été publiée le 17 décembre 2007 sur Intruders TV Canada, un blogue collaboratif qui a été fermé abruptement par Thierry Béziers en mars 2009.

Lancement de LogiqueLibre en vidéo

Lancement de LogiqueLibreCela fait environ six mois qu’une petite équipe s’affaire autour du projet LogiqueLibre. Ce portail, dédié aux logiciels libres et aux milieux d’affaires qui les déploient et qui les utilisent, est né d’une idée de Michel Dumais portée par l’Association des professionnels en développement économique de Laval qui a reçu, pour concrétiser le projet, une subvention du programme Francommunautés d’Industrie Canada.

Sous la direction de projet d’Yvon Gagnon, Économie Logique Communications a géré le déploiement de la plateforme de gestion de contenu Xoops (adaptée par Inbox International) et l’intégration des contenus initiaux. Nous continuons par ailleurs à à alimenter le site et animer sa communauté.

Bien entendu, qui dit Économie Logique dit vidéo ! Vous pouvez donc visionner les allocutions prononcées à Laval, lors du lancement officiel du 18 juin dernier, que nous avons filmées et mises en ligne ce matin.

Your browser does not support iframes.


Ce billet a été publiée le 26 juin 2007 sur economielogique.com et transféré ici le 15 mars 2009, en prévision de la fermeture prochaine de mon ancien site corporatif.